Devant la barre hier, la plaignante, Codou Diakham, est revenue sur la genèse des faits expliquant qu'elle a reçu un appel de la prévenue Elisabeth Bago Ndaw. Lors de leur discussion, cette dernière, qu'elle ne connaissait ni d'Adam ni d’Ève, lui a demandé si le numéro de téléphone lui appartenait. Codou Diakham dit avoir répondu par l’affirmative et la prévenue de lui dire au bout du fil qu’elle venait d’être sélectionnée parmi les gagnants de la société de téléphonie Orange. De ce fait, la société lui enverra la somme de 200 mille FCfa via Wari. Ce qu'elle n'a pas cru. Pour la convaincre, la dame aurait insisté avant de lui dire de regarder dans son portable car le message devrait y être disponible. De cette conversation, Elisabeth Bago Ndaw lui a demandé son adresse avant de s’y rendre les minutes qui ont suivi. Ainsi, arrivée sur les lieux, elle rappelle la victime qui sort et voit la femme qui vient vers elle après description. Après des salamalecs, la prévenue lui tend le téléphone pour lui demander de répondre à son patron. Celui-ci, au bout du fil, lui réclame une forte somme d’argent avant d’encaisser les 200 mille FCfa en plus de lots composés, entre autres, d’un téléviseur écran plat, d'un frigo bar, d'un ordinateur portable, d'un smartphone, sans compter un abonnement d’un mois pour une ligne spéciale. Sachant qu'elle a affaire à des escrocs, la dame Codou Diakham n'a pas attendu longtemps pour alerter un agent de sécurité qui était à côté d'elle. Elisabeth Bago Ndaw sera conduite manu militari au commissariat Central.
Face aux enquêteurs, elle a nié les faits. Ce qui n’a pas empêché son déferrement au parquet et sa convocation à l’audience. Dans son réquisitoire, le maître des poursuites a plaidé en faveur de la prévenue soulignant qu’il y avait un doute qui planait dans la transaction et a sollicité sa relaxe au bénéfice du doute. L’avocat de la partie civile, Me Ibrahima Mbengue, a pris le contrepied du procureur et a affirmé que "ces genres d’escroquerie devenues monnaie courante doivent être sévèrement réprimés". Il a demandé le maintien de la dame dans les liens de la prévention et a sollicité en guise amende la somme 2 millions FCfa. En définitive, après délibération, le tribunal a condamné Mme Ndaw, qui comparaissait libre, à six mois de prison ferme assorti de 500 mille FCfa de dommages et intérêts ainsi que d’un mandat de dépôt à l’audience.
Face aux enquêteurs, elle a nié les faits. Ce qui n’a pas empêché son déferrement au parquet et sa convocation à l’audience. Dans son réquisitoire, le maître des poursuites a plaidé en faveur de la prévenue soulignant qu’il y avait un doute qui planait dans la transaction et a sollicité sa relaxe au bénéfice du doute. L’avocat de la partie civile, Me Ibrahima Mbengue, a pris le contrepied du procureur et a affirmé que "ces genres d’escroquerie devenues monnaie courante doivent être sévèrement réprimés". Il a demandé le maintien de la dame dans les liens de la prévention et a sollicité en guise amende la somme 2 millions FCfa. En définitive, après délibération, le tribunal a condamné Mme Ndaw, qui comparaissait libre, à six mois de prison ferme assorti de 500 mille FCfa de dommages et intérêts ainsi que d’un mandat de dépôt à l’audience.