Si les vendeurs indélicats connaissaient les numéros d'identité de certaines personnes, après avoir exploité le fichier électoral, activaient les puces, avant de les désactiver, un mois après. Et bis repetita.
Notre source, très au fait du dossier explique: "Ce sont les supérieurs du service commercial qui ont créé le subterfuge. En activant les puces qui pour la plupart, ne fonctionnent pas, les appels tombant souvent sur la boîte vocale. Ceci pour avoir un record d'activation que la direction va leur payer, alors que rien de cela n'est vrai. Cela veut dire aussi que le nombre d'abonnés longtemps véhiculé par Expresso, doit être revu à la baisse", déplore notre interlocuteur.
Exploitation du fichier électoral
"Ils exploitaient le fichier électoral pour vendre leurs produits. Ce, pour contourner la loi qui exige aux opérateurs de téléphonie d'identifier systématiquement leurs abonnés à travers leurs pièces d'identité", révèle la source.
Pour rappel, l'affaire a éclaté avec deux promoteurs de Expresso et Free, qui usaient du même modus operandi. Ils ont arrêtés et jugés, ils ont été condamnés à 2 ans de prison, dont 2 mois ferme.
Les groupes WhatshApp "Door Waar", "Free lance Fatou" et "Dakar 1 activation" permettaient aux superviseurs et administrateurs, de fixer les objectifs à atteindre mensuellement.
Notre source, très au fait du dossier explique: "Ce sont les supérieurs du service commercial qui ont créé le subterfuge. En activant les puces qui pour la plupart, ne fonctionnent pas, les appels tombant souvent sur la boîte vocale. Ceci pour avoir un record d'activation que la direction va leur payer, alors que rien de cela n'est vrai. Cela veut dire aussi que le nombre d'abonnés longtemps véhiculé par Expresso, doit être revu à la baisse", déplore notre interlocuteur.
Exploitation du fichier électoral
"Ils exploitaient le fichier électoral pour vendre leurs produits. Ce, pour contourner la loi qui exige aux opérateurs de téléphonie d'identifier systématiquement leurs abonnés à travers leurs pièces d'identité", révèle la source.
Pour rappel, l'affaire a éclaté avec deux promoteurs de Expresso et Free, qui usaient du même modus operandi. Ils ont arrêtés et jugés, ils ont été condamnés à 2 ans de prison, dont 2 mois ferme.
Les groupes WhatshApp "Door Waar", "Free lance Fatou" et "Dakar 1 activation" permettaient aux superviseurs et administrateurs, de fixer les objectifs à atteindre mensuellement.