Arraché à notre affection suite à un accident brutal, le brillantissime journaliste Soro Diop est gardé avec les vivants. Le ministère des Forces armées l’a immortalisé : désormais, la nouvelle salle de conférence du ministère, qui fait face au bureau que l’illustre disparu devait occuper après la fin des travaux, porte le nom de feu Soro Samba Diop. La cérémonie de cet hommage a été faite hier, en présence des journalistes, de sa famille, de ses amis et évidemment du personnel des Armées et du ministère.
Au-dessus de la porte d’entrée, trône la photo du défunt journaliste, qui affiche son sourire légendaire qui a irradie la vie de ses concitoyens. Il flotte un sentiment de tristesse comme au jour de sa mort, pendant la déclamation de l’oraison funèbre. Les mots déclamés par Coumba Cissé ont saigné les cœurs. Les personnes présentes ne pouvaient pas contenir leurs larmes. «En venant ici, je croyais que j’allais dompter mon émotion, mais à la suite de cette oraison funèbre, je suis encore ébranlé», témoigne son frère Mamadou Diop. Parlant au nom de la famille, il montre toute sa reconnaissance à la Nation. «Je voudrais remercier très vivement le ministre des Forces armées pour cette majestueuse salle baptisée Soro Samba Diop. En la baptisant ainsi, vous confirmez toute l’estime, l’amitié que vous portiez à l’endroit de notre défunt frère. Cette marque de reconnaissance n’a pas de prix pour la famille», dit-il au ministre des Forces armées, qui a retenu trois qualités majeures de Soro Diop dans l’oraison funèbre telles que «la vérité, la bonté et l’utilité».
D’après Sidiki Kaba, il est difficile d’épuiser tout ce qu’on peut dire de bon du disparu dont la vie fut «riche, fertile et féconde». «Soro Diop était un homme bien, un homme de bien, un homme courtois, un homme serviable, un homme généreux», rajoute Me Kaba.
Une générosité qui se mesure à l’aune de sa «générosité du savoir». «Soro Samba Diop n’était heureux que s’il partageait avec les autres sa connaissance et son expérience», poursuit le Mfa, qui rappelle qu’il «est dans les discussions et les échanges avec les autres et ses amis et dans l’écriture». En atteste sa dernière publication «contre la pensée unique, univoque et équivoque», publiée quelques heures avant son décès brutal sur l’autoroute.
D’après lui, Soro était disponible. «Il l’était pour son épouse, qui est fière de lui et qui clame haut et fort qu’il l’avait toujours couvée de son amour et qu’il était attentif à toutes ses préoccupations. De même, ses enfants chantent en chœur qu’il avait leur temps et se donnait le temps de les aider à apprendre leurs leçons. Pour tout dire, il savait donner son temps aux autres», poursuit Me Kaba.
Il chemine avec le journaliste depuis son entrée au gouvernement (Justice, Affaires étrangères et Forces armées). Il n’a pas regretté ses années de collaboration avec M. Diop, qui lui a toujours prodigué «de bons conseils» et orientait ses actions «au service» de l’Etat. «Ses dents blanches illuminaient son visage, dévoilaient la pureté de son cœur qui ne laisse place ni à la haine, ni à la méchanceté, ni à la rancœur», témoigne Me Kaba. Comme lors de la levée du corps, il a répété les confidences du chef de l’Etat quand il lui a annoncé la terrible nouvelle. Il lui a dit avec tristesse, raconte-t-il : «Je devais vous le prendre pour l’amener à la Présidence afin de renforcer mon équipe. J’ai suivi Soro depuis de longues années, c’était un esprit brillant.» Avant d’ajouter : «La mort nous a cruellement séparés, la vie nous avait fraternellement unis, mais l’éternité nous réunira dans le Ciel.» Selon Mamadou Diop, frère de Soro, ils apprennent à vivre sans lui. Mais, c’est une épreuve quotidienne : «Il est difficile de remplacer ce grand-frère qui avait beaucoup de qualités. Soro était un élément unique dans la famille. Regardez ce sourire, ce qu’on voyait d’abord chez lui, ce sont ses dents blanches.»
Témoignages unanimes
Ancien collaborateur de Soro, Mamoudou Ibra Kane témoigne : «Je fais partie aussi de ces jeunes journalistes que Soro Samba Diop a couvés. Quand j’ai appris la terrible nouvelle de son décès, ce qui m’est revenu à l’esprit, c’est cette courte année que nous avons passée ensemble quand nous avions lancé le journal La Nouvelle. Pendant un an, Soro était avec nous, à nos petits soins, parce que nous étions très jeunes. Nous étions dans l’apprentissage de l’écriture auprès de lui. Cet hommage que le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, la République du Sénégal, incarnée par le président de la République, a rendu à Soro est mérité.» Mamadou Kassé, journaliste, ajoute : «Il était un bon conseiller en communication. Soro restait jusque très tard dans son bureau et avait aussi des relations personnalisés avec l’ensemble de ce ministère. Sans être militaire, Soro avait une discipline de militaire.» Alors que Alassane Samba Diop est toujours inconsolable : «Soro Diop n’était pas seulement mon frère, il était aussi mon ami, mon confident. Seule l’Armée sait rendre hommage. Quand Soro est tombé, l’Armée était là . Et quand il partait au Fouta, c’est l’avion militaire qui l’a amené. Elle nous a accompagnés jusqu’à la maison, jusqu’à l’enterrement de Soro.»
LeQuotidien
Au-dessus de la porte d’entrée, trône la photo du défunt journaliste, qui affiche son sourire légendaire qui a irradie la vie de ses concitoyens. Il flotte un sentiment de tristesse comme au jour de sa mort, pendant la déclamation de l’oraison funèbre. Les mots déclamés par Coumba Cissé ont saigné les cœurs. Les personnes présentes ne pouvaient pas contenir leurs larmes. «En venant ici, je croyais que j’allais dompter mon émotion, mais à la suite de cette oraison funèbre, je suis encore ébranlé», témoigne son frère Mamadou Diop. Parlant au nom de la famille, il montre toute sa reconnaissance à la Nation. «Je voudrais remercier très vivement le ministre des Forces armées pour cette majestueuse salle baptisée Soro Samba Diop. En la baptisant ainsi, vous confirmez toute l’estime, l’amitié que vous portiez à l’endroit de notre défunt frère. Cette marque de reconnaissance n’a pas de prix pour la famille», dit-il au ministre des Forces armées, qui a retenu trois qualités majeures de Soro Diop dans l’oraison funèbre telles que «la vérité, la bonté et l’utilité».
D’après Sidiki Kaba, il est difficile d’épuiser tout ce qu’on peut dire de bon du disparu dont la vie fut «riche, fertile et féconde». «Soro Diop était un homme bien, un homme de bien, un homme courtois, un homme serviable, un homme généreux», rajoute Me Kaba.
Une générosité qui se mesure à l’aune de sa «générosité du savoir». «Soro Samba Diop n’était heureux que s’il partageait avec les autres sa connaissance et son expérience», poursuit le Mfa, qui rappelle qu’il «est dans les discussions et les échanges avec les autres et ses amis et dans l’écriture». En atteste sa dernière publication «contre la pensée unique, univoque et équivoque», publiée quelques heures avant son décès brutal sur l’autoroute.
D’après lui, Soro était disponible. «Il l’était pour son épouse, qui est fière de lui et qui clame haut et fort qu’il l’avait toujours couvée de son amour et qu’il était attentif à toutes ses préoccupations. De même, ses enfants chantent en chœur qu’il avait leur temps et se donnait le temps de les aider à apprendre leurs leçons. Pour tout dire, il savait donner son temps aux autres», poursuit Me Kaba.
Il chemine avec le journaliste depuis son entrée au gouvernement (Justice, Affaires étrangères et Forces armées). Il n’a pas regretté ses années de collaboration avec M. Diop, qui lui a toujours prodigué «de bons conseils» et orientait ses actions «au service» de l’Etat. «Ses dents blanches illuminaient son visage, dévoilaient la pureté de son cœur qui ne laisse place ni à la haine, ni à la méchanceté, ni à la rancœur», témoigne Me Kaba. Comme lors de la levée du corps, il a répété les confidences du chef de l’Etat quand il lui a annoncé la terrible nouvelle. Il lui a dit avec tristesse, raconte-t-il : «Je devais vous le prendre pour l’amener à la Présidence afin de renforcer mon équipe. J’ai suivi Soro depuis de longues années, c’était un esprit brillant.» Avant d’ajouter : «La mort nous a cruellement séparés, la vie nous avait fraternellement unis, mais l’éternité nous réunira dans le Ciel.» Selon Mamadou Diop, frère de Soro, ils apprennent à vivre sans lui. Mais, c’est une épreuve quotidienne : «Il est difficile de remplacer ce grand-frère qui avait beaucoup de qualités. Soro était un élément unique dans la famille. Regardez ce sourire, ce qu’on voyait d’abord chez lui, ce sont ses dents blanches.»
Témoignages unanimes
Ancien collaborateur de Soro, Mamoudou Ibra Kane témoigne : «Je fais partie aussi de ces jeunes journalistes que Soro Samba Diop a couvés. Quand j’ai appris la terrible nouvelle de son décès, ce qui m’est revenu à l’esprit, c’est cette courte année que nous avons passée ensemble quand nous avions lancé le journal La Nouvelle. Pendant un an, Soro était avec nous, à nos petits soins, parce que nous étions très jeunes. Nous étions dans l’apprentissage de l’écriture auprès de lui. Cet hommage que le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, la République du Sénégal, incarnée par le président de la République, a rendu à Soro est mérité.» Mamadou Kassé, journaliste, ajoute : «Il était un bon conseiller en communication. Soro restait jusque très tard dans son bureau et avait aussi des relations personnalisés avec l’ensemble de ce ministère. Sans être militaire, Soro avait une discipline de militaire.» Alors que Alassane Samba Diop est toujours inconsolable : «Soro Diop n’était pas seulement mon frère, il était aussi mon ami, mon confident. Seule l’Armée sait rendre hommage. Quand Soro est tombé, l’Armée était là . Et quand il partait au Fouta, c’est l’avion militaire qui l’a amené. Elle nous a accompagnés jusqu’à la maison, jusqu’à l’enterrement de Soro.»
LeQuotidien