L’agence de presse SPA rapporte que deux citoyens saoudiens et trois ressortissants tchadiens ont été exécutés, après avoir été condamnés à mort pour l’enlèvement et l’assassinat d’un garde de sécurité pakistanais. Ces derniers cherchaient à cambrioler l’entrepôt qu’il gardait. Un autre Saoudien a été décapité pour avoir tué un homme en mettant le feu sur lui.
En outre, un Libanais a été exécuté pour tentative de contrebande de pilules du Captagon dans le royaume. Le Captagon est un psychostimulant fabriqué à base d’amphétamine et de théophylline. Il est très addictif et, est devenu illégal dans la plupart des pays depuis 1986.
Ces exécutions portent à 73 le nombre de personnes exécutées depuis le début de l’année.
Selon la loi saoudienne, les suspects reconnus coupables de terrorisme, d’homicide, de viol, de vol à main armée et de trafic de drogue sont passibles de la peine de mort.
En 2017, l’Arabie Saoudite était le troisième pays avec le taux d’exécution le plus élevé au monde après la Chine et l’Iran, selon un rapport d’Amnesty International. En 2015, 158 personnes dont 71 ressortissants saoudiens ont été exécutées.
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