C’était une matinée chaude au Palais de justice de Dakar. Hier, le secrétariat du procureur de la République a été pris d’assaut par les membres du Collectif des victimes de la cité Gadaye de Guédiawaye. Ces personnes, dont leurs maisons ont été démolies se sont insurgées contre la décision de renvoi en novembre prochain de leur procès en appel contre le promoteur Babacar Fall. Elles disent en avoir marre des multiples renvois.
« Le mandat d’arrêt va sortir », fulmine un homme dans un brouhaha indescriptible. Sorti de son bureau, Serigne Bassirou Gueye leur a lancé : « pourquoi vous vous permettez ce boucan ? » et sur ordre les « victimes » ont été évacuées jusqu’à l’extérieur du Palais de justice Lat Dior.
Avec un excès de zèle inhumé, un gendarme a administré une gifle à une dame qui n’a pas pu résister au coup e,t elle a fini par atterrir à terre. Le même élément s’en est pris à un autre Monsieur en l’étranglant. En colère, le secrétaire général du Collectif des victimes de la cité Gadaye de Guédiawaye n’a pas caché son amertume. Pour Mbaye Tine, « ce qui se passe est scandaleux. Le tribunal avait décerné un mandat d’arrêt contre le promoteur Babacar Fall avec qui, nous avons eu des problèmes à l’époque. Il a été condamné à 2 ans de prison ferme et avec une amande. Et depuis le 14 septembre passé, le prévenu n’est pas encore arrêté.
Il parait que le mandat d’arrêt a été signé par un substitut du procureur et, c’est Serigne Bassirou Gueye qui doit contre signer pour qu’on puisse arrêt le prévenu. Maintenant, depuis 3, 4 audiences devant la Cour d’appel, le président nous demande d’aller chercher le mandat d’arrêt pour qu’on puisse arrêter Babacar fall. On sait que le mandat d’arrêt est dans le bureau de Serigne Bassirou Gueye. Nous sommes montés pour demander pourquoi, il n’est pas encore signé ».
En son temps, les propriétaires desdites maisons avaient servi une citation directe au promoteur immobilier pour les infractions suivantes : destructions de biens, appartenant à autrui, faux et usage de faux et escroquerie à jugement. En fait, Babacar Fall réclame la légitimé d’un terrain de plusieurs hectares qui, selon lui, a été acquis « légalement », auprès des représentants légitimes de la famille Ndiobéne, sise à Yeumbeul.
Alors, il a saisi la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (Dscos). C’est après que les concessions des 253 familles ont été détruites. Ces dernières, soutiennent à leur tour que les terrains sont leurs propriétés. Selon les parties civiles, les terres leur ont été vendues par Ibrahima Diop, un des héritiers de la famille Ndiobène, à plus de 2 milliards de francs Cfa.
Le Quotidien
« Le mandat d’arrêt va sortir », fulmine un homme dans un brouhaha indescriptible. Sorti de son bureau, Serigne Bassirou Gueye leur a lancé : « pourquoi vous vous permettez ce boucan ? » et sur ordre les « victimes » ont été évacuées jusqu’à l’extérieur du Palais de justice Lat Dior.
Avec un excès de zèle inhumé, un gendarme a administré une gifle à une dame qui n’a pas pu résister au coup e,t elle a fini par atterrir à terre. Le même élément s’en est pris à un autre Monsieur en l’étranglant. En colère, le secrétaire général du Collectif des victimes de la cité Gadaye de Guédiawaye n’a pas caché son amertume. Pour Mbaye Tine, « ce qui se passe est scandaleux. Le tribunal avait décerné un mandat d’arrêt contre le promoteur Babacar Fall avec qui, nous avons eu des problèmes à l’époque. Il a été condamné à 2 ans de prison ferme et avec une amande. Et depuis le 14 septembre passé, le prévenu n’est pas encore arrêté.
Il parait que le mandat d’arrêt a été signé par un substitut du procureur et, c’est Serigne Bassirou Gueye qui doit contre signer pour qu’on puisse arrêt le prévenu. Maintenant, depuis 3, 4 audiences devant la Cour d’appel, le président nous demande d’aller chercher le mandat d’arrêt pour qu’on puisse arrêter Babacar fall. On sait que le mandat d’arrêt est dans le bureau de Serigne Bassirou Gueye. Nous sommes montés pour demander pourquoi, il n’est pas encore signé ».
En son temps, les propriétaires desdites maisons avaient servi une citation directe au promoteur immobilier pour les infractions suivantes : destructions de biens, appartenant à autrui, faux et usage de faux et escroquerie à jugement. En fait, Babacar Fall réclame la légitimé d’un terrain de plusieurs hectares qui, selon lui, a été acquis « légalement », auprès des représentants légitimes de la famille Ndiobéne, sise à Yeumbeul.
Alors, il a saisi la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (Dscos). C’est après que les concessions des 253 familles ont été détruites. Ces dernières, soutiennent à leur tour que les terrains sont leurs propriétés. Selon les parties civiles, les terres leur ont été vendues par Ibrahima Diop, un des héritiers de la famille Ndiobène, à plus de 2 milliards de francs Cfa.
Le Quotidien