Après le décès d’un être cher, il n’est pas rare de voir surgir des conflits entre cohéritiers. Lorsque le nommé A. S. Sow a trépassé en 2014 des suites d’un accident de travail en France, ses héritiers ont donné mandat à son épouse A. Sow de revendiquer des indemnités dès lors que la polygamie est interdite au pays de Marianne. A. Sow s’était engagée à partager les montants encaissés avec ses deux co-épouses et leurs enfants.
Elle a respecté sa parole jusqu’à sa mort en 2020. Quand son fils unique I. Sow a pris le relai, il a reçu deux virements de 135.000 et 25.000 euros, soit 104 millions de nos francs. Une manne financière que le jeune homme a refusée de partager avec ses cohéritiers. C’est ce qui lui a valu des poursuites judiciaires.
Partie poursuivante, H. Gadjigo a informé que le fils de sa défunte « rivale » lui doit 36 millions francs. Face au juge du tribunal des flagrants délits de Dakar ce mardi 7 mars 2023, le prévenu a allégué avoir perçu les indemnités en qualité d’héritier de sa mère. « Après le décès de ma maman, l’avocat qui se trouve en France m’a réclamé un jugement d’hérédité et un certificat de non opposition ni appel.
Quelques temps après, l’employeur de mon défunt papa m’a octroyé deux virements de 135.000 et 25.000 euros. La partie civile a touché 70.000 euros (45 millions francs) », a affirmé le commerçant qui a précisé n’avoir jamais mis les pieds en France. Marié et père d’un enfant, monsieur Sow qui a comparu libre pour répondre du délit d’abus de confiance, a renseigné que son papa avait contracté trois mariages. Mais, il avait divorcé avec l’une de ses épouses en l’occurrence M. A. Sow avec qui il a eu deux enfants. La partie civile n’a pas déféré à la convocation du tribunal.
D'après Rewmi, son conseil a estimé que le prévenu a violé le protocole d’accord. Et sa famille ne le pardonnera jamais. « Il a failli à deux mandats. S’il n’est pas condamné, aucune co-épouse ne recevra son préjudice successoral », a martelé Me Ciré Clédor Ly qui a réclamé 70 millions francs, en guise de dédommagement. Selon le substitut du procureur, la preuve de l’existence d’un mandat n’a pas été rapportée.
Sur ce, il a sollicité l’application de la loi. La défense a plaidé le renvoi des fins de la poursuite. « Vous avez un dossier qui résulte d’une manipulation, d’une construction. On a copieusement insulté le prévenu jusqu’à insulter la mémoire de sa mère », s’est indigné Me Ibrahima Ndiéguène. « Il est doublement orphelin. Il a perdu son père dans des conditions tragiques. Avant qu’il ne sèche ses larmes, sa mère est partie et on le traîne à la barre pour qu’il ne tire pas profit des indemnités », a déploré la robe noire. L’affaire sera vidée le 14 mars prochain.
Elle a respecté sa parole jusqu’à sa mort en 2020. Quand son fils unique I. Sow a pris le relai, il a reçu deux virements de 135.000 et 25.000 euros, soit 104 millions de nos francs. Une manne financière que le jeune homme a refusée de partager avec ses cohéritiers. C’est ce qui lui a valu des poursuites judiciaires.
Partie poursuivante, H. Gadjigo a informé que le fils de sa défunte « rivale » lui doit 36 millions francs. Face au juge du tribunal des flagrants délits de Dakar ce mardi 7 mars 2023, le prévenu a allégué avoir perçu les indemnités en qualité d’héritier de sa mère. « Après le décès de ma maman, l’avocat qui se trouve en France m’a réclamé un jugement d’hérédité et un certificat de non opposition ni appel.
Quelques temps après, l’employeur de mon défunt papa m’a octroyé deux virements de 135.000 et 25.000 euros. La partie civile a touché 70.000 euros (45 millions francs) », a affirmé le commerçant qui a précisé n’avoir jamais mis les pieds en France. Marié et père d’un enfant, monsieur Sow qui a comparu libre pour répondre du délit d’abus de confiance, a renseigné que son papa avait contracté trois mariages. Mais, il avait divorcé avec l’une de ses épouses en l’occurrence M. A. Sow avec qui il a eu deux enfants. La partie civile n’a pas déféré à la convocation du tribunal.
D'après Rewmi, son conseil a estimé que le prévenu a violé le protocole d’accord. Et sa famille ne le pardonnera jamais. « Il a failli à deux mandats. S’il n’est pas condamné, aucune co-épouse ne recevra son préjudice successoral », a martelé Me Ciré Clédor Ly qui a réclamé 70 millions francs, en guise de dédommagement. Selon le substitut du procureur, la preuve de l’existence d’un mandat n’a pas été rapportée.
Sur ce, il a sollicité l’application de la loi. La défense a plaidé le renvoi des fins de la poursuite. « Vous avez un dossier qui résulte d’une manipulation, d’une construction. On a copieusement insulté le prévenu jusqu’à insulter la mémoire de sa mère », s’est indigné Me Ibrahima Ndiéguène. « Il est doublement orphelin. Il a perdu son père dans des conditions tragiques. Avant qu’il ne sèche ses larmes, sa mère est partie et on le traîne à la barre pour qu’il ne tire pas profit des indemnités », a déploré la robe noire. L’affaire sera vidée le 14 mars prochain.