Durant des jours, Tivaouane a été le point de convergence pour des millions de fidèles. Dans le cadre du Gamou célébrant la naissance du Prophète, ce sont des milliers de bêtes qui ont été immolées, des bouteilles et des sachets d’eau pour étancher la soif des milliers de pèlerins ont été jetés. Dès lors, ce sont des montagnes d’ordures qui campent le décor dans certains quartiers.
De la boue mélangée à du sable, des eaux stagnantes, bref un décor lugubre. Toutes les allées au niveau de l’esplanade des mosquées sont sous l’emprise des ordures, dont des canettes vides, des bouteilles d’eau et des sachets. Une odeur nauséabonde s’empare de l’atmosphère, à cause des sceaux contenant du riz laissé à l’air libre. A chaque angle de rue, ce sont des tripes d’animaux laissées à l’air libre.
« Ça pue vraiment », se désole un père de famille qui ordonne à ses enfants de creuser un grand trou pour tout y ensevelir. « Toutes ces ordures seront évacuées par une équipe qui s’en charge. Après chaque édition, c’est comme ça », indique une dame qui s’affaire devant un fourneau. Ce que confirme un membre du comité d’organisation. Selon lui, la commission assainissement entre en vigueur à la veille du Gamou en nettoyant pendant quatre jours toute la ville. A ce titre, argue notre interlocuteur, chaque année, ce sont près des tonnes d’ordures qui sont évacuées.
« C’est vrai que les sachets en plastique constituent un réel danger. Nous avons fait le constat. Mais sachez que la ville sera nettoyée à deux reprises. Nous attendons que les commerçants plient bagages pour nous y atteler », renchérit- il.
Des camions seront mobilisés. Cela ne prendra que quelques jours. La pluie qui s’est abattue sur la ville samedi et dimanche, a compliqué la situation. Les populations déboursent près de 3 mille francs pour évacuer les ordures. « Les camions refusent de venir jusque devant nos maisons. Ils restent loin. Alors les charrettes en profitent aussi et se font de l’argent », note Nogaye. Pour l’heure, les rues de la ville se vident et les derniers véhicules récupèrent les pèlerins
Rewmi
De la boue mélangée à du sable, des eaux stagnantes, bref un décor lugubre. Toutes les allées au niveau de l’esplanade des mosquées sont sous l’emprise des ordures, dont des canettes vides, des bouteilles d’eau et des sachets. Une odeur nauséabonde s’empare de l’atmosphère, à cause des sceaux contenant du riz laissé à l’air libre. A chaque angle de rue, ce sont des tripes d’animaux laissées à l’air libre.
« Ça pue vraiment », se désole un père de famille qui ordonne à ses enfants de creuser un grand trou pour tout y ensevelir. « Toutes ces ordures seront évacuées par une équipe qui s’en charge. Après chaque édition, c’est comme ça », indique une dame qui s’affaire devant un fourneau. Ce que confirme un membre du comité d’organisation. Selon lui, la commission assainissement entre en vigueur à la veille du Gamou en nettoyant pendant quatre jours toute la ville. A ce titre, argue notre interlocuteur, chaque année, ce sont près des tonnes d’ordures qui sont évacuées.
« C’est vrai que les sachets en plastique constituent un réel danger. Nous avons fait le constat. Mais sachez que la ville sera nettoyée à deux reprises. Nous attendons que les commerçants plient bagages pour nous y atteler », renchérit- il.
Des camions seront mobilisés. Cela ne prendra que quelques jours. La pluie qui s’est abattue sur la ville samedi et dimanche, a compliqué la situation. Les populations déboursent près de 3 mille francs pour évacuer les ordures. « Les camions refusent de venir jusque devant nos maisons. Ils restent loin. Alors les charrettes en profitent aussi et se font de l’argent », note Nogaye. Pour l’heure, les rues de la ville se vident et les derniers véhicules récupèrent les pèlerins
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