Le tribunal a déclaré, vendredi dernier À. Sall et Y. Dia coupables des faits qui leur sont reprochés et les a condamnés à deux ans dont six mois ferme. Ils doivent payer solidairement les montants réclamés par les parties civiles. Jugé la semaine dernière, A. Sall, jeune marabout et guérisseur, était poursuivi pour accès frauduleux dans un système informatique, obtention d’avantages économiques par l’introduction frauduleuse dans un système informatique et association de malfaiteurs.
Son co-prévenu répondait pour complicité de ces chefs. Le mode opératoire de A. Sall consistait à faire le tour des agences multiservices sous le prétexte de faire des dépôts de Orange Money. Il profitait de l’opération pour consulter le journal d’appel de l’opérateur ainsi que le code d’envoi. Avec ce code, il parvenait à faire plusieurs retraits d’argent sur les comptes des tiers avec un téléphone portable dérobé et appartenant à S. Wilane.
Pour réussir son coup, le mis en cause qui a reconnu les faits à la barre, sollicitait les services de Y. Dia comme étant son chauffeur. Celui-ci le transportait d’agences en agences. Seulement, à la barre, Y. Dia a indiqué que son co-prévenu lui faisait croire qu’il récupérait de l’argent émanant de ses prestations en sa qualité de marabout et guérisseur.
D’ailleurs, A. Sall l’a confirmé, soutenant qu’Y. Dia ignorait la nature de ses activités. Même s’il admet qu’il lui donnait de l’argent après chaque transaction. Dans son réquisitoire, le Parquet a requis six mois ferme. Pour sa part, la défense a sollicité la clémence du tribunal.
Soleil
Son co-prévenu répondait pour complicité de ces chefs. Le mode opératoire de A. Sall consistait à faire le tour des agences multiservices sous le prétexte de faire des dépôts de Orange Money. Il profitait de l’opération pour consulter le journal d’appel de l’opérateur ainsi que le code d’envoi. Avec ce code, il parvenait à faire plusieurs retraits d’argent sur les comptes des tiers avec un téléphone portable dérobé et appartenant à S. Wilane.
Pour réussir son coup, le mis en cause qui a reconnu les faits à la barre, sollicitait les services de Y. Dia comme étant son chauffeur. Celui-ci le transportait d’agences en agences. Seulement, à la barre, Y. Dia a indiqué que son co-prévenu lui faisait croire qu’il récupérait de l’argent émanant de ses prestations en sa qualité de marabout et guérisseur.
D’ailleurs, A. Sall l’a confirmé, soutenant qu’Y. Dia ignorait la nature de ses activités. Même s’il admet qu’il lui donnait de l’argent après chaque transaction. Dans son réquisitoire, le Parquet a requis six mois ferme. Pour sa part, la défense a sollicité la clémence du tribunal.
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