Placé sous mandat de dépôt le 17 juin 2020 pour viol sur une sourde-muette et pour pédophilie, Serigne Diakhaté a été acquitté ce mercredi 8 décembre 2021 par la chambre criminelle du TGI de Diourbel. Ainsi, après plus d'un an passé sous les verrous, ce menuisier hume l’air de la liberté et rejoint sa famille à Touba.
En effet, le jeune homme de 22 ans avait engrossé, en 2020, F. S., une sourde-muette avec qui il entretenait une relation amoureuse. Mais contre toute attente, Serigne Diakhaté a réfuté la paternité du fœtus de 4 mois. Alors que la jeune fille avait fait savoir à ses parents qu'elle a été abusée par lui. Traîné au commissariat spécial de Touba, le menuisier a été conduit au parquet de Diourbel pour viol suivi de grossesse sur mineure. Jugé à la chambre criminelle dudit tribunal, Serigne Diakhaté a reconnu, ce mercredi, la paternité du bébé âgé de quelques mois.
Mais l'accusé a fait une surprenante révélation pour justifier son acte. Selon lui, il avait couché à quatre reprises avec F. S. Malgré cela, le jeune homme âgé dira qu'il a réfuté la paternité du fœtus en 2020 pour sauver son nouveau ménage.
" J'entretenais une relation amoureuse avec elle. Mais mon père m'a donné en mariage à une autre fille. Et une semaine plus, on m'a fait savoir que F. S. est en état de grossesse", a-t-il expliqué à la barre.
Serigne Diakhaté de poursuivre : "J'ai refusé d'être l'auteur de cette grossesse, parce que je venais de prendre une épouse, sept jours auparavant. Et je ne voulais pas briser mon couple."
Suite aux aveux de l'accusé, les parents de la partie civile se sont désistés à la barre et fumer le calumet de la paix. Assistée par sa mère conformément à la loi à cause de son état d’handicapée, la sourde-muette avait cité devant les enquêteurs de la police de Touba le menuisier comme étant l’auteur de sa grossesse, d'après le procès-verbal lu par Seneweb.
D’après l’interprétation de sa maman, «Serigne Diakhaté m’a trouvée dans la chambre de ma mère avant de me violer une seule fois. Après son acte, il a menacé de me tuer, si je raconte ce qui s'est passé, à mes parents. Il me l’a certifié à travers des gestes, parce qu’il a tranché son cou avec son doigt pour me faire peur. Alors que je pleurais, il s’est rendu à la boutique acheter du détergent pour enlever les taches de sang et de sperme», a révélé la victime à la police.
‘’Le menuisier dément et sollicite un test ADN pour laver son honneur’’
Cuisiné à son tour par les enquêteurs, le menuisier avait nié les faits. Selon lui, il n’a eu aucune relation avec la victime. Ainsi le mis en cause a supplié les flics pour qu’on fasse un test ADN, après l’accouchement de la sourde-muette.
«Ce sont des accusations gratuites, mais je n’ai jamais entretenu des rapports sexuels avec F. S., ni être amoureux d’elle. Je sollicite qu’on fasse des tests ADN après son accouchement pour laver mon honneur. Je vais même le demander au tribunal».
En effet, le jeune homme de 22 ans avait engrossé, en 2020, F. S., une sourde-muette avec qui il entretenait une relation amoureuse. Mais contre toute attente, Serigne Diakhaté a réfuté la paternité du fœtus de 4 mois. Alors que la jeune fille avait fait savoir à ses parents qu'elle a été abusée par lui.
Mais l'accusé a fait une surprenante révélation pour justifier son acte. Selon lui, il avait couché à quatre reprises avec F. S. Malgré cela, le jeune homme âgé dira qu'il a réfuté la paternité du fœtus en 2020 pour sauver son nouveau ménage.
" J'entretenais une relation amoureuse avec elle. Mais mon père m'a donné en mariage à une autre fille. Et une semaine plus, on m'a fait savoir que F. S. est en état de grossesse", a-t-il expliqué à la barre.
Serigne Diakhaté de poursuivre : "J'ai refusé d'être l'auteur de cette grossesse, parce que je venais de prendre une épouse, sept jours auparavant. Et je ne voulais pas briser mon couple."
Suite aux aveux de l'accusé, les parents de la partie civile se sont désistés à la barre et fumer le calumet de la paix.
D’après l’interprétation de sa maman, «Serigne Diakhaté m’a trouvée dans la chambre de ma mère avant de me violer une seule fois. Après son acte, il a menacé de me tuer, si je raconte ce qui s'est passé, à mes parents. Il me l’a certifié à travers des gestes, parce qu’il a tranché son cou avec son doigt pour me faire peur. Alors que je pleurais, il s’est rendu à la boutique acheter du détergent pour enlever les taches de sang et de sperme», a révélé la victime à la police.
‘’Le menuisier dément et sollicite un test ADN pour laver son honneur’’
Cuisiné à son tour par les enquêteurs, le menuisier avait nié les faits. Selon lui, il n’a eu aucune relation avec la victime. Ainsi le mis en cause a supplié les flics pour qu’on fasse un test ADN, après l’accouchement de la sourde-muette.
«Ce sont des accusations gratuites, mais je n’ai jamais entretenu des rapports sexuels avec F. S., ni être amoureux d’elle. Je sollicite qu’on fasse des tests ADN après son accouchement pour laver mon honneur. Je vais même le demander au tribunal».