Le mardi 25 janvier dernier, en début de matinée, les limiers du commissariat central de Ziguinchor ont été avisés de la découverte du corps sans vie d’un nouveau-né dans une fosse septique, au quartier Lyndiane-Coboda de Ziguinchor. Les constatations effectuées sur les lieux ont permis de découvrir qu’il s’agit du corps d’un bébé de sexe féminin. Il a été extrait de la fosse et déposé par les sapeurs-pompiers à l’hôpital régional de Ziguinchor, pour autopsie. La maman du nouveau-né n’a été pas identifiée sur-le-champ. Mais après une enquête de voisinage, les indices ont mené à une jeune élève du nom de M. Diatta. Localisée, elle a été interpellée, le même jour, en début de soirée.
Lors de son audition, selon nos informations, elle a expliqué son geste qui risque de lui coûter la prison pour longtemps. Courant 2021, renseigne-t-elle, au cours d’une réunion de famille au quartier Lyndiane, elle a fait la connaissance de Gaston D., un commerçant qui vit dans le même quartier qu’elle. Leur relation amicale a mué pour devenir une relation amoureuse. Ils ont commencé à se fréquenter et à avoir des rapports intimes sans protection, confie-t-elle devant les enquêteurs. Elle a fini par contracter une grossesse.
‘’A la suite d’une grave maladie, je suis allée lui annoncer que je suis enceinte. Il a refusé de reconnaitre la paternité de mon enfant. Après avoir gardé ce bébé pendant des mois, dimanche dernier, j’ai senti de fortes douleurs dans mon ventre. N’en pouvant plus, je me suis rendue dans les toilettes où j’ai accouché. Ayant eu peur de la réaction de mon entourage et des membres de ma famille, j’ai enfoncé le nouveau-né dans la fosse septique, avant de retourner tranquillement dans ma chambre. C’est le mardi que les habitants du quartier ont découvert le corps du nouveau-né dans la fosse septique de notre domicile, au moment où j’étais partie à l’école’’.
De retour de l’école, elle a été interpellée par la police, avant d’être conduite au commissariat central. ‘’J’ai été confrontée à beaucoup de problèmes. Je ne voulais pas que mon entourage et mes parents soient au courant de ma grossesse. C’est le mobile de mon acte’’, a-t-elle confié aux hommes du commissaire Adramé Sarr.
‘’Je persistais toujours dans mes mensonges, car je ne voulais pas que cette grossesse soit au vu et su de tout le monde’’
Lors de son audition, poursuivent nos interlocuteurs, elle a soutenu n’avoir jamais été à l’hôpital pour faire des visites prénatales. Avant de poursuivre qu’elle savait bel et bien que cet acte est punissable, mais elle croyait ne pouvoir faire autrement, car son petit ami n’avait pas reconnu la paternité de cet enfant.
L’enquête des policiers a aussi montré que des ‘’badiénou gokh’’ étaient dans les dispositions de l’aider à avoir une grossesse sans complication, mais elle leur faisait croire qu’elle n’était pas enceinte. ‘’Je persistais toujours dans mes mensonges, car, je ne voulais pas que cette grossesse soit connue de tout le monde. Je reconnais les faits qui me sont reprochés et je demande pardon à la justice’’, a supplié la jeune fille.
Ainsi, au terme de sa période de garde-à -vue, elle a été déférée au parquet pour les faits d’infanticide.
Enquête
Lors de son audition, selon nos informations, elle a expliqué son geste qui risque de lui coûter la prison pour longtemps. Courant 2021, renseigne-t-elle, au cours d’une réunion de famille au quartier Lyndiane, elle a fait la connaissance de Gaston D., un commerçant qui vit dans le même quartier qu’elle. Leur relation amicale a mué pour devenir une relation amoureuse. Ils ont commencé à se fréquenter et à avoir des rapports intimes sans protection, confie-t-elle devant les enquêteurs. Elle a fini par contracter une grossesse.
‘’A la suite d’une grave maladie, je suis allée lui annoncer que je suis enceinte. Il a refusé de reconnaitre la paternité de mon enfant. Après avoir gardé ce bébé pendant des mois, dimanche dernier, j’ai senti de fortes douleurs dans mon ventre. N’en pouvant plus, je me suis rendue dans les toilettes où j’ai accouché. Ayant eu peur de la réaction de mon entourage et des membres de ma famille, j’ai enfoncé le nouveau-né dans la fosse septique, avant de retourner tranquillement dans ma chambre. C’est le mardi que les habitants du quartier ont découvert le corps du nouveau-né dans la fosse septique de notre domicile, au moment où j’étais partie à l’école’’.
De retour de l’école, elle a été interpellée par la police, avant d’être conduite au commissariat central. ‘’J’ai été confrontée à beaucoup de problèmes. Je ne voulais pas que mon entourage et mes parents soient au courant de ma grossesse. C’est le mobile de mon acte’’, a-t-elle confié aux hommes du commissaire Adramé Sarr.
‘’Je persistais toujours dans mes mensonges, car je ne voulais pas que cette grossesse soit au vu et su de tout le monde’’
Lors de son audition, poursuivent nos interlocuteurs, elle a soutenu n’avoir jamais été à l’hôpital pour faire des visites prénatales. Avant de poursuivre qu’elle savait bel et bien que cet acte est punissable, mais elle croyait ne pouvoir faire autrement, car son petit ami n’avait pas reconnu la paternité de cet enfant.
L’enquête des policiers a aussi montré que des ‘’badiénou gokh’’ étaient dans les dispositions de l’aider à avoir une grossesse sans complication, mais elle leur faisait croire qu’elle n’était pas enceinte. ‘’Je persistais toujours dans mes mensonges, car, je ne voulais pas que cette grossesse soit connue de tout le monde. Je reconnais les faits qui me sont reprochés et je demande pardon à la justice’’, a supplié la jeune fille.
Ainsi, au terme de sa période de garde-à -vue, elle a été déférée au parquet pour les faits d’infanticide.
Enquête