Mouhamadou Moustapha Ndiaye est un ingénieur qui a inventé une billetterie électronique. Cette invention permet l’impression des tickets de bus avec une précision sur le début et la fin des sections, améliorant, du coup, les recettes. Ainsi, le propriétaire de bus a non seulement la possibilité de localiser son bus à travers son téléphone portable ou son ordinateur mais aussi de vérifier le nombre de tickets vendus. Ce qui a considérablement augmenté les recettes journalières des propriétaires de bus.
À la barre, le directeur de Transpay, Mouhamadou Moustapha Ndiaye n’a pas manqué de tarir d’éloges à l’endroit de son ancien et jeune employé qu’il considère comme une tête bien faite en informatique. « Je le considère comme un génie. C’est pour éviter qu’il ait des problèmes avec l’unité de lutte contre la cybercriminalité que j’avais décidé de l’embaucher. J’avais voulu qu’il cesse de hacker pour ne pas s’attirer des ennuis. Ses copains m’ont confirmé que c’est lui qui est à l’origine des attaques de mes serveurs. Il m’a envoyé des logins et des captures d’écrans du système. Il avait hacké nos serveurs » a raconté à la barre le plaignant, rapporté par Le Témoin.
Poursuivant, le directeur général de Transpay a rappelé qu’une fois, Souleymane Fall était entré dans le système et a réussi à tout bloquer. Le prévenu lui avait fait comprendre à l’époque que c’était pour lui montrer que son système présentait des failles. C’est pourquoi lorsque, au mois de novembre dernier, le système a été paralysé durant cinq jours, son esprit s’est aussitôt tourné vers Souleymane Fall qui, entretemps a quitté l’entreprise. Une plainte contre X a été rédigée puis déposée au niveau de la Dic. Les hommes de l’art se sont introduits dans l’ordinateur du prévenu avant de découvrir que ce dernier a usé des numéros IP de ses deux serveurs pour ainsi finalement les bloquer. Occasionnant une perte sèche de plusieurs millions pour près de 1400 bus.
Pour sa part, Souleymane Fall a nié en bloc toutes ces accusations. « En 2018, j’étais dans son entreprise. Je suis entré dans ses serveurs et je lui avais expliqué qu’ils étaient vulnérables mais il n’a pas voulu comprendre. Les attaques dont il parle et qui font l’objet de mon arrestation ne proviennent pas de moi. Je n’ai rien à y voir. Je travaille dans une autre entreprise et je soutiens ma famille. Je n’ai rien fait de tout ce qu’on m’accuse » s’est-il défendu, selon nos confrères.
Selon Me Issakha Gueye de la partie civile le tribunal a affaire avec un sorcier du numérique, un garçon très doué dont les études se sont pourtant arrêtées au collège. « Il ne se souvient pas des chiffres de sa carte d’identité. Mais, il s’est intéressé aux chiffres de l’adresse IP de l’entreprise de Mouhamadou Moustapha Ndiaye. Il est une personne très dangereuse. C’est un intellectuel du millénaire. Il est un homme ingrat qui a profité de son statut pour s’introduire dans le système de l’entreprise du sieur Ndiaye. Le prévenu a été recommandé à ce dernier par un gradé de la gendarmerie. Il a attaqué le système informatique de la police et de la gendarmerie. C’est ce qui a été l’objet de sa première condamnation. Il a usé d’autres adresses IP pour avoir accès au système informatique de l’entreprise (...) Nous demandons la somme de 54 millions pour toutes causes de préjudices subies » a plaidé la robe noire.
Un an ferme requis contre le hacker
Pour sa part, le maitre des poursuites a requis un an d’emprisonnement ferme contre le génie de l’informatique. Selon le procureur, le prévenu ne peut plus bénéficier de l’article 704 qui l’avait fait sortir de prison. C’est pourquoi, il a requis un an ferme. Quant à l’avocat de la défense, il a estimé qu’il faut replacer les faits dans leur contexte. A l’en croire, les captures d’images présentées ont été envoyées en 2018. « On a attaqué le système par le compte d’un certain Abdel Kader Guèye. On n’a pas fait le link entre le prévenu et Abdel Kader Gueye aussi bien à la police qu’à la barre de votre tribunal. Il y a eu une différence entre les adresses IP retrouvées dans les machines du prévenu et celles de l’entreprise. On est en droit pénal et il n’y a pas suffisamment de preuves. Qui veut tuer son chien l’accuse de rage. Les faits sont clairs. Abdel Kader Gueye a perdu son ordinateur mais n’a pas porté plainte. Or, celui qui s’y connait en informatique peut l’user pour détruire le système informatique (...) C’est mon client qui nourrit sa famille aujourd’hui. Il est né en 1998. Il a contesté pour les faits bien qu’il ait reconnu ceux de 2018 mais il était encore jeune. Je sollicite de débouter les exigences de la partie civile » a-t-il soutenu. L’affaire est mise en délibéré pour le 18 décembre prochain, informe Le Témoin.
À la barre, le directeur de Transpay, Mouhamadou Moustapha Ndiaye n’a pas manqué de tarir d’éloges à l’endroit de son ancien et jeune employé qu’il considère comme une tête bien faite en informatique. « Je le considère comme un génie. C’est pour éviter qu’il ait des problèmes avec l’unité de lutte contre la cybercriminalité que j’avais décidé de l’embaucher. J’avais voulu qu’il cesse de hacker pour ne pas s’attirer des ennuis. Ses copains m’ont confirmé que c’est lui qui est à l’origine des attaques de mes serveurs. Il m’a envoyé des logins et des captures d’écrans du système. Il avait hacké nos serveurs » a raconté à la barre le plaignant, rapporté par Le Témoin.
Poursuivant, le directeur général de Transpay a rappelé qu’une fois, Souleymane Fall était entré dans le système et a réussi à tout bloquer. Le prévenu lui avait fait comprendre à l’époque que c’était pour lui montrer que son système présentait des failles. C’est pourquoi lorsque, au mois de novembre dernier, le système a été paralysé durant cinq jours, son esprit s’est aussitôt tourné vers Souleymane Fall qui, entretemps a quitté l’entreprise. Une plainte contre X a été rédigée puis déposée au niveau de la Dic. Les hommes de l’art se sont introduits dans l’ordinateur du prévenu avant de découvrir que ce dernier a usé des numéros IP de ses deux serveurs pour ainsi finalement les bloquer. Occasionnant une perte sèche de plusieurs millions pour près de 1400 bus.
Pour sa part, Souleymane Fall a nié en bloc toutes ces accusations. « En 2018, j’étais dans son entreprise. Je suis entré dans ses serveurs et je lui avais expliqué qu’ils étaient vulnérables mais il n’a pas voulu comprendre. Les attaques dont il parle et qui font l’objet de mon arrestation ne proviennent pas de moi. Je n’ai rien à y voir. Je travaille dans une autre entreprise et je soutiens ma famille. Je n’ai rien fait de tout ce qu’on m’accuse » s’est-il défendu, selon nos confrères.
Selon Me Issakha Gueye de la partie civile le tribunal a affaire avec un sorcier du numérique, un garçon très doué dont les études se sont pourtant arrêtées au collège. « Il ne se souvient pas des chiffres de sa carte d’identité. Mais, il s’est intéressé aux chiffres de l’adresse IP de l’entreprise de Mouhamadou Moustapha Ndiaye. Il est une personne très dangereuse. C’est un intellectuel du millénaire. Il est un homme ingrat qui a profité de son statut pour s’introduire dans le système de l’entreprise du sieur Ndiaye. Le prévenu a été recommandé à ce dernier par un gradé de la gendarmerie. Il a attaqué le système informatique de la police et de la gendarmerie. C’est ce qui a été l’objet de sa première condamnation. Il a usé d’autres adresses IP pour avoir accès au système informatique de l’entreprise (...) Nous demandons la somme de 54 millions pour toutes causes de préjudices subies » a plaidé la robe noire.
Un an ferme requis contre le hacker
Pour sa part, le maitre des poursuites a requis un an d’emprisonnement ferme contre le génie de l’informatique. Selon le procureur, le prévenu ne peut plus bénéficier de l’article 704 qui l’avait fait sortir de prison. C’est pourquoi, il a requis un an ferme. Quant à l’avocat de la défense, il a estimé qu’il faut replacer les faits dans leur contexte. A l’en croire, les captures d’images présentées ont été envoyées en 2018. « On a attaqué le système par le compte d’un certain Abdel Kader Guèye. On n’a pas fait le link entre le prévenu et Abdel Kader Gueye aussi bien à la police qu’à la barre de votre tribunal. Il y a eu une différence entre les adresses IP retrouvées dans les machines du prévenu et celles de l’entreprise. On est en droit pénal et il n’y a pas suffisamment de preuves. Qui veut tuer son chien l’accuse de rage. Les faits sont clairs. Abdel Kader Gueye a perdu son ordinateur mais n’a pas porté plainte. Or, celui qui s’y connait en informatique peut l’user pour détruire le système informatique (...) C’est mon client qui nourrit sa famille aujourd’hui. Il est né en 1998. Il a contesté pour les faits bien qu’il ait reconnu ceux de 2018 mais il était encore jeune. Je sollicite de débouter les exigences de la partie civile » a-t-il soutenu. L’affaire est mise en délibéré pour le 18 décembre prochain, informe Le Témoin.