VIPEOPLES.NET - Les prérogatives d’un Chef d‘Etat ressemblent aux voies du Seigneur. Elles paraissent parfois insondables, malgré les garde-fous. Quand on a appris que Macky avait pris sur lui la décision de ranger le dossier de Sindély Wade, tout le monde a ouvert de grands yeux, surpris, mais a tout de même encaissé. Seulement encaissé, on doit le préciser, car les arguments avancés pour l’abandon du dossier paraissent peu argumentés, légers, et en contradiction avec les règles de la bonne gouvernance, dans une affaire «Fesman» qui aura coûté plus de 80 milliards de F CFA au Trésor public. Sans compter près de 7 milliards de F CFA, représentant la contribution des autres Etats et organismes.
Alors, si cette bizarrerie est bien du Président de la République, nous on veut bien. Mais, cela n’ira pas sans nous rappeler les cas de plusieurs dignitaires libéraux qui dorment encore en prison, et qui n’ont pas moins de mérite que Miss Wade qu’on soupçonne de très grande prévarication financière.
Prenons l’affaire Ndongo Diaw, par exemple. Encore une fois, l’ancien boss de l’Artp aurait déposé une demande de liberté provisoire sur la table du doyen des juges, et le dossier serait entre les mains du Procureur. Il doit donner son avis avant que le juge d’instruction ne se prononce à son tour. Mais si l on considère que le sort du requérant et celui de Moustapha Yacine Guèye de Mtl sont étroitement liés, et que ce dernier hume l’air frais depuis le 9 janvier dernier, parce que le magistrat instructeur plus informé, en a décidé ainsi, il devient alors tout à fait normal que les conseillers de Ndongo Diaw espèrent sérieusement que cette fois-ci sera la bonne. Et ils ne seront pas les seuls.
Cheikh Ba
Alors, si cette bizarrerie est bien du Président de la République, nous on veut bien. Mais, cela n’ira pas sans nous rappeler les cas de plusieurs dignitaires libéraux qui dorment encore en prison, et qui n’ont pas moins de mérite que Miss Wade qu’on soupçonne de très grande prévarication financière.
Prenons l’affaire Ndongo Diaw, par exemple. Encore une fois, l’ancien boss de l’Artp aurait déposé une demande de liberté provisoire sur la table du doyen des juges, et le dossier serait entre les mains du Procureur. Il doit donner son avis avant que le juge d’instruction ne se prononce à son tour. Mais si l on considère que le sort du requérant et celui de Moustapha Yacine Guèye de Mtl sont étroitement liés, et que ce dernier hume l’air frais depuis le 9 janvier dernier, parce que le magistrat instructeur plus informé, en a décidé ainsi, il devient alors tout à fait normal que les conseillers de Ndongo Diaw espèrent sérieusement que cette fois-ci sera la bonne. Et ils ne seront pas les seuls.
Cheikh Ba