Imaginez le fait de se réveiller à 5h du matin chaque jour, de passer 24 ou 48h à l'hôpital, de payer les frais de transport de la maison à hôpital et vice versa, de louer une chambre, de boire et de manger loin de ses proches sans parler de la chaleur infernale que dégage les équipements de protection individuelle (EPI) et à la fin du mois, rien.
Ils estiment que les responsables sont vraiment méchants.
« Nous sommes fortement exposés, nous et nos familles. Et parmi nous, certains sont déjà infectés et sont actuellement dans leurs maisons en train de souffrir lentement sans aucune prise en charge si ce n'est pas par leurs propres moyens.
Nous courrons sans cesse derrière ces motivations. Mais, on a l'impression de courir derrière des charognards. Si devant les plateaux de télévision, ils sont des lions sur le terrain, on a l'impression d'avoir affaire à des camélions », regrettent-ils.
Costumes et cravates dans leurs bureaux climatisés contre EPI et bottes le tout dans un bain de sueurs, ils leur pourrissent la vie et sucent leur dignité... Certains d'entre eux, ont rallié une région à l'autre pour servir. Des jeunes ambitieux sans aucune autre source de financement pour qui, au lieu d'aider maintenant, c'est la famille, les amis qui les aident et cela, s’interrogent-ils, jusqu'au quand.
Si dans les autres pays le personnel de santé est mis à l'aise pour lutter contre la pandémie, le Sénégal par le biais de ces hommes politiques, accuse-t-on, met à nu, suce et déshonneure ses personnels. Que reste-t-il d'un homme si ce n'est pas son honneur, sa dignité.. ?
« Au Sénégal, tu es jeune, tu n'a pas d'emploi. Tu te formes, tu n'a pas de travail. Tu travailles, on te paye pas... Tant de frustrations jusqu'à quand ? », relèvent-ils.
Emploi des jeunes, chante-t-on. Mais, face à ces « dealers » qui n'ont pas hésité à s'enrichir avec la pandémie devant laquelle, la mort était si proche, l'avenir est plus que sombre.
Ils estiment que les responsables sont vraiment méchants.
« Nous sommes fortement exposés, nous et nos familles. Et parmi nous, certains sont déjà infectés et sont actuellement dans leurs maisons en train de souffrir lentement sans aucune prise en charge si ce n'est pas par leurs propres moyens.
Nous courrons sans cesse derrière ces motivations. Mais, on a l'impression de courir derrière des charognards. Si devant les plateaux de télévision, ils sont des lions sur le terrain, on a l'impression d'avoir affaire à des camélions », regrettent-ils.
Costumes et cravates dans leurs bureaux climatisés contre EPI et bottes le tout dans un bain de sueurs, ils leur pourrissent la vie et sucent leur dignité... Certains d'entre eux, ont rallié une région à l'autre pour servir. Des jeunes ambitieux sans aucune autre source de financement pour qui, au lieu d'aider maintenant, c'est la famille, les amis qui les aident et cela, s’interrogent-ils, jusqu'au quand.
Si dans les autres pays le personnel de santé est mis à l'aise pour lutter contre la pandémie, le Sénégal par le biais de ces hommes politiques, accuse-t-on, met à nu, suce et déshonneure ses personnels. Que reste-t-il d'un homme si ce n'est pas son honneur, sa dignité.. ?
« Au Sénégal, tu es jeune, tu n'a pas d'emploi. Tu te formes, tu n'a pas de travail. Tu travailles, on te paye pas... Tant de frustrations jusqu'à quand ? », relèvent-ils.
Emploi des jeunes, chante-t-on. Mais, face à ces « dealers » qui n'ont pas hésité à s'enrichir avec la pandémie devant laquelle, la mort était si proche, l'avenir est plus que sombre.