Condamné à mort pour blasphème en 2014, le blogueur mauritanien Mohamed Cheikh Ould Mkheïtir a « retrouvé la liberté », après plus de cinq ans de détention.
Il a rejoint le Sénégal quelques heures après sa libération. « C’était le « plus ancien journaliste-citoyen détenu en Afrique francophone », indique Reporters Sans Frontières.
« Contacté directement par RSF, il a remercié les organisations qui se sont mobilisées pour sa libération depuis près de 6 ans. »
Son avocate, Fatimata Mbaye, a confirmé que le blogueur avait été « libéré du lieu où il était en résidence surveillée », une forteresse de la capitale Nouakchott, selon un responsable mauritanien. Mais il n’est « pas entièrement libre de ses mouvements », a ajouté son avocate, en indiquant qu’il avait quitté Nouakchott.
Menaces
Ses parents, se sentant menacés, avaient quitté la Mauritanie en vendant leurs biens fin 2016, pour se rendre en France, en passant par le Sénégal, selon des sources familiales.
Détenu depuis janvier 2014, il avait été condamné à mort en décembre de la même année pour apostasie, son texte étant jugé blasphématoire envers le prophète de l’islam.
Cette peine avait été ramenée en appel à deux ans de prison en novembre 2017 pour tenir compte de son repentir et il aurait donc dû être immédiatement remis en liberté.
Mais la décision, jugée trop clémente, avait entraîné des manifestations pour réclamer son exécution, bien que la peine capitale n’ait plus été appliquée en Mauritanie depuis 1987.
M. Ould Mkheïtir était depuis lors maintenu en détention administrative, quasiment au secret, et les militants des droits de l’homme étaient « très inquiets de son état de santé physique et mentale », selon Amnesty International.
Avec BBC
Il a rejoint le Sénégal quelques heures après sa libération. « C’était le « plus ancien journaliste-citoyen détenu en Afrique francophone », indique Reporters Sans Frontières.
« Contacté directement par RSF, il a remercié les organisations qui se sont mobilisées pour sa libération depuis près de 6 ans. »
Son avocate, Fatimata Mbaye, a confirmé que le blogueur avait été « libéré du lieu où il était en résidence surveillée », une forteresse de la capitale Nouakchott, selon un responsable mauritanien. Mais il n’est « pas entièrement libre de ses mouvements », a ajouté son avocate, en indiquant qu’il avait quitté Nouakchott.
Menaces
Ses parents, se sentant menacés, avaient quitté la Mauritanie en vendant leurs biens fin 2016, pour se rendre en France, en passant par le Sénégal, selon des sources familiales.
Détenu depuis janvier 2014, il avait été condamné à mort en décembre de la même année pour apostasie, son texte étant jugé blasphématoire envers le prophète de l’islam.
Cette peine avait été ramenée en appel à deux ans de prison en novembre 2017 pour tenir compte de son repentir et il aurait donc dû être immédiatement remis en liberté.
Mais la décision, jugée trop clémente, avait entraîné des manifestations pour réclamer son exécution, bien que la peine capitale n’ait plus été appliquée en Mauritanie depuis 1987.
M. Ould Mkheïtir était depuis lors maintenu en détention administrative, quasiment au secret, et les militants des droits de l’homme étaient « très inquiets de son état de santé physique et mentale », selon Amnesty International.
Avec BBC