« Par la présente, j’informe mes camarades du Parti Socialiste aux Etats Unis de ma démission du parti. Une lettre formelle dans ce sens est en route pour Dakar, en ce moment même et sera sur le bureau du secrétaire Tanor Dieng.
Que le parti, et ses militants, se gardent donc désormais de tout contact avec moi, sous quelque forme que ce soit, aussi bien ici, qu’au Sénégal; car toute requête qui me sera fournie, recevra une réponse négative.
Je leur assure, que cette déchirante décision ne se fit pas sans une profonde réflexion, surtout après un si très long compagnonnage de 38 ans exactement; donc de longues années avant même l’adhésion de Tanor lui même, que nous avons devance dans le parti, mais que nous avons soutenu, dans tout ce qu’il initia dans le parti, aussi bien au Sénégal, que depuis notre venue aux Etats~Unis.
Le Socialisme et ses immenses vertus, que nous inculqua Senghor, fut la cause de notre attachement pour tous ceux qui lui succédèrent au sommet du parti.
Un tel héritage de grandeur idéologique ne peut pas subir le honteux massacre que lui fait Tanor en ce moment, et laisser tout militant honnête sans un sursaut d’horreur.
Respecter son leader est le premier devoir du militant, ce respect que moi et mes amis ne peuvent plus manifester pour quelqu’un qui, pour d’incompréhensibles raisons, s’allie aux plus méprisables forces ennemies de toute la nation ; pour soutenir les plus indignes et anti~patriotiques attitudes de ce président.
TANOR est un ami personnel, et peut~être le restera.
Toutefois, nous avons tous besoin; pour dormir la nuit; de ne jamais faire de si grossières concessions sur nos principes.
On ne peut pas en effet soutenir, un si grave acte de reniement et de trahison de 13 millions de citoyens; et continuer de se dire un respectable leader, surtout d’un si grand parti.
Ces 38 années de militantisme furent riches certes, mais surtout en enseignements de la part de tous les grands socialistes, qui me firent bénéficier de leur sagesse.
Ces grands, comme le professeur Assane Seck, mon maître, de qui apparemment le parti socialiste d’aujourd’hui ne garde presque plus rien; au vu des inqualifiables positions de son secrétaire sur la récente fracture historique; qui fait que ce peuple tout entier baisse actuellement la tete devant la planète entière.
Bonne chance.
Dieu bénisse le Sénégal. »
Almamy Abdoul Demba Tall http://www.sen-politik.com/
Que le parti, et ses militants, se gardent donc désormais de tout contact avec moi, sous quelque forme que ce soit, aussi bien ici, qu’au Sénégal; car toute requête qui me sera fournie, recevra une réponse négative.
Je leur assure, que cette déchirante décision ne se fit pas sans une profonde réflexion, surtout après un si très long compagnonnage de 38 ans exactement; donc de longues années avant même l’adhésion de Tanor lui même, que nous avons devance dans le parti, mais que nous avons soutenu, dans tout ce qu’il initia dans le parti, aussi bien au Sénégal, que depuis notre venue aux Etats~Unis.
Le Socialisme et ses immenses vertus, que nous inculqua Senghor, fut la cause de notre attachement pour tous ceux qui lui succédèrent au sommet du parti.
Un tel héritage de grandeur idéologique ne peut pas subir le honteux massacre que lui fait Tanor en ce moment, et laisser tout militant honnête sans un sursaut d’horreur.
Respecter son leader est le premier devoir du militant, ce respect que moi et mes amis ne peuvent plus manifester pour quelqu’un qui, pour d’incompréhensibles raisons, s’allie aux plus méprisables forces ennemies de toute la nation ; pour soutenir les plus indignes et anti~patriotiques attitudes de ce président.
TANOR est un ami personnel, et peut~être le restera.
Toutefois, nous avons tous besoin; pour dormir la nuit; de ne jamais faire de si grossières concessions sur nos principes.
On ne peut pas en effet soutenir, un si grave acte de reniement et de trahison de 13 millions de citoyens; et continuer de se dire un respectable leader, surtout d’un si grand parti.
Ces 38 années de militantisme furent riches certes, mais surtout en enseignements de la part de tous les grands socialistes, qui me firent bénéficier de leur sagesse.
Ces grands, comme le professeur Assane Seck, mon maître, de qui apparemment le parti socialiste d’aujourd’hui ne garde presque plus rien; au vu des inqualifiables positions de son secrétaire sur la récente fracture historique; qui fait que ce peuple tout entier baisse actuellement la tete devant la planète entière.
Bonne chance.
Dieu bénisse le Sénégal. »
Almamy Abdoul Demba Tall http://www.sen-politik.com/