Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, a salué, le 4 avril dernier, le travail que le Groupe de la Banque africaine de développement accomplit pour aider le continent à faire face à l’impact des défis économiques mondiaux. Selon un communiqué de presse, le dirigeant égyptien recevait, au Caire, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina.
Source : https://www.lejecos.com/Appui-a-l-Afrique-pour-fai...
M. Adesina a fait le déplacement en Égypte pour prendre connaissance des préparatifs des Assemblées annuelles 2023 du Groupe de la Banque, qui se tiennent du 22 au 26 mai dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh. Aux côtés des gouverneurs, des directeurs, des partenaires au développement et de la direction de la banque, pas moins de 13 chefs d’État et de gouvernement sont attendus à ces assemblées, pour discuter de la mobilisation des financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique.
L’Égypte se réjouit de poursuivre et renforcer sa coopération avec la banque dans divers secteurs du développement, a déclaré le président Al-Sissi.
La banque dit travailler en étroite collaboration avec l’Égypte pour mobiliser des financements internationaux en faveur du climat et ainsi relever les défis climatiques que connaît le pays, renforcer la résilience des systèmes vulnérables et promouvoir le développement durable. L’initiative Just Green Transition (« Une juste transition verte ») dispose d’une réserve de projets représentant 14,8 milliards de dollars américains d’investissements, pour s’attaquer aux liens indissolubles entre l’eau, l’alimentation et l’énergie.
«La Banque africaine de développement est chargée de piloter la mobilisation des financements pour les projets du pilier « eau ».  La banque a réuni 2,3 milliards de dollars, dépassant l’objectif initial de 1,4 milliard de dollars », a indiqué M. Adesina.
La banque soutient également des projets de dessalement de l’eau dans le pays.
Le président du Groupe de la Banque africaine de développement a salué les efforts énergiques que déploie l’Égypte pour tirer parti du financement du secteur privé dans le cadre d’initiatives de croissance verte. L’Égypte s’avère très vulnérable aux changements climatiques, en raison d’une topographie essentiellement aride.
Le gouvernement égyptien prévoit d’émettre une obligation verte sur les marchés de capitaux chinois d’ici à la fin du mois de juin 2023. L’obligation « Green Panda », d’une valeur nominale de 500 millions de dollars, sera émise en renminbi chinois.
« C’est la première fois qu’un pays africain va émettre une obligation sur les marchés de capitaux chinois », a souligné M. Adesina.
Le Conseil d’administration de la banque doit examiner dans les prochains mois la requête de l’Égypte, qui demande une garantie de crédit partielle de 345 millions de dollars pour appuyer l’émission de son obligation.
L’obligation « Green Panda » est la dernière d’une série d’obligations que l’Égypte a émises depuis 2020, date à laquelle elle a lancé son cadre de finance verte.
M. Adesina a également salué l’engagement de l’Égypte à accroître le rôle du secteur privé dans l’économie.
Au début de l’année, l’Égypte a lancé la privatisation de 32 entités publiques, qui devraient rapporter 40 milliards de dollars sur les quatre prochaines années pour réduire l’empreinte du secteur public dans l’économie et donner plus de latitude à la croissance du secteur privé.
En matière de nouveaux appuis financiers pour 2023, la banque devrait allouer un appui supplémentaire de 133 millions de dollars à l’Égypte pour faire face à l’instabilité macroéconomique causée par la persistance de la crise mondiale multiforme. L’année dernière, la banque lui avait accordé un soutien budgétaire de 272 millions de dollars.
Des infrastructures de qualité
Le président de la banque a rencontré, mercredi, le gouverneur du gouvernorat du Sinaï du Sud, le major général Khaled Fouda, qui a déclaré que la ville de Charm el-Cheikh était prête à accueillir les plus de 2 000 participants attendus aux Assemblées annuelles de la banque, au mois de mai.
M. Adesina a déclaré que les infrastructures et les installations que le gouvernement égyptien a mises en place à Charm el-Cheikh, qui avait accueilli la COP27 l’an dernier avec succès, faisaient forte impression.
« L’infrastructure que vous avez développée à Charm el-Cheikh est étonnante. La ville est en évolution permanente et place la croissance verte au cœur de son développement. C’est un exemple de la manière dont un financement réussi des municipalités et d’autres entités infranationales peut avoir un impact sur le développement socioéconomique, a déclaré M. Adesina. M. Adesina a également rencontré des diplomates représentant les pays actionnaires et les partenaires de développement de la banque au Caire. Il a réitéré l’engagement de la banque à soutenir les pays d’Afrique pour un développement accéléré, malgré les impacts des nombreux chocs économiques et des tensions géopolitiques.
« Nous évoluons dans un monde très complexe. Aussi, notre rôle, en tant que Banque africaine de développement, est-il d’aider à accélérer le développement des pays africains et nous sommes là pour aider les pays africains à faire face à la série de chocs, qu’il s’agisse du climat, de la dette, de se remettre de la pandémie de Covid-19, ou d’investir dans ce dont ils ont besoin pour la transformation structurelle de leurs économies », a réaffirmé M. Adesina.
Adou FAYE
L’Égypte se réjouit de poursuivre et renforcer sa coopération avec la banque dans divers secteurs du développement, a déclaré le président Al-Sissi.
La banque dit travailler en étroite collaboration avec l’Égypte pour mobiliser des financements internationaux en faveur du climat et ainsi relever les défis climatiques que connaît le pays, renforcer la résilience des systèmes vulnérables et promouvoir le développement durable. L’initiative Just Green Transition (« Une juste transition verte ») dispose d’une réserve de projets représentant 14,8 milliards de dollars américains d’investissements, pour s’attaquer aux liens indissolubles entre l’eau, l’alimentation et l’énergie.
«La Banque africaine de développement est chargée de piloter la mobilisation des financements pour les projets du pilier « eau ».  La banque a réuni 2,3 milliards de dollars, dépassant l’objectif initial de 1,4 milliard de dollars », a indiqué M. Adesina.
La banque soutient également des projets de dessalement de l’eau dans le pays.
Le président du Groupe de la Banque africaine de développement a salué les efforts énergiques que déploie l’Égypte pour tirer parti du financement du secteur privé dans le cadre d’initiatives de croissance verte. L’Égypte s’avère très vulnérable aux changements climatiques, en raison d’une topographie essentiellement aride.
Le gouvernement égyptien prévoit d’émettre une obligation verte sur les marchés de capitaux chinois d’ici à la fin du mois de juin 2023. L’obligation « Green Panda », d’une valeur nominale de 500 millions de dollars, sera émise en renminbi chinois.
« C’est la première fois qu’un pays africain va émettre une obligation sur les marchés de capitaux chinois », a souligné M. Adesina.
Le Conseil d’administration de la banque doit examiner dans les prochains mois la requête de l’Égypte, qui demande une garantie de crédit partielle de 345 millions de dollars pour appuyer l’émission de son obligation.
L’obligation « Green Panda » est la dernière d’une série d’obligations que l’Égypte a émises depuis 2020, date à laquelle elle a lancé son cadre de finance verte.
M. Adesina a également salué l’engagement de l’Égypte à accroître le rôle du secteur privé dans l’économie.
Au début de l’année, l’Égypte a lancé la privatisation de 32 entités publiques, qui devraient rapporter 40 milliards de dollars sur les quatre prochaines années pour réduire l’empreinte du secteur public dans l’économie et donner plus de latitude à la croissance du secteur privé.
En matière de nouveaux appuis financiers pour 2023, la banque devrait allouer un appui supplémentaire de 133 millions de dollars à l’Égypte pour faire face à l’instabilité macroéconomique causée par la persistance de la crise mondiale multiforme. L’année dernière, la banque lui avait accordé un soutien budgétaire de 272 millions de dollars.
Des infrastructures de qualité
Le président de la banque a rencontré, mercredi, le gouverneur du gouvernorat du Sinaï du Sud, le major général Khaled Fouda, qui a déclaré que la ville de Charm el-Cheikh était prête à accueillir les plus de 2 000 participants attendus aux Assemblées annuelles de la banque, au mois de mai.
M. Adesina a déclaré que les infrastructures et les installations que le gouvernement égyptien a mises en place à Charm el-Cheikh, qui avait accueilli la COP27 l’an dernier avec succès, faisaient forte impression.
« L’infrastructure que vous avez développée à Charm el-Cheikh est étonnante. La ville est en évolution permanente et place la croissance verte au cœur de son développement. C’est un exemple de la manière dont un financement réussi des municipalités et d’autres entités infranationales peut avoir un impact sur le développement socioéconomique, a déclaré M. Adesina. M. Adesina a également rencontré des diplomates représentant les pays actionnaires et les partenaires de développement de la banque au Caire. Il a réitéré l’engagement de la banque à soutenir les pays d’Afrique pour un développement accéléré, malgré les impacts des nombreux chocs économiques et des tensions géopolitiques.
« Nous évoluons dans un monde très complexe. Aussi, notre rôle, en tant que Banque africaine de développement, est-il d’aider à accélérer le développement des pays africains et nous sommes là pour aider les pays africains à faire face à la série de chocs, qu’il s’agisse du climat, de la dette, de se remettre de la pandémie de Covid-19, ou d’investir dans ce dont ils ont besoin pour la transformation structurelle de leurs économies », a réaffirmé M. Adesina.
Adou FAYE
Source : https://www.lejecos.com/Appui-a-l-Afrique-pour-fai...