Convaincus que le Sénégal est indivisible, des musulmans ont créé le concept «Ngalakh challenge» sur Facebook. Une plateforme où les internautes et autres bonnes volontés pourront participer au projet de collecte de fonds.
Dans une note, les initiateurs expliquent : «Cette année 2022, par la volonté de Dieu, les musulmans et les chrétiens vont partager les rigueurs et la foi du Carême et du Ramadan unis dans leurs croyances. Nous ouvrons une cagnotte Kopar express qui sera remise au Cardinal pour être distribuée dans les paroisses pour les familles chrétiennes».
D’habitude, ce sont les chrétiens qui offraient le Ngalakh à leurs parents et amis musulmans. Mais cette année, ce sont les musulmans qui vont les fêter à Pâques en leur offrant ce ngalakh pour leur manifester leur solidarité et leur besoin de vivre en harmonie dans la paix des cœurs.
Cette idée est, en effet, venue aux initiateurs, après la sortie malencontreuse de l’imam Lamine Sall, à l’encontre de la communauté chrétienne. Une sortie qui avait fait réagir l’Eglise qui, pour une première, a été plus que déterminée pour faire face à ceux qu’elle considère comme des «fossoyeurs» de la cohésion nationale.
«La préservation de notre cohésion nationale est un combat permanent face aux attaques multiples et répétées de notre vivre ensemble. Certains oublient que nos patronymes nous ont réunis dans nos religions différentes. On est des Ndiaye, des Diop, des Bâ, des Diouf, des Badji, des Wane, des Mendy, des Preira, etc. Et aucun de ces noms ne peut nous indiquer une appartenance religieuse», souligne les initiateurs.
La Nation sénégalaise, indiquent-ils, «s’est construite depuis trop longtemps pour qu’on puisse retourner en arrière. Nous avons eu l’intelligence de bâtir notre Nation en faisant de nos différences une force. Nous sommes unis et indivisibles».
Bes Bi
Dans une note, les initiateurs expliquent : «Cette année 2022, par la volonté de Dieu, les musulmans et les chrétiens vont partager les rigueurs et la foi du Carême et du Ramadan unis dans leurs croyances. Nous ouvrons une cagnotte Kopar express qui sera remise au Cardinal pour être distribuée dans les paroisses pour les familles chrétiennes».
D’habitude, ce sont les chrétiens qui offraient le Ngalakh à leurs parents et amis musulmans. Mais cette année, ce sont les musulmans qui vont les fêter à Pâques en leur offrant ce ngalakh pour leur manifester leur solidarité et leur besoin de vivre en harmonie dans la paix des cœurs.
Cette idée est, en effet, venue aux initiateurs, après la sortie malencontreuse de l’imam Lamine Sall, à l’encontre de la communauté chrétienne. Une sortie qui avait fait réagir l’Eglise qui, pour une première, a été plus que déterminée pour faire face à ceux qu’elle considère comme des «fossoyeurs» de la cohésion nationale.
«La préservation de notre cohésion nationale est un combat permanent face aux attaques multiples et répétées de notre vivre ensemble. Certains oublient que nos patronymes nous ont réunis dans nos religions différentes. On est des Ndiaye, des Diop, des Bâ, des Diouf, des Badji, des Wane, des Mendy, des Preira, etc. Et aucun de ces noms ne peut nous indiquer une appartenance religieuse», souligne les initiateurs.
La Nation sénégalaise, indiquent-ils, «s’est construite depuis trop longtemps pour qu’on puisse retourner en arrière. Nous avons eu l’intelligence de bâtir notre Nation en faisant de nos différences une force. Nous sommes unis et indivisibles».
Bes Bi