L'ex-dignitaire angolais était malade depuis de longues années, mais ces derniers mois sa santé s'était beaucoup dégradée. En juin, un quotidien portugais le disait « entre la vie et la mort ». Il est finalement décédé à Barcelone ce vendredi 8 juillet 2022.
« Le gouvernement angolais rapporte avec un sentiment de grande douleur et de consternation le décès » de M. dos Santos, affirme un court message publié par le gouvernement sur les réseaux sociaux, précisant que le décès est intervenu en fin de matinée.
« Zedu » comme on l’appelait, était parti de rien. Fils de Maçon, José Eduardo dos Santos a grandi dans le « barrio » de Sanbizanga, un bidonville de la capitale Luanda. Militant contre les colons portugais, il s’engage à seulement 19 ans dans le MPLA, avant de rejoindre la lutte armée.
À l’indépendance, en 1975, « Zedu » siège déjà au comité central du MPLA. Puis intègre le gouvernement, devient Premier ministre et enfin président en 1979, à la mort d’Agostinho Neto. Fin stratège, « Zedu » conservera, sans jamais être élu, les rênes du pouvoir pendant presque quatre décennies.
Rfi
« Le gouvernement angolais rapporte avec un sentiment de grande douleur et de consternation le décès » de M. dos Santos, affirme un court message publié par le gouvernement sur les réseaux sociaux, précisant que le décès est intervenu en fin de matinée.
« Zedu » comme on l’appelait, était parti de rien. Fils de Maçon, José Eduardo dos Santos a grandi dans le « barrio » de Sanbizanga, un bidonville de la capitale Luanda. Militant contre les colons portugais, il s’engage à seulement 19 ans dans le MPLA, avant de rejoindre la lutte armée.
À l’indépendance, en 1975, « Zedu » siège déjà au comité central du MPLA. Puis intègre le gouvernement, devient Premier ministre et enfin président en 1979, à la mort d’Agostinho Neto. Fin stratège, « Zedu » conservera, sans jamais être élu, les rênes du pouvoir pendant presque quatre décennies.
Rfi