Helena Savimbi, l'une des filles du chef rebelle, a déclaré à l'AFP que le gouvernement ne respectait pas les accords. "C'est la confusion totale", dit-elle. Le gouvernement a à son tour accusé l'Unita de ne pas avoir récupéré le corps mardi, comme convenu. Les rebelles de l'Unita, soutenus par les États-Unis et l'Afrique du Sud, ont combattu le MPLA angolais pendant 27 ans - l'un des plus longs conflits de la guerre froide. Savimbi a été tué dans une bataille avec les forces gouvernementales en 2002 et enterré dans la province de Moxico, dans l'est de l'Angola. Sa mort a conduit à un accord de paix et à l'inclusion des rebelles dans le processus politique.
En tant que principal parti d'opposition, l'Unita a fait campagne pour que Savimbi reçoive des funérailles dignes de ce nom. Le corps exhumé devait être remis mardi à Luena, la capitale de la province de Moxico. Mais selon un porte-parole de l'Unita, Alcides Sakala Simoes, le gouvernement a changé le plan "à la dernière minute", disant que le transfert aurait lieu à "Kuito et finalement Andulo" - deux villes du centre de l'Angola.
"Nous ne savons pas où se trouve le corps... ils essaient d'humilier l'Unita", a-t-il déclaré à l'AFP. "Cela n'aidera pas le processus de reconstruction nationale." Toutefois, le ministre d'État Pedro Sebastiao a rejeté ces accusations. "L'Unita a créé une impasse... Ils n'étaient pas présents à Luena" comme prévu, a-t-il dit à l'AFP. "En leur absence, nous avons laissé le corps dans une caserne militaire."
BBC
En tant que principal parti d'opposition, l'Unita a fait campagne pour que Savimbi reçoive des funérailles dignes de ce nom. Le corps exhumé devait être remis mardi à Luena, la capitale de la province de Moxico. Mais selon un porte-parole de l'Unita, Alcides Sakala Simoes, le gouvernement a changé le plan "à la dernière minute", disant que le transfert aurait lieu à "Kuito et finalement Andulo" - deux villes du centre de l'Angola.
"Nous ne savons pas où se trouve le corps... ils essaient d'humilier l'Unita", a-t-il déclaré à l'AFP. "Cela n'aidera pas le processus de reconstruction nationale." Toutefois, le ministre d'État Pedro Sebastiao a rejeté ces accusations. "L'Unita a créé une impasse... Ils n'étaient pas présents à Luena" comme prévu, a-t-il dit à l'AFP. "En leur absence, nous avons laissé le corps dans une caserne militaire."
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