Ces deux candidats ont fait un travail visible de recherches, mais aussi et surtout, de propositions concrètes sur l’utilisation de ces nouvelles ressources, principal enjeu de cette élection présidentielle. Si les compatriotes sénégalais se préoccupent réellement de la bonne maîtrise et de la gestion des importantes réserves de pétrole et de gaz qui devraient être exploitées sous peu de temps, ils devraient prêter attention aux deux seuls candidats qui sortent du lot, dans l’offre programmatique sur la question.
Le reste des autres candidats mentionnent à peine les hydrocarbures ou, pour certains, ne s’intéressent qu’à la rente qu’on peut en tirer et de la renégociation des contrats. Cela dénote du manque de prise en compte des enjeux que constituent ces ressources nouvelles, qui vont façonner à coup sûr, l’avenir du pays dans les 50 prochaines années.
En effet, le Sénégal va comptabiliser d’importantes réserves de gaz et de pétrole, qui pourraient l’aider à devenir un pays émergent, à l’image des pays du Golfe comme les Emirats arabes unis, le Qatar, etc. Mais pour ce faire, il lui faudra avoir un bon leader, comme le père de l’unité des Emirats arabes, Cheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan.
A mon humble avis, Mame Boye Diao a fait la meilleure offre qui m’est donnée à lire. Il s’est essayé à donner des estimations des réserves et des revenus, sans préciser la part du Sénégal dans le partage de la rente. Mais il a le mérite de cette documentation de base. L’autre point fort du candidat Mame Boye Diao, c’est qu’il affiche une très grande ambition, qui va au-delà de nos frontières.
En conclusion de cette partie de son programme réservée au pétrole et au gaz, Mame Boye Diao s’est montré plus ambitieux que tous les autres candidats, en envisageant un approvisionnement énergétique au Sénégal et dans l’espace l’Uemoa. Il parle dans son programme d’une autonomie stratégique, à travers des actions prioritaires. Il a proposé une série de mesures.
La seconde offre programmatique qui a séduit, c’est celle de Khalifa Sall. Dans sa présentation, il est revenu sur le dispositif légal partant de l’article 25 de la Constitution de 2016 attribuant les Ressources naturelles au Peuple, au nouveau Code pétrolier de 2019, aux lois sur le contenu local et sur la répartition des ressources financières tirées sur la commercialisation du pétrole et du gaz. Malgré cet effort de cadrage, les équipes du candidat Khalifa Sall n’ont pas intégré le code pétrolier de 1998, qui régit encore les contrats de découverte de Sangomar, Cayar et Saint Louis, en offshore profond.
Abordant le dispositif contractuel, Khalifa Sall n’a pas eu la bonne approche pour camper le décor du partage de production, en reprenant le cadrage des parts de Petrosen variant, selon le modèle du contrat d’Association, entre la société nationale et les compagnies. Il faut juste préciser que la fourchette de 10 à 20 %, ne concerne que la part de Petrosen dans les revenus du Contractant, qui partage à son tour avec l’Etat du Sénégal, du profit Oil. Khalifa Sall a aussi mentionné la clé de répartition des revenus, tels que prévus par la loi sans commentaire.
Pour le reste des candidats dont j’ai lu les programmes, aucun n’a pas donné au pétrole et au gaz, la place stratégique qu’il faut. C’est plutôt des évocations, éparses au fil des lignes et paragraphes, où on retrouve des points relatifs aux hydrocarbures.
Le reste des autres candidats mentionnent à peine les hydrocarbures ou, pour certains, ne s’intéressent qu’à la rente qu’on peut en tirer et de la renégociation des contrats. Cela dénote du manque de prise en compte des enjeux que constituent ces ressources nouvelles, qui vont façonner à coup sûr, l’avenir du pays dans les 50 prochaines années.
En effet, le Sénégal va comptabiliser d’importantes réserves de gaz et de pétrole, qui pourraient l’aider à devenir un pays émergent, à l’image des pays du Golfe comme les Emirats arabes unis, le Qatar, etc. Mais pour ce faire, il lui faudra avoir un bon leader, comme le père de l’unité des Emirats arabes, Cheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan.
A mon humble avis, Mame Boye Diao a fait la meilleure offre qui m’est donnée à lire. Il s’est essayé à donner des estimations des réserves et des revenus, sans préciser la part du Sénégal dans le partage de la rente. Mais il a le mérite de cette documentation de base. L’autre point fort du candidat Mame Boye Diao, c’est qu’il affiche une très grande ambition, qui va au-delà de nos frontières.
En conclusion de cette partie de son programme réservée au pétrole et au gaz, Mame Boye Diao s’est montré plus ambitieux que tous les autres candidats, en envisageant un approvisionnement énergétique au Sénégal et dans l’espace l’Uemoa. Il parle dans son programme d’une autonomie stratégique, à travers des actions prioritaires. Il a proposé une série de mesures.
La seconde offre programmatique qui a séduit, c’est celle de Khalifa Sall. Dans sa présentation, il est revenu sur le dispositif légal partant de l’article 25 de la Constitution de 2016 attribuant les Ressources naturelles au Peuple, au nouveau Code pétrolier de 2019, aux lois sur le contenu local et sur la répartition des ressources financières tirées sur la commercialisation du pétrole et du gaz. Malgré cet effort de cadrage, les équipes du candidat Khalifa Sall n’ont pas intégré le code pétrolier de 1998, qui régit encore les contrats de découverte de Sangomar, Cayar et Saint Louis, en offshore profond.
Abordant le dispositif contractuel, Khalifa Sall n’a pas eu la bonne approche pour camper le décor du partage de production, en reprenant le cadrage des parts de Petrosen variant, selon le modèle du contrat d’Association, entre la société nationale et les compagnies. Il faut juste préciser que la fourchette de 10 à 20 %, ne concerne que la part de Petrosen dans les revenus du Contractant, qui partage à son tour avec l’Etat du Sénégal, du profit Oil. Khalifa Sall a aussi mentionné la clé de répartition des revenus, tels que prévus par la loi sans commentaire.
Pour le reste des candidats dont j’ai lu les programmes, aucun n’a pas donné au pétrole et au gaz, la place stratégique qu’il faut. C’est plutôt des évocations, éparses au fil des lignes et paragraphes, où on retrouve des points relatifs aux hydrocarbures.