Les deux hommes précités qui nient toujours les faits qui leur sont reprochés, continuent de subir les conséquences d’une privation de leurs droits civiques. Ils n’ont pas pu être candidats à l’élection présidentielle de 2019. En effet, l’annonce du projet d’amnistie a suscité de nombreuses réactions de la part de l’opposition, des observateurs de la scène politique et même du camp du pouvoir.
Des proches de Karim Wade disent préférer une révision du procès plutôt que d’une mesure d’amnistie. Pour certains observateurs, dans la volonté de décrispation de l’espace politique avec la réintégration de Khalifa Sall et Karim Wade dans le jeu politique pour les prochaines échéances électorales, se cachent plusieurs enjeux inavoués.
En tout état de cause, la loi d’amnistie envisagée par le Président de la République dans le but de rétablir les droits de vote de Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall est perdue dans les dédales du palais depuis lors.
Le projet de loi qui devrait aboutir à une reconfiguration du champ politique au Sénégal, connait un retard à moins d’un an de la prochaine présidentielle fixée au dimanche 25 février 2024 alors que les déclarations de candidatures se multiplient du côté de l’opposition. Bien qu’il ne soit pas encore éligible, Khalifa Sall a engagé la conquête du pouvoir pour 2024.
Il a d’ailleurs déroulé une tournée « Mottali Yéené » au Sénégal et dans la diaspora en perspective de l’élection présidentielle. Quant à Karim Wade, il est toujours exilé au Qatar.
Sud quotidien
Des proches de Karim Wade disent préférer une révision du procès plutôt que d’une mesure d’amnistie. Pour certains observateurs, dans la volonté de décrispation de l’espace politique avec la réintégration de Khalifa Sall et Karim Wade dans le jeu politique pour les prochaines échéances électorales, se cachent plusieurs enjeux inavoués.
En tout état de cause, la loi d’amnistie envisagée par le Président de la République dans le but de rétablir les droits de vote de Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall est perdue dans les dédales du palais depuis lors.
Le projet de loi qui devrait aboutir à une reconfiguration du champ politique au Sénégal, connait un retard à moins d’un an de la prochaine présidentielle fixée au dimanche 25 février 2024 alors que les déclarations de candidatures se multiplient du côté de l’opposition. Bien qu’il ne soit pas encore éligible, Khalifa Sall a engagé la conquête du pouvoir pour 2024.
Il a d’ailleurs déroulé une tournée « Mottali Yéené » au Sénégal et dans la diaspora en perspective de l’élection présidentielle. Quant à Karim Wade, il est toujours exilé au Qatar.
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