Le Conseil de l’Ordre national des experts comptables et comptables agréés (Onecca) du Sénégal a lancé, mardi 5 décembre à Dakar, son premier « Certificat pratique, professionnel en comptabilité et finance » (CPPCF-1).
Le président de l’Onecca a souligné que ce certificat a pour but d’améliorer les compétences pratiques des diplômés de BTS, DUT, et licence en comptabilité et finance ou tout autre diplôme admis en équivalence mais aussi des techniciens comptables en activité pour répondre aux besoins des cabinets comptables et de tous les secteurs : public, parapublic et privé.
Mor Dieng, en l’occurrence, annonce que les techniciens certifiés dans ce programme seront proposés pour être enrôlés dans les Centres de gestion agréés (Cga) prévus par l’Onecca sur toute l’étendue du territoire national pour une plus grande fiabilité de l’information comptable et financière.
Selon lui, les enseignements sont principalement dispensés par des Experts-comptables sur une durée de neuf (09) mois dont six (06) mois de pratiques en cabinet d’expertise comptable ou en entreprise. En ce sens, il a indiqué que l’approche adoptée privilégie les réalités pratiques de la profession comptable.
M. Dieng soutient dans la foulée que le programme est d’une importance capitale en termes d’employabilité pour les jeunes mais aussi pour l’amélioration de l’environnement économique au Sénégal.
Le président de l’Onecca a décerné une mention spéciale au gouvernement autrichien pour « le financement du programme et sa compréhension de l’équation fondamentale à résoudre en Afrique : la formation pratique et l’emploi des jeunes ». Le programme enregistre une contribution du gouvernement autrichien à hauteur de 3 millions d’euros.
L’ambassadrice de l’Autriche à Dakar rappelle que son pays « a, depuis des années, compris l’importance d’une information financière de très bonne qualité ».
C’est pourquoi, a dit Mme Ursula Fuhringer, à l’instar de ce qu’elle accomplit en termes de développement des compétences liées à la comptabilité et la finance, notamment en Europe et en Asie centrale, la coopération autrichienne prend, également, pour priorité le continent africain.
La cheffe de la diplomatie autrichienne à Dakar a ajouté que c’est en ce sens que son pays a décidé en 2018 de soutenir le Fase, un programme qui répond aux besoins de l’Afrique en matière de connaissances de base dans les domaines de la comptabilité, de la gestion de la trésorerie et de la tenue des comptes.
Elle souligne, à cet égard, que l’élaboration et l’application de normes comptables fiables pour les secteurs publics et privés jouent un rôle important en ce sens, qu’elles contribuent à la transparence grâce à des informations financières plus comparables et de meilleure qualité ; à la responsabilisation en comblant le fossé informationnel entre les bailleurs de fonds et les emprunteurs et enfin à l’efficience en soutenant les investisseurs et les décideurs politiques dans la prise de décisions bien réfléchies.
Le représentant de la Banque mondiale (Bm) a félicité le ministère autrichien en charge des Finances d'avoir financé cette initiative, dans le cadre de l’amélioration des compétences fondamentales en comptabilité et en gestion financière (Fase).
Gael Raballand a confié que l’introduction de ce certificat ne pouvait pas arriver à un moment plus opportun. Pour lui, ce certificat « est la clé de l'émergence d'une vague de techniciens comptables compétents qui seront le moteur des réformes entreprises par le gouvernement du Sénégal ».
Grâce à leur expertise, a-t-il dit, nous « pourrons relancer la croissance et la propulser sur sa trajectoire d'avant la pandémie ». Les investissements dans le développement du capital humain par l’éducation sont intrinsèquement importants pour la productivité, stimulant la compétitivité et augmentant la résilience et la durabilité dans un contexte de risques croissants.
M. Raballand fait savoir que cette initiative novatrice, financée par le ministère autrichien des finances et exécutée par la Banque mondiale, a un double objectif.
D'une part, « elle vise à renforcer les compétences des titulaires d'un diplôme universitaire de technologie (DUT), d'un brevet de technicien supérieur (BTS) et d'une licence en comptabilité, en améliorant leur employabilité et leurs perspectives de carrière ».
Deuxièmement, « elle joue un rôle essentiel dans l'augmentation du nombre de techniciens comptables qualifiés en Afrique, apportant ainsi une contribution significative à l'économie de la région ».
La cérémonie de lancement a été présidée par Jean Koné qui a représenté le ministre sénégalais en charge des finances et du budget. M. Koné a renseigné que le programme Fase constitue un exemple de synergie d’action autour d’une priorité gouvernementale à travers la valorisation du capital humain.
Pour lui, le ministère en charge des finances et du budget voit, en ce programme, une excellente occasion de renforcer les moyens à mobiliser pour la formalisation de l’économie dite informelle.
A l’en croire, aucune bataille pour la participation financière responsable au financement des politiques publiques ne peut se gagner sans les comptables et les experts-comptables. Il a, à ce titre, confié que le ministère en charge des finances se tiendra toujours à côté de l’Onecca pour toutes les actions tendant à renforcer le rôle des comptables.
La salle qui a abrité la cérémonie de lancement a vibré au rythme de la comptabilité et de la finance avec une forte mobilisation des étudiants des écoles de formation spécialisées qui bénéficieraient de l’appui du Fonds de formation professionnelle et technique (3Ftp) dont la directrice Sophie Diallo évalue la contribution à hauteur de 53% du coût de la formation.
Bassirou MBAYE
Mor Dieng, en l’occurrence, annonce que les techniciens certifiés dans ce programme seront proposés pour être enrôlés dans les Centres de gestion agréés (Cga) prévus par l’Onecca sur toute l’étendue du territoire national pour une plus grande fiabilité de l’information comptable et financière.
Selon lui, les enseignements sont principalement dispensés par des Experts-comptables sur une durée de neuf (09) mois dont six (06) mois de pratiques en cabinet d’expertise comptable ou en entreprise. En ce sens, il a indiqué que l’approche adoptée privilégie les réalités pratiques de la profession comptable.
M. Dieng soutient dans la foulée que le programme est d’une importance capitale en termes d’employabilité pour les jeunes mais aussi pour l’amélioration de l’environnement économique au Sénégal.
Le président de l’Onecca a décerné une mention spéciale au gouvernement autrichien pour « le financement du programme et sa compréhension de l’équation fondamentale à résoudre en Afrique : la formation pratique et l’emploi des jeunes ». Le programme enregistre une contribution du gouvernement autrichien à hauteur de 3 millions d’euros.
L’ambassadrice de l’Autriche à Dakar rappelle que son pays « a, depuis des années, compris l’importance d’une information financière de très bonne qualité ».
C’est pourquoi, a dit Mme Ursula Fuhringer, à l’instar de ce qu’elle accomplit en termes de développement des compétences liées à la comptabilité et la finance, notamment en Europe et en Asie centrale, la coopération autrichienne prend, également, pour priorité le continent africain.
La cheffe de la diplomatie autrichienne à Dakar a ajouté que c’est en ce sens que son pays a décidé en 2018 de soutenir le Fase, un programme qui répond aux besoins de l’Afrique en matière de connaissances de base dans les domaines de la comptabilité, de la gestion de la trésorerie et de la tenue des comptes.
Elle souligne, à cet égard, que l’élaboration et l’application de normes comptables fiables pour les secteurs publics et privés jouent un rôle important en ce sens, qu’elles contribuent à la transparence grâce à des informations financières plus comparables et de meilleure qualité ; à la responsabilisation en comblant le fossé informationnel entre les bailleurs de fonds et les emprunteurs et enfin à l’efficience en soutenant les investisseurs et les décideurs politiques dans la prise de décisions bien réfléchies.
Le représentant de la Banque mondiale (Bm) a félicité le ministère autrichien en charge des Finances d'avoir financé cette initiative, dans le cadre de l’amélioration des compétences fondamentales en comptabilité et en gestion financière (Fase).
Gael Raballand a confié que l’introduction de ce certificat ne pouvait pas arriver à un moment plus opportun. Pour lui, ce certificat « est la clé de l'émergence d'une vague de techniciens comptables compétents qui seront le moteur des réformes entreprises par le gouvernement du Sénégal ».
Grâce à leur expertise, a-t-il dit, nous « pourrons relancer la croissance et la propulser sur sa trajectoire d'avant la pandémie ». Les investissements dans le développement du capital humain par l’éducation sont intrinsèquement importants pour la productivité, stimulant la compétitivité et augmentant la résilience et la durabilité dans un contexte de risques croissants.
M. Raballand fait savoir que cette initiative novatrice, financée par le ministère autrichien des finances et exécutée par la Banque mondiale, a un double objectif.
D'une part, « elle vise à renforcer les compétences des titulaires d'un diplôme universitaire de technologie (DUT), d'un brevet de technicien supérieur (BTS) et d'une licence en comptabilité, en améliorant leur employabilité et leurs perspectives de carrière ».
Deuxièmement, « elle joue un rôle essentiel dans l'augmentation du nombre de techniciens comptables qualifiés en Afrique, apportant ainsi une contribution significative à l'économie de la région ».
La cérémonie de lancement a été présidée par Jean Koné qui a représenté le ministre sénégalais en charge des finances et du budget. M. Koné a renseigné que le programme Fase constitue un exemple de synergie d’action autour d’une priorité gouvernementale à travers la valorisation du capital humain.
Pour lui, le ministère en charge des finances et du budget voit, en ce programme, une excellente occasion de renforcer les moyens à mobiliser pour la formalisation de l’économie dite informelle.
A l’en croire, aucune bataille pour la participation financière responsable au financement des politiques publiques ne peut se gagner sans les comptables et les experts-comptables. Il a, à ce titre, confié que le ministère en charge des finances se tiendra toujours à côté de l’Onecca pour toutes les actions tendant à renforcer le rôle des comptables.
La salle qui a abrité la cérémonie de lancement a vibré au rythme de la comptabilité et de la finance avec une forte mobilisation des étudiants des écoles de formation spécialisées qui bénéficieraient de l’appui du Fonds de formation professionnelle et technique (3Ftp) dont la directrice Sophie Diallo évalue la contribution à hauteur de 53% du coût de la formation.
Bassirou MBAYE