La Directrice de la promotion des droits et de la protection des enfants (Dpdpe), Diéguy Diop Fall, a annoncé mardi, à Dakar, la mise en œuvre d’un plan d’actions visant à éradiquer les mariages précoces au Sénégal.
S’exprimant lors de l’atelier de validation du plan d’actions national pour l’abandon des mariages d’enfants, Mme Fall a rappelé que sa direction a organisé des rencontres, des échanges, des tables-rondes et ateliers avec l’ensemble des acteurs, dont les Comités départementaux de la protection de l’enfant (Cdpe).
Elle a rappelé que «le mariage précoce des enfants a un ancrage socioculturel». «C’est un combat de sensibilisation, de communication, qu’on ne cessera de mener envers la communauté sénégalaise, dans l’intérêt de l’enfant», a-t-elle estimé. Selon elle, le Sénégal s’est engagé à coordonner et accélérer les efforts pour mettre fin aux mariages des enfants, conformément à l’Agenda 2063 de l’Union africaine. «La lutte contre les injustices sociales et l’amélioration des conditions de vie des populations, notamment des couches vulnérables, demeurent une priorité pour le gouvernement (…)», a expliqué Diéguy Diop Fall. Elle précise que l’objectif du combat mené est de diminuer de 26 à 20%, les mariages précoces au Sénégal d’ici 2035.
Elle a rappelé qu’un programme de retrait et de réinsertion des enfants de la rue a été mis en place pour éradiquer la mendicité au Sénégal. D’autres acteurs ont pris part à cet atelier, qui coïncide avec la Semaine nationale de l’enfant, célébrée du 16 au 23 juin.
Marie Thérèse Sambou, la représentante de la Coalition nationale de l’abandon des mariages d’enfants (Coname), a indiqué que son organisation veut que d’ici 2030, «les mariages d’enfants deviennent une pratique révolue au Sénégal». Les filles doivent réaliser leur potentiel dans la dignité, avec le soutien de leur famille et de leur communauté, et être protégées par un cadre législatif et réglementaire favorable, à travers le relèvement de l’âge du mariage des filles à 18 ans, a-t-elle plaidé. «Le mariage d’enfants a des conséquences graves sur la santé. Il est un frein à l’éducation des enfants et peut mettre en péril la vie des très jeunes filles qui sont mariées (…) et meurent des suites de couches», a déploré à l’Aps, Ndèye Soukeyna Ndao, représentante de l’Unicef.
«Il faut s’assurer que tous les enfants aient la chance d’arriver à l’âge adulte et d’exercer leur plein potentiel, avec une implication des communautés à la base, des hommes, des jeunes, des femmes et leaders religieux, pour qu’ils comprennent que le mariage précoce n’est pas ce qu’il y a de mieux pour les enfants», a-t-elle dit.
S’exprimant lors de l’atelier de validation du plan d’actions national pour l’abandon des mariages d’enfants, Mme Fall a rappelé que sa direction a organisé des rencontres, des échanges, des tables-rondes et ateliers avec l’ensemble des acteurs, dont les Comités départementaux de la protection de l’enfant (Cdpe).
Elle a rappelé que «le mariage précoce des enfants a un ancrage socioculturel». «C’est un combat de sensibilisation, de communication, qu’on ne cessera de mener envers la communauté sénégalaise, dans l’intérêt de l’enfant», a-t-elle estimé. Selon elle, le Sénégal s’est engagé à coordonner et accélérer les efforts pour mettre fin aux mariages des enfants, conformément à l’Agenda 2063 de l’Union africaine. «La lutte contre les injustices sociales et l’amélioration des conditions de vie des populations, notamment des couches vulnérables, demeurent une priorité pour le gouvernement (…)», a expliqué Diéguy Diop Fall. Elle précise que l’objectif du combat mené est de diminuer de 26 à 20%, les mariages précoces au Sénégal d’ici 2035.
Elle a rappelé qu’un programme de retrait et de réinsertion des enfants de la rue a été mis en place pour éradiquer la mendicité au Sénégal. D’autres acteurs ont pris part à cet atelier, qui coïncide avec la Semaine nationale de l’enfant, célébrée du 16 au 23 juin.
Marie Thérèse Sambou, la représentante de la Coalition nationale de l’abandon des mariages d’enfants (Coname), a indiqué que son organisation veut que d’ici 2030, «les mariages d’enfants deviennent une pratique révolue au Sénégal». Les filles doivent réaliser leur potentiel dans la dignité, avec le soutien de leur famille et de leur communauté, et être protégées par un cadre législatif et réglementaire favorable, à travers le relèvement de l’âge du mariage des filles à 18 ans, a-t-elle plaidé. «Le mariage d’enfants a des conséquences graves sur la santé. Il est un frein à l’éducation des enfants et peut mettre en péril la vie des très jeunes filles qui sont mariées (…) et meurent des suites de couches», a déploré à l’Aps, Ndèye Soukeyna Ndao, représentante de l’Unicef.
«Il faut s’assurer que tous les enfants aient la chance d’arriver à l’âge adulte et d’exercer leur plein potentiel, avec une implication des communautés à la base, des hommes, des jeunes, des femmes et leaders religieux, pour qu’ils comprennent que le mariage précoce n’est pas ce qu’il y a de mieux pour les enfants», a-t-elle dit.