Au lendemain du scandale financier qui avait éclaboussé le consulat général du Sénégal à Milan, en Italie, le président de la République Macky Sall avait ordonné au ministre des Affaires étrangères ainsi qu’à ceux du Budget et de la Fonction publique d’engager le recensement exhaustif du patrimoine de l’Etat à l’étranger. Le chef de l’Etat avait également demandé, d’après un communiqué du Conseil des ministres, l’audit de la gestion des personnels dans les chancelleries.
C’est justement ce que « Le Témoin » n’a eu de cesse de réclamer pendant des années tout en dénonçant la pagaille qui règne à l’ambassade du Sénégal à Washington/Dc (Usa) qui se trouve être la destination privilégiée du clientélisme politique ou parental du régime APR/Benno.
Sur les rives du Potomac, la chancellerie de notre ambassade croule sous le poids des recrutés locaux et des diplomates fantômes. Une situation qui a empiré, hélas, depuis l’arrivée de Me Aissata Tall Sall à la tête du ministère des Affaires étrangères.
Pour preuve, au niveau de l’ambassade du Sénégal à Washington/Dc, le personnel sénégalais recruté localement a pratiquement chassé tous les diplomates de carrière. Pour mieux comprendre ce dont il s’agit, « Le Témoin » vous fait revisiter le décret n° 2002-21 du 18 Janvier 2002 fixant la durée des affectations des agents de l’Etat à l’étranger.
Dans son article premier, il est dit que la durée de séjour des agents affectés dans les ambassades, consulats et autres représentations sénégalaises à l’extérieur est fixée à cinq ans maximum, sans exception. Pour faire respecter ce décret, tous les diplomates et agents affectés à l’ambassade du Sénégal à Washington, par exemple, ont été rappelés au bout de trois (03) ou cinq ans (05). Tous pour fin de séjour. « Washington-Tampi » !
Pendant ce temps, certains recrutés locaux n’ayant aucune qualification professionnelle ont vu leur contrat prolongé. Passe encore s’ils n’occupaient que de emplois subalternes ! Malheureusement, il se trouve que ces « diplomates » recrutés sur place aux Usa occupent souvent des postes/clés destinés à des diplomates de carrière.
L’exemple de Mme B.G « chargée des affaires religieuses » et que nous avions déjà évoqué fait toujours grand bruit à Washington ! Non seulement Son Excellence l’ambassadeur Mansour Elimane Kane lui a taillé ce poste pour consolider son salaire, mais encore son contrat a été prolongé…indéfiniment.
Tout aussi heureuse, Mme K. W, charmante secrétaire de direction, dont le contrat a été prolongé. Depuis 2015, cette dame occupe un poste de consul qui devrait dans les normes être occupé par un diplomate de carrière. Ce, compte tenu de la position stratégique de l’ambassade du Sénégal à Washington dans notre dispositif diplomatique. Depuis l’arrivée de Me Aïssata Tall Sall, originaire du même département (Podor) que notre ambassadeur à Washington, le personnel local en provenance de cette partie du Fouta a gonflé.
En tout cas, il s’est étoffé d’une demi-douzaine de recrutés locaux « mbimi ». C’est du moins ce que prétendent les diplomates de carrière ! Naturellement, le budget national souffre de façon irrationnelle de cette situation compte tenu de la masse salariale destinée à des gens sans bureau, ni activité. Des gens qui n’ont pour seul mérite d’appartenir à des familles de ministres, de marabouts ou d’autorités politiques. En tout cas dans cette ambassade, le « Washington-Tampi » est l’expression diplomatique la mieux partagée !
Le Témoin
C’est justement ce que « Le Témoin » n’a eu de cesse de réclamer pendant des années tout en dénonçant la pagaille qui règne à l’ambassade du Sénégal à Washington/Dc (Usa) qui se trouve être la destination privilégiée du clientélisme politique ou parental du régime APR/Benno.
Sur les rives du Potomac, la chancellerie de notre ambassade croule sous le poids des recrutés locaux et des diplomates fantômes. Une situation qui a empiré, hélas, depuis l’arrivée de Me Aissata Tall Sall à la tête du ministère des Affaires étrangères.
Pour preuve, au niveau de l’ambassade du Sénégal à Washington/Dc, le personnel sénégalais recruté localement a pratiquement chassé tous les diplomates de carrière. Pour mieux comprendre ce dont il s’agit, « Le Témoin » vous fait revisiter le décret n° 2002-21 du 18 Janvier 2002 fixant la durée des affectations des agents de l’Etat à l’étranger.
Dans son article premier, il est dit que la durée de séjour des agents affectés dans les ambassades, consulats et autres représentations sénégalaises à l’extérieur est fixée à cinq ans maximum, sans exception. Pour faire respecter ce décret, tous les diplomates et agents affectés à l’ambassade du Sénégal à Washington, par exemple, ont été rappelés au bout de trois (03) ou cinq ans (05). Tous pour fin de séjour. « Washington-Tampi » !
Pendant ce temps, certains recrutés locaux n’ayant aucune qualification professionnelle ont vu leur contrat prolongé. Passe encore s’ils n’occupaient que de emplois subalternes ! Malheureusement, il se trouve que ces « diplomates » recrutés sur place aux Usa occupent souvent des postes/clés destinés à des diplomates de carrière.
L’exemple de Mme B.G « chargée des affaires religieuses » et que nous avions déjà évoqué fait toujours grand bruit à Washington ! Non seulement Son Excellence l’ambassadeur Mansour Elimane Kane lui a taillé ce poste pour consolider son salaire, mais encore son contrat a été prolongé…indéfiniment.
Tout aussi heureuse, Mme K. W, charmante secrétaire de direction, dont le contrat a été prolongé. Depuis 2015, cette dame occupe un poste de consul qui devrait dans les normes être occupé par un diplomate de carrière. Ce, compte tenu de la position stratégique de l’ambassade du Sénégal à Washington dans notre dispositif diplomatique. Depuis l’arrivée de Me Aïssata Tall Sall, originaire du même département (Podor) que notre ambassadeur à Washington, le personnel local en provenance de cette partie du Fouta a gonflé.
En tout cas, il s’est étoffé d’une demi-douzaine de recrutés locaux « mbimi ». C’est du moins ce que prétendent les diplomates de carrière ! Naturellement, le budget national souffre de façon irrationnelle de cette situation compte tenu de la masse salariale destinée à des gens sans bureau, ni activité. Des gens qui n’ont pour seul mérite d’appartenir à des familles de ministres, de marabouts ou d’autorités politiques. En tout cas dans cette ambassade, le « Washington-Tampi » est l’expression diplomatique la mieux partagée !
Le Témoin