La souveraineté alimentaire en Afrique de l’Ouest face à la crise Ukrainienne, était hier au centre des débats de l’assemblée générale constitutive de la Confédération ouest africaine de la boulangerie et de la pâtisserie (Coabp). Le président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs) et ses collègues des 8 pays africains de l’Uemoa, se sont, en effet, retrouvés pour trouver des alternatives à la filière boulangère.
«Face à la crise ukrainienne, on est dans l’obligation de trouver des solutions alternatives pour donner à nos gouvernements, une nouvelle politique», a dit Amadou Gaye. Et en marge de cette rencontre, il n’a pas manqué de revenir sur le prix du pain.
«Tant que l’Etat du Sénégal continuera la subvention, il n’y aura pas de hausse. Mais si la subvention saute, les Sénégalais devront s’attendre à une hausse du prix du pain», a ajouté M. Gaye.
Le président des boulangers du Sénégal a, par ailleurs, expliqué qu’«avec la flambée des prix, aucun Etat ne pourra tenir. Donc, il faut s’attendre bientôt à la flambée des prix au Sénégal». Il a ainsi donné l’exemple du Bénin, où le sac de farine se vend à 27 000 FCfa, alors qu’au Sénégal, nous sommes à 19 300 FCfa.
Si cela est possible, dit-il, «c’est parce qu’aujourd’hui, le gouvernement du Sénégal a fait une intervention de subvention. Et cela ne peut pas continuer éternellement». Une occasion pour Amadou Gaye d’ironiser et d’appeler les Sénégalais à aller vers la substitution. «Il faut que nous mangions ce que nous produisons», a-t-il recommandé.
«La nécessité d’incorporer des céréales locales dans nos produits»
«C’est utopique de parler de culture de blé au Sénégal. La culture du blé est possible certes pour la recherche, mais ce n’est pas possible pour l’industrie. Le blé, c’est dans les climats tempérés. Au lieu de nous focaliser sur le blé, focalisons-nous sur les céréales qui peuvent pousser au Sénégal», a dit Amadou Gaye.
Pour sa part, Ndéné Ndiaye, le secrétaire général national de la Fnbs, est revenu sur le contexte actuel mondial, avant de rappeler que c’est le Togo qui devait organiser cette rencontre, avant de se retirer à la dernière minute. Selon lui, avec la crise qui sévit en Ukraine et l’inflation qui s’en est suivie, «il faut aller, dans un futur proche, vers quelque chose de concret, surtout penser à l’incorporation des céréales locales dans nos produits que nous consommons».
«Face à la crise ukrainienne, on est dans l’obligation de trouver des solutions alternatives pour donner à nos gouvernements, une nouvelle politique», a dit Amadou Gaye. Et en marge de cette rencontre, il n’a pas manqué de revenir sur le prix du pain.
«Tant que l’Etat du Sénégal continuera la subvention, il n’y aura pas de hausse. Mais si la subvention saute, les Sénégalais devront s’attendre à une hausse du prix du pain», a ajouté M. Gaye.
Le président des boulangers du Sénégal a, par ailleurs, expliqué qu’«avec la flambée des prix, aucun Etat ne pourra tenir. Donc, il faut s’attendre bientôt à la flambée des prix au Sénégal». Il a ainsi donné l’exemple du Bénin, où le sac de farine se vend à 27 000 FCfa, alors qu’au Sénégal, nous sommes à 19 300 FCfa.
Si cela est possible, dit-il, «c’est parce qu’aujourd’hui, le gouvernement du Sénégal a fait une intervention de subvention. Et cela ne peut pas continuer éternellement». Une occasion pour Amadou Gaye d’ironiser et d’appeler les Sénégalais à aller vers la substitution. «Il faut que nous mangions ce que nous produisons», a-t-il recommandé.
«La nécessité d’incorporer des céréales locales dans nos produits»
«C’est utopique de parler de culture de blé au Sénégal. La culture du blé est possible certes pour la recherche, mais ce n’est pas possible pour l’industrie. Le blé, c’est dans les climats tempérés. Au lieu de nous focaliser sur le blé, focalisons-nous sur les céréales qui peuvent pousser au Sénégal», a dit Amadou Gaye.
Pour sa part, Ndéné Ndiaye, le secrétaire général national de la Fnbs, est revenu sur le contexte actuel mondial, avant de rappeler que c’est le Togo qui devait organiser cette rencontre, avant de se retirer à la dernière minute. Selon lui, avec la crise qui sévit en Ukraine et l’inflation qui s’en est suivie, «il faut aller, dans un futur proche, vers quelque chose de concret, surtout penser à l’incorporation des céréales locales dans nos produits que nous consommons».