Le Premier ministre, Amadou Ba, a appelé les acteurs de l’industrie minière à respecter les normes d’exploitation des mines et à comprendre qu’il est inacceptable de les voir prospérer dans un contexte d’appauvrissement des communautés locales.
‘’Nous exhortons davantage l’industrie minière au respect des meilleures normes d’exploitation en contribuant à la viabilité de nos territoires, à travers la valorisation des ressources, de façon à générer une croissance économique [prenant] en compte le bien-être des populations et la protection de l’environnement’’, a dit M. Ba en président la cérémonie de la septième édition du Salon international des mines (SIM), mardi, à Diamniadio (ouest).
‘’Les entreprises minières doivent comprendre qu’il est inacceptable de les voir prospérer, alors que les communautés environnantes sont appauvries’’, a soutenu le Premier ministre.
Les ressources naturelles appartiennent au peuple sénégalais, a-t-il rappelé, soulignant que ‘’leur exploitation doit assurément bénéficier aux communautés impactées et leur assurer une vie après la mine’’.
Le Fonds d’appui au développement local a été institué en 2016, par une réforme du code minier sénégalais, et est alimenté annuellement à hauteur de 0,5 % du chiffre d’affaires hors taxes des sociétés titulaires de titres miniers en phase d’exploitation.
Il est également approvisionné par des retombées des contrats de partage de production et des contrats de services, a rappelé Amadou Ba.
‘’Les conclusions et recommandations du SIM permettront […] de promouvoir une meilleure connaissance de notre sous-sol et de continuer à asseoir une exploitation minière durable au bénéfice des populations de notre pays’’, a-t-il dit.
‘’Le Sénégal bénéficie d’un contexte géologique favorable lié à l’existence d’un potentiel minier important’’, a souligné le chef du gouvernement.
C’est pour cette raison que le secteur minier est érigé en priorité dans le Plan Sénégal émergent (PSE), a dit le Premier ministre, se réjouissant des résultats obtenus dans la mise en œuvre des projets et réformes phares de ce secteur.
‘’Les évaluations de la première décennie du PSE montrent que le secteur minier est un véritable moteur de croissance et un levier du développement économique et social’’, a-t-il souligné.
En 2021, le secteur minier a fourni 4,8 % du produit intérieur brut du pays, a indiqué Amadou Ba. Selon lui, la production totale des produits miniers (ciment, acide phosphorique et engrais) est passée de 1.142 milliards de francs CFA en 2020 à 1.508 milliards en 2021, soit une hausse de 24 %.
’Cette production en 2021 est essentiellement portée par l’or, avec 512 milliards, soit 34 % du total. Viennent ensuite le ciment, évalué à 341 milliards, soit 22 %, et l’acide phosphorique, avec une production de 298 milliards, soit 19 %’’, a expliqué M. Ba.
Les phosphates ont généré 79 milliards (5,3%), l’ilménite 74 milliards (5,1 %) et le zircon 62 milliards (4,1 %), selon le Premier ministre.
La valeur ajoutée du secteur extractif est passée de 598 milliards en 2020 à 730 milliards en 2021, soit une hausse de 22 %.
L’effectif de la main-d’œuvre du secteur minier industriel est passé de 9.508 à 11.213 travailleurs, de 2020 à 2021, pour une masse salariale de 101 milliards, selon Amadou Ba.
Le secteur artisanal emploie environ 30.000 personnes, a-t-il dit. Selon M. Ba, les recettes fiscales du secteur extractif s’élèvent en 2021 à 206 milliards (dont 190 milliards pour le secteur minier), soit 8% (dont 7,4% du secteur minier) des recettes budgétaires hors dons de l’État.
Lors de la cérémonie d’ouverture du SIM, les lauréats de la 3ème édition du Hackaton Min’ovation, un concours ouvert aux écoles et aux universités sénégalaises, ont été récompensés pour la qualité des projets qu’ils ont présentés.
Ousmane Faye, un étudiant de l’Institut national du pétrole et du gaz du Sénégal, l’un des lauréats, a demandé au ministère du Pétrole et des Énergies de les aider à réaliser les projets récompensés.
Aps
‘’Nous exhortons davantage l’industrie minière au respect des meilleures normes d’exploitation en contribuant à la viabilité de nos territoires, à travers la valorisation des ressources, de façon à générer une croissance économique [prenant] en compte le bien-être des populations et la protection de l’environnement’’, a dit M. Ba en président la cérémonie de la septième édition du Salon international des mines (SIM), mardi, à Diamniadio (ouest).
‘’Les entreprises minières doivent comprendre qu’il est inacceptable de les voir prospérer, alors que les communautés environnantes sont appauvries’’, a soutenu le Premier ministre.
Les ressources naturelles appartiennent au peuple sénégalais, a-t-il rappelé, soulignant que ‘’leur exploitation doit assurément bénéficier aux communautés impactées et leur assurer une vie après la mine’’.
Le Fonds d’appui au développement local a été institué en 2016, par une réforme du code minier sénégalais, et est alimenté annuellement à hauteur de 0,5 % du chiffre d’affaires hors taxes des sociétés titulaires de titres miniers en phase d’exploitation.
Il est également approvisionné par des retombées des contrats de partage de production et des contrats de services, a rappelé Amadou Ba.
‘’Les conclusions et recommandations du SIM permettront […] de promouvoir une meilleure connaissance de notre sous-sol et de continuer à asseoir une exploitation minière durable au bénéfice des populations de notre pays’’, a-t-il dit.
‘’Le Sénégal bénéficie d’un contexte géologique favorable lié à l’existence d’un potentiel minier important’’, a souligné le chef du gouvernement.
C’est pour cette raison que le secteur minier est érigé en priorité dans le Plan Sénégal émergent (PSE), a dit le Premier ministre, se réjouissant des résultats obtenus dans la mise en œuvre des projets et réformes phares de ce secteur.
‘’Les évaluations de la première décennie du PSE montrent que le secteur minier est un véritable moteur de croissance et un levier du développement économique et social’’, a-t-il souligné.
En 2021, le secteur minier a fourni 4,8 % du produit intérieur brut du pays, a indiqué Amadou Ba. Selon lui, la production totale des produits miniers (ciment, acide phosphorique et engrais) est passée de 1.142 milliards de francs CFA en 2020 à 1.508 milliards en 2021, soit une hausse de 24 %.
’Cette production en 2021 est essentiellement portée par l’or, avec 512 milliards, soit 34 % du total. Viennent ensuite le ciment, évalué à 341 milliards, soit 22 %, et l’acide phosphorique, avec une production de 298 milliards, soit 19 %’’, a expliqué M. Ba.
Les phosphates ont généré 79 milliards (5,3%), l’ilménite 74 milliards (5,1 %) et le zircon 62 milliards (4,1 %), selon le Premier ministre.
La valeur ajoutée du secteur extractif est passée de 598 milliards en 2020 à 730 milliards en 2021, soit une hausse de 22 %.
L’effectif de la main-d’œuvre du secteur minier industriel est passé de 9.508 à 11.213 travailleurs, de 2020 à 2021, pour une masse salariale de 101 milliards, selon Amadou Ba.
Le secteur artisanal emploie environ 30.000 personnes, a-t-il dit. Selon M. Ba, les recettes fiscales du secteur extractif s’élèvent en 2021 à 206 milliards (dont 190 milliards pour le secteur minier), soit 8% (dont 7,4% du secteur minier) des recettes budgétaires hors dons de l’État.
Lors de la cérémonie d’ouverture du SIM, les lauréats de la 3ème édition du Hackaton Min’ovation, un concours ouvert aux écoles et aux universités sénégalaises, ont été récompensés pour la qualité des projets qu’ils ont présentés.
Ousmane Faye, un étudiant de l’Institut national du pétrole et du gaz du Sénégal, l’un des lauréats, a demandé au ministère du Pétrole et des Énergies de les aider à réaliser les projets récompensés.
Aps