Décidément, les réseaux sociaux sont devenus un défouloir pour certains Sénégalais. Le constat est alarmant et le sociologue, Aly Khoudia Diaw, ne cache pas son amertume. « Ce qu’on constate avec cette jeunesse-là , c’est que nous avons un problème de socialisation ».
« Je pense que la famille ne joue plus son rôle. Ou si elle le fait, elle ne le fait pas bien. Je pense que les jeunes d’aujourd’hui n’ont plus aucun respect pour les valeurs familiales », a décrié Aly Khoudia Diaw.
Pour ce professeur de sociologie à l’université Cheikh Anta Diop (Ucad), les valeurs familiales, c’est le respect des parents, des voisins, des conjoints, du voisinage, c’est le respect de la personne humaine en tant que telle. « Les jeunes d’aujourd’hui prennent trop de liberté. Ils s’émancipent trop tôt. Ils ont tendance à s’affirmer de manière violente et parfois même, de façon injurieuse », a décelé le sociologue.
« Ceux qui sont à l‘étranger sont comme ceux qui sont au Sénégal »
D’après cet observateur averti des faits de société, « décidément, les Sénégalais d’aujourd’hui sont des Sénégalais qui sont préparés à la violence, aux agressions et aux propos injurieux. Je pense que ceux qui sont à l’étranger sont comme ceux qui sont au Sénégal.
Nous avons une jeunesse en manque de repères, en manque de références, une jeunesse désœuvrée, une jeunesse qui ploie sous le poids du chômage. Et ce chômage a des effets néfastes sur la personnalité de l’individu ».
« Maintenant, avec les réseaux sociaux, on élimine les barrières, on élimine la vraie amitié, la vraie parenté. En fait, on crée un monde artificiel avec beaucoup de liberté, sans contrôle, ni contrainte. Les jeune pensent qu’ils ont le pouvoir et le droit de faire ceux qu’ils veulent, en totale impunité, et ce n’est pas bon », a déploré le sociologue.
D’après lui, il faut plutôt travailler sur « la citoyenneté, sur le nationalisme, sur l’acquisition de valeurs éthiques et déontologiques, afin de freiner cette dérive sur la toile ».
« Il faut aider la famille à être autonome. Il faut permettre aux mères et pères de famille de pouvoir subvenir à l’éducation de leurs enfants. Même en leur octroyant un minimum d’allocations familiales, pour juste l’éducation et la santé. Et après, travailler sur la sensibilisation et mettre chacun devant ses responsabilités », a recommandé le sociologue pour qui, après cela, la sanction s’impose.
Voxpopuli
« Je pense que la famille ne joue plus son rôle. Ou si elle le fait, elle ne le fait pas bien. Je pense que les jeunes d’aujourd’hui n’ont plus aucun respect pour les valeurs familiales », a décrié Aly Khoudia Diaw.
Pour ce professeur de sociologie à l’université Cheikh Anta Diop (Ucad), les valeurs familiales, c’est le respect des parents, des voisins, des conjoints, du voisinage, c’est le respect de la personne humaine en tant que telle. « Les jeunes d’aujourd’hui prennent trop de liberté. Ils s’émancipent trop tôt. Ils ont tendance à s’affirmer de manière violente et parfois même, de façon injurieuse », a décelé le sociologue.
« Ceux qui sont à l‘étranger sont comme ceux qui sont au Sénégal »
D’après cet observateur averti des faits de société, « décidément, les Sénégalais d’aujourd’hui sont des Sénégalais qui sont préparés à la violence, aux agressions et aux propos injurieux. Je pense que ceux qui sont à l’étranger sont comme ceux qui sont au Sénégal.
Nous avons une jeunesse en manque de repères, en manque de références, une jeunesse désœuvrée, une jeunesse qui ploie sous le poids du chômage. Et ce chômage a des effets néfastes sur la personnalité de l’individu ».
« Maintenant, avec les réseaux sociaux, on élimine les barrières, on élimine la vraie amitié, la vraie parenté. En fait, on crée un monde artificiel avec beaucoup de liberté, sans contrôle, ni contrainte. Les jeune pensent qu’ils ont le pouvoir et le droit de faire ceux qu’ils veulent, en totale impunité, et ce n’est pas bon », a déploré le sociologue.
D’après lui, il faut plutôt travailler sur « la citoyenneté, sur le nationalisme, sur l’acquisition de valeurs éthiques et déontologiques, afin de freiner cette dérive sur la toile ».
« Il faut aider la famille à être autonome. Il faut permettre aux mères et pères de famille de pouvoir subvenir à l’éducation de leurs enfants. Même en leur octroyant un minimum d’allocations familiales, pour juste l’éducation et la santé. Et après, travailler sur la sensibilisation et mettre chacun devant ses responsabilités », a recommandé le sociologue pour qui, après cela, la sanction s’impose.
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