Notre ministre de la Culture et du Patrimoine historique il est vraiment intelligent et même très intelligent du reste il ne porte pas le titre de docteur pour rien. Il a encore sorti de son brillant cerveau un projet majeur à savoir le Festival international du cinéma et de l’audiovisuel du Sénégal (Ficase) prévu en juin. Euskey.
Un homme vraiment doué et qui ne recule devant rien pour montrer à Macky Sall qu’il est un bon ministre de la Culture. A preuve, il a tenu à organiser un Festival national des arts et cultures (Fesnac) sur ses bonnes terres de Kaffrine moins de 40 jours après le terrible accident de la route qui avait fait le 08 janvier plus de 40 morts dans cette ville du Ndoucoumane.
Autrement dit, les populations n’avaient pas encore fini de porter le deuil que troupes folkloriques, chanteurs de variétés, joueurs de tam-tams et de guitares traditionnelles et autres troupes de Ngoyane déversaient leurs sonorités et martelaient de leurs pas de danse cette capitale régionale où le sang des malheureux n’avait pas encore séché.
Profitant de la célébration du centenaire de Sembène Ousmane, en marge du Fespaco, le ministre de la Culture et du Patrimoine historique a révélé son ambition de boxer dans la même catégorie que le Fespaco. « Je compte lancer la première édition du Festival international du cinéma et de l’audiovisuel du Sénégal (Ficase), prévue du 3 au 9 juin 2023 à Dakar, Gorée, Saint-Louis et Saly. Le Grand Prix du Fespaco s’élève à 20 millions. Notre Grand Prix Le Lion Sembène sera de 30 millions avec plusieurs autres allant de 5 à 20 millions », avait déclaré fièrement Aliou Sow relayé par Emedia.
Du côté de Ouagadougou, qui vient de démarrer le 25 février dernier son Fespaco 2023, le commissaire Moussa Alew Sawadogo ne s’est pas fait prier pour envoyer des missiles à ceux qui sont dans le projet de concurrencer leur festival. « En aucun cas un festival ne peut être copié. On peut copier le Fespaco, mais on ne va jamais l’égaler. Ce n’est pas une question d’argent, il y a des pays plus puissants financièrement qui ont essayé, mais ils n’y sont pas arrivés. C’est notre savoir-faire burkinabè » a répondu sèchement Moussa Alew Sawadogo, selon Emedia. Et il a ajouté que le Fespaco, ce n’est pas une question de concurrence avec les autres. « Un festival, c’est une philosophie et une identité. Ce n’est parce que nous sommes sur le continent africain qu’on parle toujours de concurrence entre les festivals. De l’autre côté de la Méditerranée, entre Berlin et la France, il y a deux gros festivals, à savoir Cannes et la Berlinale.
Le Fespaco est unique en son genre avec son caractère populaire. Nous avons de belles sélections. Il y a des programmateurs des festivals de Berlin et de Cannes qui sont présents pour voir les films programmés pour cette édition. Nous avons réussi à avoir des premières mondiales », s’est-il vanté, selon Emedia. Est ce en même temps une allusion au ministre sénégalais de la Culture et son Ficase ? Seul M. Sawadogo a la réponse, selon nos confrères. Du moment que Ouaga à son Fespaco, le Sénégal sa Biennale des Arts, Abidjan le MASA, Bamako son Festival de la photo. Alors à quoi bon vouloir remettre en cause cette répartition des tâches culturelle et artistique sous-régionale ? Il fallait être Aliou Sow c’est-à -dire manquer de tact pour aller jusqu’à Ouagadougou annoncer le lancement d’un festival cinématographique devant concurrencer le Fespaco c’est-à -dire un événement qui constitue le plus grand business culturel du Burkina et sa meilleure vitrine à l’étranger !
Avec Le Témoin
Un homme vraiment doué et qui ne recule devant rien pour montrer à Macky Sall qu’il est un bon ministre de la Culture. A preuve, il a tenu à organiser un Festival national des arts et cultures (Fesnac) sur ses bonnes terres de Kaffrine moins de 40 jours après le terrible accident de la route qui avait fait le 08 janvier plus de 40 morts dans cette ville du Ndoucoumane.
Autrement dit, les populations n’avaient pas encore fini de porter le deuil que troupes folkloriques, chanteurs de variétés, joueurs de tam-tams et de guitares traditionnelles et autres troupes de Ngoyane déversaient leurs sonorités et martelaient de leurs pas de danse cette capitale régionale où le sang des malheureux n’avait pas encore séché.
Profitant de la célébration du centenaire de Sembène Ousmane, en marge du Fespaco, le ministre de la Culture et du Patrimoine historique a révélé son ambition de boxer dans la même catégorie que le Fespaco. « Je compte lancer la première édition du Festival international du cinéma et de l’audiovisuel du Sénégal (Ficase), prévue du 3 au 9 juin 2023 à Dakar, Gorée, Saint-Louis et Saly. Le Grand Prix du Fespaco s’élève à 20 millions. Notre Grand Prix Le Lion Sembène sera de 30 millions avec plusieurs autres allant de 5 à 20 millions », avait déclaré fièrement Aliou Sow relayé par Emedia.
Du côté de Ouagadougou, qui vient de démarrer le 25 février dernier son Fespaco 2023, le commissaire Moussa Alew Sawadogo ne s’est pas fait prier pour envoyer des missiles à ceux qui sont dans le projet de concurrencer leur festival. « En aucun cas un festival ne peut être copié. On peut copier le Fespaco, mais on ne va jamais l’égaler. Ce n’est pas une question d’argent, il y a des pays plus puissants financièrement qui ont essayé, mais ils n’y sont pas arrivés. C’est notre savoir-faire burkinabè » a répondu sèchement Moussa Alew Sawadogo, selon Emedia. Et il a ajouté que le Fespaco, ce n’est pas une question de concurrence avec les autres. « Un festival, c’est une philosophie et une identité. Ce n’est parce que nous sommes sur le continent africain qu’on parle toujours de concurrence entre les festivals. De l’autre côté de la Méditerranée, entre Berlin et la France, il y a deux gros festivals, à savoir Cannes et la Berlinale.
Le Fespaco est unique en son genre avec son caractère populaire. Nous avons de belles sélections. Il y a des programmateurs des festivals de Berlin et de Cannes qui sont présents pour voir les films programmés pour cette édition. Nous avons réussi à avoir des premières mondiales », s’est-il vanté, selon Emedia. Est ce en même temps une allusion au ministre sénégalais de la Culture et son Ficase ? Seul M. Sawadogo a la réponse, selon nos confrères. Du moment que Ouaga à son Fespaco, le Sénégal sa Biennale des Arts, Abidjan le MASA, Bamako son Festival de la photo. Alors à quoi bon vouloir remettre en cause cette répartition des tâches culturelle et artistique sous-régionale ? Il fallait être Aliou Sow c’est-à -dire manquer de tact pour aller jusqu’à Ouagadougou annoncer le lancement d’un festival cinématographique devant concurrencer le Fespaco c’est-à -dire un événement qui constitue le plus grand business culturel du Burkina et sa meilleure vitrine à l’étranger !
Avec Le Témoin