(Correspondance) - Grand-Place : Qu’est-ce qui explique cette grande mobilisation des exploitants forestiers ? Mamadou Saliou Mballo : Cette grande mobilisation s’explique par le fait que depuis un certain temps, nous éprouvons d’énormes difficultés pour faire notre travail. On nous a sorti un arrêté du ministère de l’Environnement qui nous met dans d’énormes difficultés. L’arrêté n’est pas du tout technique et professionnel. Ils ont supprimé les procurations qui constituent pourtant un acte juridique.
En quoi cette suppression vous empêche de travailler ?
Imaginez-vous qu’une coopérative ou un groupement d’intérêt économique (GIE) de 60 membres qui ne peut prendre qu’un de ses membres pour aller exécuter uniquement deux chargements. Je dis bien deux chargements durant toute l’année, nous avons trouvé ça excessif. On ne peut pas mobiliser le président et toute sa suite pour aller s’occuper de chargements. Les organisations ont souvent d’autres activités à faire qui ne sont pas de l’exploitation forestière seulement. Nous avons d’autres activités. C’est ce qui fait que pour ne citer que cet article, parmi tant d’autres de l’arrêté, nous pensons qu’il est vraiment médiocre.
Qu’est-ce vous comptez faire ?
Nous allons en tant que citoyen et patriote, contester la décision de la manière la plus farouche, mais de façon sage. Nous allons apporter des preuves pour justifier notre position. Nous n’aimerions pas apporter nos preuves et que ces dernières soient négligées. Nous ne voulons pas qu’on nous taxe d’être des politiciens. Et demain, ils ne pourront pas dire dans les médias que ces exploitants sont des opposants.
Quel est votre plan d’action ?
Notre bataille sera juridique et sociale. Nous allons cesser nos activités, comme nous savons ce que représente le charbon pour les Sénégalais. Nous mesurons l’impact d’une grève. On nous met dans des conditions impossibles par le simple tempérament d’un homme (Ndlr, Ali Haïdar). N’étant pas écouté par les autorités, nous allons cesser toute activité. La preuve, les exploitants ont du mal respecter ça. Les installations ont débuté, mais certains à cause du manque de personnels, n’arrivent pas à s’installer.
Peut-on craindre une pénurie du charbon ?
En tout cas, nous tirons la sonnette d’alarme dès maintenant. Ce n’est pas pour affoler le peuple. Ce n’est pas non plus pour mettre une pression sur le gouvernement, mais c’est une forte probabilité. Il y aura une pénurie de charbon de bois. Il n’y aura pas de combustibles dans quelque temps parce que simplement, nous avons accusé un retard de plus de trois mois. Et le repos végétatif arrive bientôt. Ce que nous avons fustigé d’ailleurs, parce qu’on n’aurait dû le prévoir aux mois d’août, septembre et octobre qui restent une période pluvieuse. Malheureusement, c’est en fin juin que commence le repos végétatif. C’est le plus mauvais ministre qu’on ait connu dans l’exploitation.
En quoi cette suppression vous empêche de travailler ?
Imaginez-vous qu’une coopérative ou un groupement d’intérêt économique (GIE) de 60 membres qui ne peut prendre qu’un de ses membres pour aller exécuter uniquement deux chargements. Je dis bien deux chargements durant toute l’année, nous avons trouvé ça excessif. On ne peut pas mobiliser le président et toute sa suite pour aller s’occuper de chargements. Les organisations ont souvent d’autres activités à faire qui ne sont pas de l’exploitation forestière seulement. Nous avons d’autres activités. C’est ce qui fait que pour ne citer que cet article, parmi tant d’autres de l’arrêté, nous pensons qu’il est vraiment médiocre.
Qu’est-ce vous comptez faire ?
Nous allons en tant que citoyen et patriote, contester la décision de la manière la plus farouche, mais de façon sage. Nous allons apporter des preuves pour justifier notre position. Nous n’aimerions pas apporter nos preuves et que ces dernières soient négligées. Nous ne voulons pas qu’on nous taxe d’être des politiciens. Et demain, ils ne pourront pas dire dans les médias que ces exploitants sont des opposants.
Quel est votre plan d’action ?
Notre bataille sera juridique et sociale. Nous allons cesser nos activités, comme nous savons ce que représente le charbon pour les Sénégalais. Nous mesurons l’impact d’une grève. On nous met dans des conditions impossibles par le simple tempérament d’un homme (Ndlr, Ali Haïdar). N’étant pas écouté par les autorités, nous allons cesser toute activité. La preuve, les exploitants ont du mal respecter ça. Les installations ont débuté, mais certains à cause du manque de personnels, n’arrivent pas à s’installer.
Peut-on craindre une pénurie du charbon ?
En tout cas, nous tirons la sonnette d’alarme dès maintenant. Ce n’est pas pour affoler le peuple. Ce n’est pas non plus pour mettre une pression sur le gouvernement, mais c’est une forte probabilité. Il y aura une pénurie de charbon de bois. Il n’y aura pas de combustibles dans quelque temps parce que simplement, nous avons accusé un retard de plus de trois mois. Et le repos végétatif arrive bientôt. Ce que nous avons fustigé d’ailleurs, parce qu’on n’aurait dû le prévoir aux mois d’août, septembre et octobre qui restent une période pluvieuse. Malheureusement, c’est en fin juin que commence le repos végétatif. C’est le plus mauvais ministre qu’on ait connu dans l’exploitation.