La peine contre le jeune militant Walid Kechida a été confirmée par l’avocat Said Salhi, membre de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH). Selon lui « C’est la peine la plus lourde jamais prononcée contre un activiste du Hirak ».
Pour cet avocat, Walid Kechida est un artiste qui a été jugé pour avoir exprimé son opinion et pour son activité et son engagement aux côtés du Hirak. « C’est un jeune artiste qui s’exprime par le dessin, comme les jeunes algériens aiment à le faire de manière humoristique. Il l’a fait sur son compte personnel », explique Said Salhi. Pour lui les chefs d’inculpations sont « un peu abstraits et vagues ».
Le parquet de Sétif avait requis cinq ans de prison contre ce dessinateur accusé d’« offense au président » et aux « préceptes de l’islam » et d’« outrage à corps constitué ». Walid Kechida est en détention provisoire depuis plus de huit mois.
« L’heure est très grave, il a été condamné au moment où l’on s’attendait à sa libération voire même à une relaxe » a déclaré à l’AFP Kaci Tansaout, coordinateur du Comité national de libération des détenus d’opinion (CNLD) en Algérie.
De nombreux opposants et militants du Hirak ont été arrêtés, jugés et condamnés dans un climat de répression en Algérie, particulièrement à l’encontre des médias et des blogueurs.
Pour cet avocat, Walid Kechida est un artiste qui a été jugé pour avoir exprimé son opinion et pour son activité et son engagement aux côtés du Hirak. « C’est un jeune artiste qui s’exprime par le dessin, comme les jeunes algériens aiment à le faire de manière humoristique. Il l’a fait sur son compte personnel », explique Said Salhi. Pour lui les chefs d’inculpations sont « un peu abstraits et vagues ».
Le parquet de Sétif avait requis cinq ans de prison contre ce dessinateur accusé d’« offense au président » et aux « préceptes de l’islam » et d’« outrage à corps constitué ». Walid Kechida est en détention provisoire depuis plus de huit mois.
« L’heure est très grave, il a été condamné au moment où l’on s’attendait à sa libération voire même à une relaxe » a déclaré à l’AFP Kaci Tansaout, coordinateur du Comité national de libération des détenus d’opinion (CNLD) en Algérie.
De nombreux opposants et militants du Hirak ont été arrêtés, jugés et condamnés dans un climat de répression en Algérie, particulièrement à l’encontre des médias et des blogueurs.