Ces derniers jours, trois foyers de grippe aviaire concernant pour le moment la faune sauvage notamment dans la Langue de Barbarie, au Lac Rose et dans l’île de Yoff sont notés dans notre pays La grippe aviaire qui est une pathologie qui affecte le secteur avicole a refait surface au Sénégal. Cependant elle ne se limite pas pour l’instant qu’au secteur sauvage. Toutefois, l’Etat du Sénégal se prépare pour une riposte plus adéquate afin qu’elle n’atteigne pas le secteur avicole.
Ousmane Mbaye, secrétaire général du ministère de l’élevage et des productions animales est formel. « Pour la grippe aviaire, nous avons eu des cas à gérer ces dernières années, ce qui nous pousse à développer toute une approche en termes d’intervention. Ces derniers jours nous avons noté trois foyers qui concernent pour le moment la faune sauvage notamment au niveau de Saint Louis à la Langue de Barbarie, au lac Rose et au niveau de l’île de Yoff » a laissé entendre le Secrétaire Général du Ministère.
Néanmoins, soutient-il, l’espoir est permis car déjà dansle passé le Sénégal a connu cette maladie et l’expérience peut les aider à limiter les dégâts ou de mieux gérer la situation. Pour en convaincre, il a souligné que les décisions prises lors des dernières années leur ont beaucoup aidé à asseoir un dispositif qui est en train de prendre urgemment l’alerte de prélèvement des analyses des laboratoires qui sont impliqués.
Etant donné que cette filière n’est pas gérée par le secteur public, l’implication des privés est devenue une nécessité pour mieux combattre la maladie au cas où elle aura atteint la filière, a indiqué Ousmane Mbaye. Toutefois, insiste-il, la prévention reste la meilleure solution.
Selon M. Mbaye, il a été noté lors des récentes crises sanitaires notamment sur les foyers de grippe aviaire de haute pathogénicité, la fièvre de la vallée du Rift, entre autres, relativement une faible contribution du secteur privé dans la mobilisation des ressources pour la gestion de ces urgences. C’est pourquoi, il a affirmé qu’il urge d’inverser la tendance.
Cet atelier de Saly de quatre jours ambitionne ainsi de faire le plaidoyer nécessaire pour un meilleur engagement du secteur privé dans la gestion de la crise liée aux maladies zoonotiques priorisées et la résistance aux antimicrobiens et à valider l’étude sur la cartographie des fermes avicoles des régions de Thiès et Dakar.
Atelier de plaidoyer pour un meilleur engagement du secteur privé dans la gestion des crises liées aux maladies zoonotiques, à la Résistance aux antimicrobiens (RAM) et de validation de l’étude sur la cartographie des fermes avicoles et l’utilisation des antimicrobiens dans les régions de Thiès et Dakar, il a été une tribune pour Gouantoueu Robert Gueï, Coordonnateur Sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest et Représentant de la FAO au Sénégal pour affirmer que la mobilisation des ressources est importante et que son organisation est prête à accompagner le Sénégal.
A titre d’illustration, il souligne l’appui apporté par la FAO à travers le Projet « Soutien au Programme de sécurité sanitaire mondiale (GHS) pour la lutte contre les zoonoses etle renforcement de la santé animale en Afrique » financé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) aux Services vétérinaires dans la mise en œuvre des activités de préparation et de réponse à l’influenza aviaire de haute pathogénicité à travers plusieurs initiatives.
Naturellement, le secteur privé qui développe l’activité avicole a été représenté dans cet atelier de plaidoyer. Ainsi, Amadou Makhtar Mbodj, représentant de l’interprofession avicole du Sénégal (IPAS), a fait savoir que la préoccupation des acteurs reste l’indemnisation. « Nous le savons, la grippe aviaire est donc réapparue. Quand les acteurs ont des problèmes il faut en informer les autorités et travailler sur l’indemnisation des fonds » a déclaré M. Mbodj.
La filière avicole dans notre pays est considérée comme l’un des principaux moteurs de la croissance du secteur de l’élevage, car elle fournit 44% des viandes consommées dans le pays. Sa contribution significative dans le secteur de l’élevage mérite sans doute un meilleur accompagnement notamment dans son financement comme quand il s’agit de s’investir contre les épidémies à l’image de la grippe qui sont susceptibles de ralentir son essor
Le Témoin
Ousmane Mbaye, secrétaire général du ministère de l’élevage et des productions animales est formel. « Pour la grippe aviaire, nous avons eu des cas à gérer ces dernières années, ce qui nous pousse à développer toute une approche en termes d’intervention. Ces derniers jours nous avons noté trois foyers qui concernent pour le moment la faune sauvage notamment au niveau de Saint Louis à la Langue de Barbarie, au lac Rose et au niveau de l’île de Yoff » a laissé entendre le Secrétaire Général du Ministère.
Néanmoins, soutient-il, l’espoir est permis car déjà dansle passé le Sénégal a connu cette maladie et l’expérience peut les aider à limiter les dégâts ou de mieux gérer la situation. Pour en convaincre, il a souligné que les décisions prises lors des dernières années leur ont beaucoup aidé à asseoir un dispositif qui est en train de prendre urgemment l’alerte de prélèvement des analyses des laboratoires qui sont impliqués.
Etant donné que cette filière n’est pas gérée par le secteur public, l’implication des privés est devenue une nécessité pour mieux combattre la maladie au cas où elle aura atteint la filière, a indiqué Ousmane Mbaye. Toutefois, insiste-il, la prévention reste la meilleure solution.
Selon M. Mbaye, il a été noté lors des récentes crises sanitaires notamment sur les foyers de grippe aviaire de haute pathogénicité, la fièvre de la vallée du Rift, entre autres, relativement une faible contribution du secteur privé dans la mobilisation des ressources pour la gestion de ces urgences. C’est pourquoi, il a affirmé qu’il urge d’inverser la tendance.
Cet atelier de Saly de quatre jours ambitionne ainsi de faire le plaidoyer nécessaire pour un meilleur engagement du secteur privé dans la gestion de la crise liée aux maladies zoonotiques priorisées et la résistance aux antimicrobiens et à valider l’étude sur la cartographie des fermes avicoles des régions de Thiès et Dakar.
Atelier de plaidoyer pour un meilleur engagement du secteur privé dans la gestion des crises liées aux maladies zoonotiques, à la Résistance aux antimicrobiens (RAM) et de validation de l’étude sur la cartographie des fermes avicoles et l’utilisation des antimicrobiens dans les régions de Thiès et Dakar, il a été une tribune pour Gouantoueu Robert Gueï, Coordonnateur Sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest et Représentant de la FAO au Sénégal pour affirmer que la mobilisation des ressources est importante et que son organisation est prête à accompagner le Sénégal.
A titre d’illustration, il souligne l’appui apporté par la FAO à travers le Projet « Soutien au Programme de sécurité sanitaire mondiale (GHS) pour la lutte contre les zoonoses etle renforcement de la santé animale en Afrique » financé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) aux Services vétérinaires dans la mise en œuvre des activités de préparation et de réponse à l’influenza aviaire de haute pathogénicité à travers plusieurs initiatives.
Naturellement, le secteur privé qui développe l’activité avicole a été représenté dans cet atelier de plaidoyer. Ainsi, Amadou Makhtar Mbodj, représentant de l’interprofession avicole du Sénégal (IPAS), a fait savoir que la préoccupation des acteurs reste l’indemnisation. « Nous le savons, la grippe aviaire est donc réapparue. Quand les acteurs ont des problèmes il faut en informer les autorités et travailler sur l’indemnisation des fonds » a déclaré M. Mbodj.
La filière avicole dans notre pays est considérée comme l’un des principaux moteurs de la croissance du secteur de l’élevage, car elle fournit 44% des viandes consommées dans le pays. Sa contribution significative dans le secteur de l’élevage mérite sans doute un meilleur accompagnement notamment dans son financement comme quand il s’agit de s’investir contre les épidémies à l’image de la grippe qui sont susceptibles de ralentir son essor
Le Témoin