Ces performances économiques et sociales sont dues en grande partie à la dynamique du sous-secteur de la pêche artisanale qui est à l’origine de plus de 80% de la production nationale (350.000 tonnes).
Ce sous-secteur s’est considérablement développé dans les années 70, marquées par le déclin de l’agriculture suite à des conditions climatiques défavorables, et par un important soutien public à travers l’adoption d’instruments économiques dans la gestion des pêcheries sénégalaises comme la détaxe sur les engins de pêche, la péréquation sur le carburant utilisé par les pirogues, l’octroi de crédits pour l’équipement et la modernisation des outils de production».
«Le secteur de la pêche est actuellement en crise. Cette crise traduit l’échec des politiques de gestion actuelle. Ce qui fait qu’il nous faut aller vers d’autres modes de gestion qui sont en phase avec les réalités actuelles que nous vivons», a-t-il dit. Ce dernier présidait la cérémonie d’ouverture d’un séminaire de formation des formateurs sur l’approche écosystémique des pêches (Aep) et l’outil de suivi de la mise en œuvre de l’Aep (EafImt) du projet Eaf-Nansen.
En effet, une trentaine d’enseignants chercheurs et de spécialistes des pêches provenant de 13 pays africains (Bénin, Cameroun, Congo, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Mozambique, Sao Tomé et Principe, Maroc, Mauritanie, Sénégal et Togo) prennent part à cette rencontre.
Selon le directeur de l’Iupa, cette approche écosystémique des pêches qui prend en compte différentes dimensions est l’une des solutions à la gestion des ressources halieutiques.
«Ce qu’il faut, c’est avoir une vision beaucoup plus large du problème en adoptant une méthode qui essaie de prendre en compte toutes les dimensions de la pêche. L’approche écosystémique de la pêche permet d’appliquer cette nouvelle méthode», a-t-il renseigné. D’après l’expert en la matière, les gouvernements ont fait des efforts dans le secteur de la pêche, mais malheureusement l’approche sectorielle utilisée ne prend pas en compte toutes les dimensions de la question.
Tribune
Ce sous-secteur s’est considérablement développé dans les années 70, marquées par le déclin de l’agriculture suite à des conditions climatiques défavorables, et par un important soutien public à travers l’adoption d’instruments économiques dans la gestion des pêcheries sénégalaises comme la détaxe sur les engins de pêche, la péréquation sur le carburant utilisé par les pirogues, l’octroi de crédits pour l’équipement et la modernisation des outils de production».
«Le secteur de la pêche est actuellement en crise. Cette crise traduit l’échec des politiques de gestion actuelle. Ce qui fait qu’il nous faut aller vers d’autres modes de gestion qui sont en phase avec les réalités actuelles que nous vivons», a-t-il dit. Ce dernier présidait la cérémonie d’ouverture d’un séminaire de formation des formateurs sur l’approche écosystémique des pêches (Aep) et l’outil de suivi de la mise en œuvre de l’Aep (EafImt) du projet Eaf-Nansen.
En effet, une trentaine d’enseignants chercheurs et de spécialistes des pêches provenant de 13 pays africains (Bénin, Cameroun, Congo, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Mozambique, Sao Tomé et Principe, Maroc, Mauritanie, Sénégal et Togo) prennent part à cette rencontre.
Selon le directeur de l’Iupa, cette approche écosystémique des pêches qui prend en compte différentes dimensions est l’une des solutions à la gestion des ressources halieutiques.
«Ce qu’il faut, c’est avoir une vision beaucoup plus large du problème en adoptant une méthode qui essaie de prendre en compte toutes les dimensions de la pêche. L’approche écosystémique de la pêche permet d’appliquer cette nouvelle méthode», a-t-il renseigné. D’après l’expert en la matière, les gouvernements ont fait des efforts dans le secteur de la pêche, mais malheureusement l’approche sectorielle utilisée ne prend pas en compte toutes les dimensions de la question.
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