Considérée comme une maladie périodique qui vient avec des circonstances favorisantes comme des pluies exceptionnelles qui favorisent l’apparition des moustiques et l’émergence de cette maladie, la fièvre de la vallée du Rift peut affecter aussi bien l’animal (dromadaires moutons, chèvres, vaches, etc…) que l’être humain.
Selon Dr. Badiane, chargé de la surveillance épidémiologique et des maladies animales au ministère de l’Elevage, c’est une maladie très virale. «Chez les animaux par exemple, on note l’avortement massif chez les femelles gestantes.
On note aussi une mortalité des jeunes de moins de deux mois. A cet âge, ces animaux payent le plus lourd tribut de cette maladie. Chez les humains aussi, c’est une maladie hémorragique virale. C’est-à-dire qu’on note une fièvre mais aussi des symptômes tels que les douleurs musculaires et les douleurs au niveau des articulations.
Il peut y avoir d’autres signes. Le plus important à retenir étant que la fièvre peut être mortelle», avertit-il. Cependant, il indique qu’au niveau national, ils ont récemment noté une apparition de la faune sauvage en septembre, au niveau d’une gazelle dans une réserve.
«La maladie s’est propagée chez des animaux domestiques au niveau de la région de Saint-Louis, dans les villages de Bango et de Maka Diama. Beaucoup de cas de mortalité ont été enregistrés, ainsi que dans des fermes privées de bovins laitiers. Pendant plus de deux mois, des morts d’animaux ont été enregistrés à Saint-Louis et à Matam», soutient- il. Avant d’ajouter que chez les hommes, la région de Fatick a enregistré quelques cas mais il n’y a pas eu mort d’homme.
Interpellé sur la prise en charge, Dr. Badiane souligne qu’il est dangereux de boire le lait cru. «Il contient des vecteurs pouvant engendrer des infections et certaines maladies d’origine animale. Il est souvent nécessaire de pasteuriser, c’est à dire de chauffer avant la consommation. Au moins 50 degrés. Cela permet de réduire les pathogènes et rend le lait consommable avec moins de danger. Dans notre manière de boire le lait cru, le risque de transmission de la fièvre de la vallée du Rift et de la tuberculose est bien réelle», dit-il. Poursuivant son propos, il affirme qu’il faut vacciner au niveau des foyers et mener une lutte anti-vectorielle et agir sur la multiplication des moustiques, avec le désherbage et la pulvérisation des points d’eau.
Ainsi, des troupeaux sentinelles sont mis en place pour réduire le risque de contamination. « Il y a eu 12 zones à risques réparties entre cinq régions au moins. Dans ces zones, sont installés des troupeaux sentinelles, qui vont révéler la présence de la maladie dès les premiers instants.
Chaque année à la veille de l’hivernage, on prélève le sang de ces animaux. Il s’agit de la région de Saint-Louis, avec cinq troupeaux sentinelles, Matam avec deux, Kolda et Vélingara, chacun un ».
L’As
Selon Dr. Badiane, chargé de la surveillance épidémiologique et des maladies animales au ministère de l’Elevage, c’est une maladie très virale. «Chez les animaux par exemple, on note l’avortement massif chez les femelles gestantes.
On note aussi une mortalité des jeunes de moins de deux mois. A cet âge, ces animaux payent le plus lourd tribut de cette maladie. Chez les humains aussi, c’est une maladie hémorragique virale. C’est-à-dire qu’on note une fièvre mais aussi des symptômes tels que les douleurs musculaires et les douleurs au niveau des articulations.
Il peut y avoir d’autres signes. Le plus important à retenir étant que la fièvre peut être mortelle», avertit-il. Cependant, il indique qu’au niveau national, ils ont récemment noté une apparition de la faune sauvage en septembre, au niveau d’une gazelle dans une réserve.
«La maladie s’est propagée chez des animaux domestiques au niveau de la région de Saint-Louis, dans les villages de Bango et de Maka Diama. Beaucoup de cas de mortalité ont été enregistrés, ainsi que dans des fermes privées de bovins laitiers. Pendant plus de deux mois, des morts d’animaux ont été enregistrés à Saint-Louis et à Matam», soutient- il. Avant d’ajouter que chez les hommes, la région de Fatick a enregistré quelques cas mais il n’y a pas eu mort d’homme.
Interpellé sur la prise en charge, Dr. Badiane souligne qu’il est dangereux de boire le lait cru. «Il contient des vecteurs pouvant engendrer des infections et certaines maladies d’origine animale. Il est souvent nécessaire de pasteuriser, c’est à dire de chauffer avant la consommation. Au moins 50 degrés. Cela permet de réduire les pathogènes et rend le lait consommable avec moins de danger. Dans notre manière de boire le lait cru, le risque de transmission de la fièvre de la vallée du Rift et de la tuberculose est bien réelle», dit-il. Poursuivant son propos, il affirme qu’il faut vacciner au niveau des foyers et mener une lutte anti-vectorielle et agir sur la multiplication des moustiques, avec le désherbage et la pulvérisation des points d’eau.
Ainsi, des troupeaux sentinelles sont mis en place pour réduire le risque de contamination. « Il y a eu 12 zones à risques réparties entre cinq régions au moins. Dans ces zones, sont installés des troupeaux sentinelles, qui vont révéler la présence de la maladie dès les premiers instants.
Chaque année à la veille de l’hivernage, on prélève le sang de ces animaux. Il s’agit de la région de Saint-Louis, avec cinq troupeaux sentinelles, Matam avec deux, Kolda et Vélingara, chacun un ».
L’As