L’éternel conflit entre les cultivateurs et les éleveurs, à l’origine de la subite montée d’adrénaline, perturbe, à nouveau, la quiétude des populations autochtones. Tout est parti de l’arrestation, mardi, de sept individus du village d’agriculteurs de Ronkh, après l’interpellation, il y a quelques mois, d’un premier jeune de la zone.
Ces jeunes sont soupçonnés d’être les auteurs de coups et blessures sur un jeune berger, originaire du village de Kher. Son courage en bandoulière, le jeune berger, armé d’un coupe-coupe, a fait face, ce jour là, à ces jeunes agriculteurs, munis de bâtons. Ce, pour récupérer la vache qu’ils ont gardée pour prouver la destruction de leurs périmètres destinés au maraîchage. Etant entendu que la coutume, dans le Waalo, est de garder une ou plusieurs bêtes, jusqu’à l’arrivée du propriétaire, à chaque fois que des animaux dévastent les champs.
Pour marquer leur mécontentement suite à l’interpellation de huit des leurs, les populations du village de Ronkh ont arboré des brassards rouges et arrêté les enseignements dans les écoles. Criant à l’injustice, ces populations ont promis de monter d’un cran, dans la contestation, si les huit jeunes arrêtés ne sont pas libérés.
Arguant du fait que le berger qui a, certes, un certificat médical comme, du reste, un des agriculteurs blessés, n’est pas blanc comme neige. Ainsi, le spectre des évènements malheureux de 1992 commence à hanter l’esprit des uns et des autres dans cette partie du Waalo.
Cette année-là, pour des faits similaires, la localité s’est embrasée et des dégâts et préjudices ont été notés de part et d’autre. Il est urgent, donc, que les autorités compétentes prennent le taureau par les cornes en vue de trouver une solution à ce lancinant problème.
walfgroupe
Ces jeunes sont soupçonnés d’être les auteurs de coups et blessures sur un jeune berger, originaire du village de Kher. Son courage en bandoulière, le jeune berger, armé d’un coupe-coupe, a fait face, ce jour là, à ces jeunes agriculteurs, munis de bâtons. Ce, pour récupérer la vache qu’ils ont gardée pour prouver la destruction de leurs périmètres destinés au maraîchage. Etant entendu que la coutume, dans le Waalo, est de garder une ou plusieurs bêtes, jusqu’à l’arrivée du propriétaire, à chaque fois que des animaux dévastent les champs.
Pour marquer leur mécontentement suite à l’interpellation de huit des leurs, les populations du village de Ronkh ont arboré des brassards rouges et arrêté les enseignements dans les écoles. Criant à l’injustice, ces populations ont promis de monter d’un cran, dans la contestation, si les huit jeunes arrêtés ne sont pas libérés.
Arguant du fait que le berger qui a, certes, un certificat médical comme, du reste, un des agriculteurs blessés, n’est pas blanc comme neige. Ainsi, le spectre des évènements malheureux de 1992 commence à hanter l’esprit des uns et des autres dans cette partie du Waalo.
Cette année-là, pour des faits similaires, la localité s’est embrasée et des dégâts et préjudices ont été notés de part et d’autre. Il est urgent, donc, que les autorités compétentes prennent le taureau par les cornes en vue de trouver une solution à ce lancinant problème.
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