La top-modèle Alek Wek n’était pas rentrée dans son pays natal depuis des années. Entre temps, les choses ont beaucoup changé. Car son village, situé dans le sud du Soudan, fait désormais partie d’un nouveau pays.
Alek Wek, premier mannequin africain à avoir posé en couverture du magazine Elle, est revenue au Soudan du Sud souffler la première bougie de l’indépendance, rapporte The Guardian.
La top-modèle avait le Soudan en 1991. Le pays était alors en proie à une guerre civile qui coûta la vie à plus de deux millions de Soudanais entre 1983 et 2005. Parmi les victimes, le père d’Alek Wek.
Dès les premières années du conflit, la famille d’Alek Wek quitte le village de Wau. Avec ses parents et ses huit frères et sœurs, la fillette s’enfuit dans la brousse.
«La famille utilise alors le soleil pour se repérer et mange ce qu’elle peut trouver. Pendant six mois, ils s’arrêtent dans un village, et se barricadent pendant trois jours dans leur cabane quand les bombardements et les coups de feu se font trop violents», rapporte The Guardian.
Lorsque la top-modèle, maintenant âgée de 35 ans, retourne dans son village natal, les souvenirs remontent, souvent douloureux.
«Ces instants reviennent rien en écoutant les histoires de ces réfugiés qui mangent de l’herbe parce qu’il n’y a littéralement rien d’autre à manger», explique-t-elle au quotidien britannique.
La top-modèle a fait des réfugiés son combat personnel.
C’est en sa qualité de membre du Comité américain pour les réfugiés qu’Alek Wek est venue visiter les camps sud-soudanais, accompagnée de l’agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR).
Si la visite du camp de Yusuf Batil, où s’amassent 35.000 réfugiés soudanais, a été particulièrement éprouvante pour Alek Wek, celle-ci assure avoir entrevu «quelques signes d’espoirs à Juba», la capitale, où la situation est moins difficile que dans les campagnes.
Et personnifie le potentiel de son pays par le parcours de son neveu. Élevé et formé à Londres, ce dernier s’est installé à Juba en décembre dernier pour monter une entreprise de télécommunications.
Mais la situation au Soudan du Sud reste compliquée.
«Bien qu’un accord de paix ait été signé en 2005 pour mettre un terme à la guerre civile entre les rebelles sudistes et le gouvernement du Nord, la paix s’avère fugace», rapporte The Guardian.
Le 193e Etat du Monde est également sous-équipé pour gérer les milliers de déplacés, explique le quotidien britannique. Avant de mentionner les accusations de corruption qui accablent le Président Salva Kiir et son gouvernement.
Source : SlateAfrique
Alek Wek, premier mannequin africain à avoir posé en couverture du magazine Elle, est revenue au Soudan du Sud souffler la première bougie de l’indépendance, rapporte The Guardian.
La top-modèle avait le Soudan en 1991. Le pays était alors en proie à une guerre civile qui coûta la vie à plus de deux millions de Soudanais entre 1983 et 2005. Parmi les victimes, le père d’Alek Wek.
Dès les premières années du conflit, la famille d’Alek Wek quitte le village de Wau. Avec ses parents et ses huit frères et sœurs, la fillette s’enfuit dans la brousse.
«La famille utilise alors le soleil pour se repérer et mange ce qu’elle peut trouver. Pendant six mois, ils s’arrêtent dans un village, et se barricadent pendant trois jours dans leur cabane quand les bombardements et les coups de feu se font trop violents», rapporte The Guardian.
Lorsque la top-modèle, maintenant âgée de 35 ans, retourne dans son village natal, les souvenirs remontent, souvent douloureux.
«Ces instants reviennent rien en écoutant les histoires de ces réfugiés qui mangent de l’herbe parce qu’il n’y a littéralement rien d’autre à manger», explique-t-elle au quotidien britannique.
La top-modèle a fait des réfugiés son combat personnel.
C’est en sa qualité de membre du Comité américain pour les réfugiés qu’Alek Wek est venue visiter les camps sud-soudanais, accompagnée de l’agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR).
Si la visite du camp de Yusuf Batil, où s’amassent 35.000 réfugiés soudanais, a été particulièrement éprouvante pour Alek Wek, celle-ci assure avoir entrevu «quelques signes d’espoirs à Juba», la capitale, où la situation est moins difficile que dans les campagnes.
Et personnifie le potentiel de son pays par le parcours de son neveu. Élevé et formé à Londres, ce dernier s’est installé à Juba en décembre dernier pour monter une entreprise de télécommunications.
Mais la situation au Soudan du Sud reste compliquée.
«Bien qu’un accord de paix ait été signé en 2005 pour mettre un terme à la guerre civile entre les rebelles sudistes et le gouvernement du Nord, la paix s’avère fugace», rapporte The Guardian.
Le 193e Etat du Monde est également sous-équipé pour gérer les milliers de déplacés, explique le quotidien britannique. Avant de mentionner les accusations de corruption qui accablent le Président Salva Kiir et son gouvernement.
Source : SlateAfrique