Sur Facebook, tout ce qui brille n’est pas or. La preuve par la nommée Aïssatou Samb. Cette dernière, qui avait fait l’objet d’un article-alerte dans Icône n°116 et avait par la suite déclarée s’être repentie, avait repris, en douce, du service avec un nouveau profil : Aïcha Soraya Samb. Elle sera démasquée.
Ce que l’on ne savait pas, c’est que sa « collaboration » était simplement une couverture pour faire tomber l’autre gang, celui d’Aïcha et Cie qui n’était rien d’autre qu’un gang rival. Elle a même beaucoup jubilé lors de l’arrestation du couple Diop. Ensuite, elle a bénéficié, en guise de « récompense », d’une parution à la couverture de Icône n°116.
Mais cette parution dans Icône, magazine lu partout, l’aura perdue. Et quelle ne fut notre surprise, en recevant un coup de fil de Paris d’un ami d’une victime d’Aïssatou Samb qui nous apprend que celle qui est à la couverture de Icône n°116 ne s’appelle pas Aïssatou Samb, mais bien Abidemi Awatole, une star nigériane de la mode et du showbiz. Et que son pseudo dans Instagram est « Realprincessdemi ».
Quand nous sommes allés visiter la page de celle-ci, nous sommes tombés des nues en constatant qu’Aïssatou Samb piochait quotidiennement des photos dans la galerie de la star nigériane Abidemi.
Ces photos, elle les plaquait chaque matin sur sa page Facebook en vue d’appâter les « chauds lapins » dont les comptes bancaires sont fournis.
Au risque de se faire découvrir, Aïssatou Samb ne se montrait jamais. Elle officiait au téléphone seulement et avec Wari comme moyen de paiement. L’on ne pourrait vous dire à quoi ressemble sa vraie tronche, car elle utilisait les images d’Abidemi.
Combien de personnalités figurent parmi ses victimes ? L’on parle d’hommes d’affaires, de personnalités du monde politique et des professions libérales, mais aussi des icônes du patronat.
Icône et Gawlo.net sont fiers d’avoir contribué à neutraliser ce danger qui gangrénait la société.