“Est ce que j’ai l’habitude de me renier, de revenir sur ma position?. Non, jamais”. Tels sont les propos de Me Aissata Tall Sall, répondant aux questions de la presse au cours d’un face-à-face.
Retenez par là que le maire de Podor ne compte pas revenir sur sa position qui est celle de ne voter que le “NON”, si le Parti socialiste auquel elle appartient choisit le camp présidentiel.
”Je battrai campagne pour le “NON” pour le peuple sénégalais et non pour mon parti. Il est question que chacun se détermine et se positionne, selon ses convenances. Dans les démocraties avancées, c’est comme ça que cela se passe”, dit-elle, pour justifier sa position.
Qu’elle précise avoir prise, de façon libre. ” Je ferai campagne en étant résolument élue, acteur politique et de citoyenne libre”. Et si le Ps choisit de prôner le “OUI” au référendum, Me Tall promet, quant à elle, de porter le combat du NON et le faire voter au peuple sénégalais.
Ndèye Awa BEYE (Actusen.com)
Retenez par là que le maire de Podor ne compte pas revenir sur sa position qui est celle de ne voter que le “NON”, si le Parti socialiste auquel elle appartient choisit le camp présidentiel.
”Je battrai campagne pour le “NON” pour le peuple sénégalais et non pour mon parti. Il est question que chacun se détermine et se positionne, selon ses convenances. Dans les démocraties avancées, c’est comme ça que cela se passe”, dit-elle, pour justifier sa position.
Qu’elle précise avoir prise, de façon libre. ” Je ferai campagne en étant résolument élue, acteur politique et de citoyenne libre”. Et si le Ps choisit de prôner le “OUI” au référendum, Me Tall promet, quant à elle, de porter le combat du NON et le faire voter au peuple sénégalais.
Ndèye Awa BEYE (Actusen.com)
«Je voterai “NON” quatre fois et je battrai campagne pour mon peuple et non pour mon Parti» : c’est sa manière d’assommer Tanor Dieng
Pour assommer le Secrétaire général national du Parti socialiste, Me Aïssata Tall Sall n’a pas eu besoin de se munir d’un pilon. “Je dis NON. Je dis “NON” quatre fois, non pas du fait que notre pays tient difficile à tenir une démocratie. Mais plutôt du fait d’un “NON” qui découle d’un engagement personnel», prend-elle ses distances de Ousmane Tanor Dieng, qui, pour rien au monde, ne semble prêt à lâcher les basques au Président de la République, dont il suit, toujours, les positions. Fussent-elles les plus critiques.
La mairesse de Podor donnait, ainsi son avis sur le référendum du 20 mars prochain portant sur le Projet de réformes constitutionnelles initié par Macky Sall. C’était devant la presse et ses souteneurs que le maire de Podor a tenu à donner sa part de vérité sur les questions de l’heure, notamment sur le référendum.
Justifiant sa position sur plusieurs points, «mon choix se justifie au plan éthique et moral, juridique, politique et social», enseigne la brillante avocate.
Point par point, Me Tall de s’expliquer : «le “NON” juridique, qui repose sur le fait que le Conseil constitutionnel n’a fait que rendre un avis consultatif il ne saurait lier le Président, même si nous lui reconnaissons sa volonté personnelle de se conformer à la volonté du Conseil constitutionnel. Mais est-ce que sa volonté est celle du peuple, est-ce que cela valait la peine d’interroger le peuple sénégalais, celui-là qui l’a élu ?, s’interroge-t-elle. Avant d’avancer : «juridiquement, ce référendum est tronqué, il a volontairement interrompu le processus».
Le même “NON” auquel l’avocate invite le peuple sénégalais du fait que politiquement, le Chef de l’Etat n’a pas invité le peuple sénégalais à un débat préalable. «L’avis du Conseil constitutionnel n’est pas une consultation ordinaire, qui est solennelle, formelle et réglementée. Il est question pour le peuple de se prononcer, de lui (Macky Sall) permettre de vider les grandes querelles politiques», note-t-elle. Quant au plan social, Me Aissata Tall Sall est convaincue que les résidus des autres questions pouvaient être soulevés devant l’Assemblée nationale.
La mairesse de Podor donnait, ainsi son avis sur le référendum du 20 mars prochain portant sur le Projet de réformes constitutionnelles initié par Macky Sall. C’était devant la presse et ses souteneurs que le maire de Podor a tenu à donner sa part de vérité sur les questions de l’heure, notamment sur le référendum.
Justifiant sa position sur plusieurs points, «mon choix se justifie au plan éthique et moral, juridique, politique et social», enseigne la brillante avocate.
Point par point, Me Tall de s’expliquer : «le “NON” juridique, qui repose sur le fait que le Conseil constitutionnel n’a fait que rendre un avis consultatif il ne saurait lier le Président, même si nous lui reconnaissons sa volonté personnelle de se conformer à la volonté du Conseil constitutionnel. Mais est-ce que sa volonté est celle du peuple, est-ce que cela valait la peine d’interroger le peuple sénégalais, celui-là qui l’a élu ?, s’interroge-t-elle. Avant d’avancer : «juridiquement, ce référendum est tronqué, il a volontairement interrompu le processus».
Le même “NON” auquel l’avocate invite le peuple sénégalais du fait que politiquement, le Chef de l’Etat n’a pas invité le peuple sénégalais à un débat préalable. «L’avis du Conseil constitutionnel n’est pas une consultation ordinaire, qui est solennelle, formelle et réglementée. Il est question pour le peuple de se prononcer, de lui (Macky Sall) permettre de vider les grandes querelles politiques», note-t-elle. Quant au plan social, Me Aissata Tall Sall est convaincue que les résidus des autres questions pouvaient être soulevés devant l’Assemblée nationale.