L'aviation civile internationale requiert un très grand sérieux. Le top-management de la compagnie nationale de transport aérien, Air Sénégal, semble pourtant ne pas avoir très bien saisi cette généralité d'une évidence évidente. Après moult alertes sur d'autres vols, le vol HC4040 a frôlé le pire ce samedi, nous rapporte plusieurs passagers, dont une très remontée, de l'airbus A330-941 qui devait quitter Roissy Charles de Gaulle pour l'aéroport de Diass.
"L'avion a failli s'écraser suite à une fuite de kérosène. D'où l'atterrissage en urgence à l'aéroport d'Agadir au Maroc", explique-t-elle, dans une colère noire. Après un décollage initialement prévu à 17H10 et retardé de plusieurs heures, causant le courroux des clients, l'appareil a rencontré des problèmes dont tout le monde s'est rendu compte. Aux dernières nouvelles, les passagers ont été convoyés à bord d'un autre appareil, pour être réacheminés sur la capitale sénégalaise.
Les ratés s'enchaînent.
Aussi se pose la question du management de la compagnie nationale, dont le lancement et les réceptions des appareils neufs, a priori, ont été faits en grande pompe par le chef de l'Etat. Le mois dernier, le vol HC407 de la compagnie a reprogrammé cinq fois son décollage, provoquant une attente de 40 heures pour les 200 passagers de la ligne Dakar-New-York-Baltimore.
L'on se rappelle de l'épisode des vols spéciaux pour la finale de la CAN en février dernier, qui avaient été mal négociés, causant, notamment, la célèbre colère d'une épouse d'un cadre de l'équipe de foot. Que dire donc du raté absolument rocambolesque du vol HC 427 Dakar-Lyon du 11 septembre dernier, qui a été obligé d'atterrir sur Marseille, pour des "contraintes opérationnelles" . Les passagers ont alors été réacheminés vers Lyon...en bus, qui a accidentellement pris feu. La gestion des vols et des retards est un problème, mais si des ennuis mécaniques devaient s'en mêler, l'ambition d'Air Sénégal risque de tourner court.
"L'avion a failli s'écraser suite à une fuite de kérosène. D'où l'atterrissage en urgence à l'aéroport d'Agadir au Maroc", explique-t-elle, dans une colère noire. Après un décollage initialement prévu à 17H10 et retardé de plusieurs heures, causant le courroux des clients, l'appareil a rencontré des problèmes dont tout le monde s'est rendu compte. Aux dernières nouvelles, les passagers ont été convoyés à bord d'un autre appareil, pour être réacheminés sur la capitale sénégalaise.
Les ratés s'enchaînent.
Aussi se pose la question du management de la compagnie nationale, dont le lancement et les réceptions des appareils neufs, a priori, ont été faits en grande pompe par le chef de l'Etat. Le mois dernier, le vol HC407 de la compagnie a reprogrammé cinq fois son décollage, provoquant une attente de 40 heures pour les 200 passagers de la ligne Dakar-New-York-Baltimore.
L'on se rappelle de l'épisode des vols spéciaux pour la finale de la CAN en février dernier, qui avaient été mal négociés, causant, notamment, la célèbre colère d'une épouse d'un cadre de l'équipe de foot. Que dire donc du raté absolument rocambolesque du vol HC 427 Dakar-Lyon du 11 septembre dernier, qui a été obligé d'atterrir sur Marseille, pour des "contraintes opérationnelles" . Les passagers ont alors été réacheminés vers Lyon...en bus, qui a accidentellement pris feu. La gestion des vols et des retards est un problème, mais si des ennuis mécaniques devaient s'en mêler, l'ambition d'Air Sénégal risque de tourner court.