Se rendant compte qu’il ne fait pas le poids devant trois gros gaillard armés de couteaux et de bombes de gaz, il s’est mis à crier, alertant ainsi les riverains. Les assaillants qui étaient au bord de deux motos, ont pris la fuite.
Mais malheureusement, un des voleurs a laissé tomber son téléphone portable sur les lieux. S. S. Fofana se présente alors à la Sûreté urbaine de Dakar avec l’appareil et les images de la vidéo-surveillance montrant les voleurs en pleine action, et dépose une plainte.
Après investigations, les limiers mettent la main sur L. Diop, le proprio du téléphone, un habitué du bar ‘’Café gui’’ sis à Guinaw rail. Au bout de quelque recoupement, il sera interpellé.
Niant les faits dans un premier temps, L. Diop, tailleur, a reconnu être un des acteurs des faits, face aux images de la vidéo- surveillance.
Arrêté pour coups et blessures volontaires et condamné à deux ans de prison, il n’a purgé qu’un an avant de bénéficier d’une grâce présidentielle. C’est en prison, qu’il a connu le cerveau de la bande, un certain Moustapha, marchand ambulant qui vend de la friperie à Sandaga. Moustapha, qui est un habitué du bureau de change, sis à la rue Thiong X Raffanel, (il faisait le guêt) leur a parlé du cambiste qui avait toujours un sac bourré de devises en bandoulière. C’est lui qui a eu l’idée de passer à l’acte, le dimanche.
La perquisition de la chambre de L. Diop a permis aux policiers de découvrir une sacoche contenant 31 cornets de chanvre indien, destinés à la vente.
Le tailleur, qui soutient que c’était la première fois qu’il voyait les deux autres suspects, a été déféré devant le procureur pour association de malfaiteurs, tentative de vol à main armée commis en réunion avec usage de moyens roulants, détention et trafic de chanvre indien.
L’As
Mais malheureusement, un des voleurs a laissé tomber son téléphone portable sur les lieux. S. S. Fofana se présente alors à la Sûreté urbaine de Dakar avec l’appareil et les images de la vidéo-surveillance montrant les voleurs en pleine action, et dépose une plainte.
Après investigations, les limiers mettent la main sur L. Diop, le proprio du téléphone, un habitué du bar ‘’Café gui’’ sis à Guinaw rail. Au bout de quelque recoupement, il sera interpellé.
Niant les faits dans un premier temps, L. Diop, tailleur, a reconnu être un des acteurs des faits, face aux images de la vidéo- surveillance.
Arrêté pour coups et blessures volontaires et condamné à deux ans de prison, il n’a purgé qu’un an avant de bénéficier d’une grâce présidentielle. C’est en prison, qu’il a connu le cerveau de la bande, un certain Moustapha, marchand ambulant qui vend de la friperie à Sandaga. Moustapha, qui est un habitué du bureau de change, sis à la rue Thiong X Raffanel, (il faisait le guêt) leur a parlé du cambiste qui avait toujours un sac bourré de devises en bandoulière. C’est lui qui a eu l’idée de passer à l’acte, le dimanche.
La perquisition de la chambre de L. Diop a permis aux policiers de découvrir une sacoche contenant 31 cornets de chanvre indien, destinés à la vente.
Le tailleur, qui soutient que c’était la première fois qu’il voyait les deux autres suspects, a été déféré devant le procureur pour association de malfaiteurs, tentative de vol à main armée commis en réunion avec usage de moyens roulants, détention et trafic de chanvre indien.
L’As