D’après "Le Pop" dans sa livraison du jour, c’est une bande d’une vingtaine d’individus armés de machettes, en provenance du stade Demba Diop, que Deggy Tee a eu la malchance de croiser, peu après le combat de lutte, alors qu’il sortait de chez lui, en face du terrain de Liberté 5. La bande dont M. Ndoye est un des membres lui a arraché sa chaînette en or, sa montre et son téléphone portable. Devant la barre, hier, le sieur Ndoye a battu en brèche les accusations portées contre lui en soulignant qu’il n’était pas au stade. "J’allais à Liberté 5 pour rendre visite à des connaissances. J’ai bien vu le groupe de personnes qui était armées jusqu’aux dents. Moi-même on m’a volé mon téléphone portable que je venais juste d’acheter", a-t-il argué devant le prétoire avant de prétendre qu’en vérité, il faisait partie du groupe qui poursuivait les agresseurs de Deggy Tee. "C’est dans la course poursuite qu’on m’a confondu avec les voleurs et j’ai été violemment battu par les badauds’, s’est-il défendu. Dans sa déposition devant le juge, Deggy Tee jure la main sur le cœur que Ndoye fait partie de ses agresseurs. "Je n’ai pas eu du mal à l’identifier car il se tenait en face de moi au moment de commettre son forfait", a soutenu le rappeur qui dit avoir pardonné son agresseur après le pardon de la maman de celui-ci. Mais, s’est-il empressé de préciser : "J’ai juste besoin de mon téléphone portable. Tous mes contacts sont dedans. Ce sont mes années de travail. Les autres sont du matériel qu’on va laisser sur terre au moment de mourir". Le tribunal a mis l’affaire en délibéré au jeudi 19 juillet prochain.
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