"Ce 9e Forum mondial de l’Eau nous donne l’occasion de sonner l’alerte sur la gravité de la situation, afin que les questions liées à l’eau restent au coeur de l’agenda international. Il y a de la vie et de la santé de milliards d’individus à travers le monde. Mais également de la préservation de la paix et de la sécurité internationale", a déclaré le président de la République, Macky Sall.
S’exprimant à l’ouverture de la 9e édition du Forum mondial de l’Eau, il a assuré que "le Sénégal souhaite poursuivre sa tradition de diplomatie de paix et de concertation autour de ressources hydriques".
Il a souligné que c’est le sens même de son appartenance à deux organismes de bassins : l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG), créées respectivement en 1972 et 1978.
Selon lui, les pays membres de ces deux organisations "coopèrent ensemble de manière concertée, à travers des activités mais, surtout, des infrastructures communes de développement".
Il a ajouté que cette volonté de s’inscrire dans cette tradition d’une diplomatie de paix et de concertation autour des ressources hydriques, trouve aussi son sens dans l’adhésion du Sénégal à la Convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontaliers et des lacs internationaux (Helsinki, 1992).
Elle entre également en droite ligne de l’initiative sénégalaise d’inscrire la thématique "Eau, paix et sécurité" à l’agenda du Conseil de sécurité des Nations unies, pour la première fois en avril 2016, lors de son mandat à la tête de cet organe.
"Nous avons voulu contribuer à la prise de conscience internationale sur les risque élevés des conflits liés à l’eau au 21e siècle", a justifié le Président Sall.
Selon lui, 25 après sa première édition à Marrakech, le Forum mondial de l’Eau se tient à nouveau en terre africaine, alors que la raréfaction des ressources et la dégradation de l’environnement continuent de s’aggraver. "Nécessité vitale et besoin économique, l’eau est selon une vieille sagesse, au commencement et à la fin de la vie", a-t-il rappelé.
Il a relevé que selon les indicateurs du rapport des Nations unies sur l’eau, publié en mars 2021, la situation n’est pas rassurante, deux personnes sur cinq dans le monde, vivent dans des zones où l’eau est rare.
"Les femmes et les filles passent plus 200 millions d’heures par jour, à chercher de l’eau. Deux milliards 100 millions de personnes sont contraintes de consommer de l’eau polluée et 80 % des eaux sont rejetées dans la nature, sans aucun traitement, mettant en péril la santé et la vie de 4,5 milliards d’individus", a-t-il déploré.
"90% des catastrophes naturelles les plus dévastatrices depuis 1990, sont liées à l’eau. Tout laisse croire que si rien n’est fait, la situation ira de mal en pis, en raison notamment, de la forte démographie, de l’urbanisation rapide et d’activités industrielles polluantes", avertit le Président Macky Sall.
S’exprimant à l’ouverture de la 9e édition du Forum mondial de l’Eau, il a assuré que "le Sénégal souhaite poursuivre sa tradition de diplomatie de paix et de concertation autour de ressources hydriques".
Il a souligné que c’est le sens même de son appartenance à deux organismes de bassins : l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG), créées respectivement en 1972 et 1978.
Selon lui, les pays membres de ces deux organisations "coopèrent ensemble de manière concertée, à travers des activités mais, surtout, des infrastructures communes de développement".
Il a ajouté que cette volonté de s’inscrire dans cette tradition d’une diplomatie de paix et de concertation autour des ressources hydriques, trouve aussi son sens dans l’adhésion du Sénégal à la Convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontaliers et des lacs internationaux (Helsinki, 1992).
Elle entre également en droite ligne de l’initiative sénégalaise d’inscrire la thématique "Eau, paix et sécurité" à l’agenda du Conseil de sécurité des Nations unies, pour la première fois en avril 2016, lors de son mandat à la tête de cet organe.
"Nous avons voulu contribuer à la prise de conscience internationale sur les risque élevés des conflits liés à l’eau au 21e siècle", a justifié le Président Sall.
Selon lui, 25 après sa première édition à Marrakech, le Forum mondial de l’Eau se tient à nouveau en terre africaine, alors que la raréfaction des ressources et la dégradation de l’environnement continuent de s’aggraver. "Nécessité vitale et besoin économique, l’eau est selon une vieille sagesse, au commencement et à la fin de la vie", a-t-il rappelé.
Il a relevé que selon les indicateurs du rapport des Nations unies sur l’eau, publié en mars 2021, la situation n’est pas rassurante, deux personnes sur cinq dans le monde, vivent dans des zones où l’eau est rare.
"Les femmes et les filles passent plus 200 millions d’heures par jour, à chercher de l’eau. Deux milliards 100 millions de personnes sont contraintes de consommer de l’eau polluée et 80 % des eaux sont rejetées dans la nature, sans aucun traitement, mettant en péril la santé et la vie de 4,5 milliards d’individus", a-t-il déploré.
"90% des catastrophes naturelles les plus dévastatrices depuis 1990, sont liées à l’eau. Tout laisse croire que si rien n’est fait, la situation ira de mal en pis, en raison notamment, de la forte démographie, de l’urbanisation rapide et d’activités industrielles polluantes", avertit le Président Macky Sall.