‘’Nos dirigeants doivent s’appesantir sur la préparation mentale, parce qu’il y a comme une impression qu’à la moindre contrariété, ils lâchent le morceau’’, a-t-il dt, rappelant que lors de l’Afrobasket de 1997 joué à Dakar, le lutteur Mohamed Ndao Tyson avait joué un grand rôle dans ce sens.
Amadou Gallo Fall se souvient qu’à cette occasion, le Sénégal avait perdu en match de poule contre le Nigeria mais avait réussi à gagner le trophée continental en faisant appel à ‘’des ressources mentales insoupçonnées’’.
‘’Lors des dernières éditions de l’Afrobasket, nous avions le potentiel pour gagner mais nous flanchions toujours sur le plan mental’’, a-t-il dit. Selon lui, des efforts ont été faits au niveau de la logistique.
Donnant l’exemple des play-offs de la NBA, il a indiqué que les équipes ayant mal démarré sont en train de revenir dans la course alors qu’on pensait qu’elles en avaient fini avec la compétition.
‘’Dans le haut niveau, il ne faut jamais s’avouer vaincu’’, a-t-il indiqué, avant d'ajouter : ''avec le potentiel que nous avons et si on arrive à régler ce problème mental, il n’y a pas de raison qu’on ne réussisse pas à jouer les premiers rôles''.
Le basketteur à la retraite qui a été interrogé en marge de la 7-ème édition de la Convention internationale du sport en Afrique (CISA)) clôturée, dimanche à Dakar, a cité le Sénégal parmi les six candidats au titre lors de la prochaine édition de l’Afrobasket prévue en août prochain à Abidjan (Côte d’Ivoire).
Parmi les autres candidats au titre, Amadou Gallo Fall a cité l’Angola, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Nigeria et la Tunisie, championne d’Afrique en titre.
SD/AD