La médiatrice a été saisie il y a près de six mois par le leader de l’opposition, Mmusi Maimane. Il accuse le président d’avoir touché près de 30 000 euros de la part d’une compagnie privée sulfureuse, et d’avoir menti à ce sujet devant le Parlement.
Cet argent a été versé par l’entreprise Bosasa, une société de services désormais dans le viseur de la justice pour ses liens troubles avec les affaires de corruption et de capture de l’État sous Jacob Zuma.
Cyril Ramaphosa avait dans un premier temps affirmé que cet argent avait été touché par son fils, pour ses activités de consultant. Mais cette déclaration s’est finalement révélée être fausse et le chef de l’État a reconnu que l’argent avait, à son insu, constitué un don pour sa campagne afin de prendre la tête de l’ANC en 2017.
Le président a jusqu’au 21 juin, soit le lendemain de son discours sur l’état de la nation, pour répondre à ce rapport préliminaire. Il a également demandé à ce que les témoins de l’enquête, dont Mmusi Maimane, soient à nouveau interrogés.
RFI
Cet argent a été versé par l’entreprise Bosasa, une société de services désormais dans le viseur de la justice pour ses liens troubles avec les affaires de corruption et de capture de l’État sous Jacob Zuma.
Cyril Ramaphosa avait dans un premier temps affirmé que cet argent avait été touché par son fils, pour ses activités de consultant. Mais cette déclaration s’est finalement révélée être fausse et le chef de l’État a reconnu que l’argent avait, à son insu, constitué un don pour sa campagne afin de prendre la tête de l’ANC en 2017.
Le président a jusqu’au 21 juin, soit le lendemain de son discours sur l’état de la nation, pour répondre à ce rapport préliminaire. Il a également demandé à ce que les témoins de l’enquête, dont Mmusi Maimane, soient à nouveau interrogés.
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