La Conférence des ministres de la Commission sous régionale des pêches (Csrp) a tenu sa 21e session ordinaire le samedi, 4 mars 2023 à Dakar (Sénégal). Cette session a été l’occasion de relever les défis à faire face mais également de porter à la tête de la Conférence Musa S. Drammeh, ministre gambien en charge des pêches qui remplace le cap-verdien Abraão Aníbal Fernandes Barbosa.
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La Conférence des ministres de la Commission sous régionale des pêches a un nouveau président. C’est le gambien Musa S. Deammeh qui pilote le ministère en charge des pêches de son pays. « Nous avons l’engagement et le désir de renforcer cette organisation qui œuvre pour les intérêts de tous les États membres », a dit d’emblée M. Drammeh.
Il a déclaré aussi qu’il est conscient des défis relatifs à la préservation, au coût de gestion et de contrôle des ressources halieutiques, ce qui montre l’importance de la coopération sous régionale mais également l’appui des Partenaires techniques et financiers (Ptf).
En ce sens, le nouveau président de la Conférence des ministres de la Csrp a soutenu que les Etats doivent harmoniser leurs politiques pour les générations futures. « On se rend compte que les stocks continuent à baisser du fait notamment de la sur-pêche, de la pêche des alevins et de la pêche illégale », a-t-il remarqué.
Aussi, fait-il savoir, des efforts seront nécessaires pour assurer la collaboration sous régionale à travers les organes de pêcheries et les organisations internationales, d’où la nécessité de développer des politiques communes.
M. Drammeh n’a pas manqué de magnifier leur collaboration avec les partenaires au développement. « Nous apprécions l’appui de l’Union européenne (Ue), de la Fao, de la Banque mondiale et des autres partenaires pour la préservation de nos ressources maritimes… », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le ministre sénégalais en charge des pêches et de l’économie maritime a souligné que la tenue de cette rencontre traduit leur ferme volonté de renforcer la coopération multilatérale en matière de pêche, ajoutant que le contexte actuel les y invite encore plus.
Papa Sagna Mbaye a rappelé que la Commission sous régionale des pêches a pour mandat de renforcer la coopération à travers des mécanismes de gouvernance durable des ressources halieutiques « pour améliorer la gestion des pêcheries dans les zones maritimes sous juridiction de nos eaux ».
Pour lui, c’est toute l’importance que revêtent leurs travaux au regard des défis qui se posent notamment en termes de ressources financières permettant à leur institution d’assumer, au mieux, cette vocation. En effet, a-t-il indiqué, la Commission sous régionale des pêches a besoin de moyens financiers conséquents pour son fonctionnement et l’accomplissement de ses missions.
Sur le plan des objectifs assignés, Papa Sagna Mbaye est d’avis que force est de constater que malgré les avancées assez importantes, le chemin qui les sépare des objectifs attendus est encore long.
En effet, « faut-il encore le rappeler, l’objectif global de notre organisation est d’harmoniser les politiques des pays membres en matières de préservation, de conservation et d’exploitation de leurs ressources halieutiques mais également de renforcer leur coopération au profit du bien-être des populations respectives ».
Il est cependant aisé de constater, selon lui, que cet objectif tranche derrière la réalité que vivent les États membres qui sont de plus de plus confrontés à des problèmes de gestion, de préservation et de pérennisation de leurs ressources halieutiques.
A ce propos, M. Mbaye a ajouté que les États doivent fournir l’effort pour mettre à disposition les cotisations pour le budget du secrétariat permanent conformément à la Convention portant création de la sous commission régionale des pêches.
En effet, regrette-t-il enfin, « notre organisation qui doit tirer l’essentiel de ses ressources des cotisations des États membres se voit fragiliser par l’importance des arriérés de contribution ».
Il a déclaré aussi qu’il est conscient des défis relatifs à la préservation, au coût de gestion et de contrôle des ressources halieutiques, ce qui montre l’importance de la coopération sous régionale mais également l’appui des Partenaires techniques et financiers (Ptf).
En ce sens, le nouveau président de la Conférence des ministres de la Csrp a soutenu que les Etats doivent harmoniser leurs politiques pour les générations futures. « On se rend compte que les stocks continuent à baisser du fait notamment de la sur-pêche, de la pêche des alevins et de la pêche illégale », a-t-il remarqué.
Aussi, fait-il savoir, des efforts seront nécessaires pour assurer la collaboration sous régionale à travers les organes de pêcheries et les organisations internationales, d’où la nécessité de développer des politiques communes.
M. Drammeh n’a pas manqué de magnifier leur collaboration avec les partenaires au développement. « Nous apprécions l’appui de l’Union européenne (Ue), de la Fao, de la Banque mondiale et des autres partenaires pour la préservation de nos ressources maritimes… », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le ministre sénégalais en charge des pêches et de l’économie maritime a souligné que la tenue de cette rencontre traduit leur ferme volonté de renforcer la coopération multilatérale en matière de pêche, ajoutant que le contexte actuel les y invite encore plus.
Papa Sagna Mbaye a rappelé que la Commission sous régionale des pêches a pour mandat de renforcer la coopération à travers des mécanismes de gouvernance durable des ressources halieutiques « pour améliorer la gestion des pêcheries dans les zones maritimes sous juridiction de nos eaux ».
Pour lui, c’est toute l’importance que revêtent leurs travaux au regard des défis qui se posent notamment en termes de ressources financières permettant à leur institution d’assumer, au mieux, cette vocation. En effet, a-t-il indiqué, la Commission sous régionale des pêches a besoin de moyens financiers conséquents pour son fonctionnement et l’accomplissement de ses missions.
Sur le plan des objectifs assignés, Papa Sagna Mbaye est d’avis que force est de constater que malgré les avancées assez importantes, le chemin qui les sépare des objectifs attendus est encore long.
En effet, « faut-il encore le rappeler, l’objectif global de notre organisation est d’harmoniser les politiques des pays membres en matières de préservation, de conservation et d’exploitation de leurs ressources halieutiques mais également de renforcer leur coopération au profit du bien-être des populations respectives ».
Il est cependant aisé de constater, selon lui, que cet objectif tranche derrière la réalité que vivent les États membres qui sont de plus de plus confrontés à des problèmes de gestion, de préservation et de pérennisation de leurs ressources halieutiques.
A ce propos, M. Mbaye a ajouté que les États doivent fournir l’effort pour mettre à disposition les cotisations pour le budget du secrétariat permanent conformément à la Convention portant création de la sous commission régionale des pêches.
En effet, regrette-t-il enfin, « notre organisation qui doit tirer l’essentiel de ses ressources des cotisations des États membres se voit fragiliser par l’importance des arriérés de contribution ».
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