L’industrie du capital investissement dans la zone Union monétaire ouest africaine (Umoa) est insignifiante voire inexistante. 90% des acteurs de la sous-région qui évoluent dans ce secteur ont domicilié leur société de gestion et leurs fonds hors de la zone communautaire. En conclave les 31 mars et 1er avril 2021 à Dakar, régulateurs et acteurs pointent du doigt le cadre réglementaire pour relancer un véhicule de financement qui peut être bénéfique pour les Etats, le secteur privé, notamment les Petites et moyennes entreprises dans leur quête de ressources additionnelles.
Source : https://www.lejecos.com/Afrique-de-l-Ouest-90-des-...
90% des acteurs de capital investissement de la zone UMOA sont domiciliés à l’étranger ou des places offshores.
L’information a été donnée lors de l’atelier de validation des projets de textes sur le cadre réglementaire de l’industrie, tenu les 31 mars et 1er avril 2022 à Dakar. Un état des lieux qui renseigne sur la faiblesse de l'activité dans la sous-région.
Les acteurs ont fait cette révélation pointant du doigt le cadre réglementaire qui, selon eux, ne permet pas l'essor de cette industrie dans la zone. Ce qui sonne comme une aberration dans un contexte marqué par la rareté des ressources.
Le capital investissement se positionne comme un véhicule pourtant utilisé depuis 30 ans en Afrique et qui vient en complément au dispositif de financement existant. Il constitue une source d’alimentation à l'économie réelle sans oublier sa capacité à faire émerger des champions nationaux.
Malgré ce brin d'optimisme qu'inspire cet outil face à la problématique du financement et de l'investissement, les acteurs indiquent la nécessité de faire évoluer le cadre réglementaire.
Une option qui, à leur avis, va permettre aux Etats de bénéficier d'une contribution additionnelle en termes de PIB, de ressources fiscales et de création d'emplois.
A en croire les responsables du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (Crepfm), qui a initié ces assises de Dakar, une industrie de Capital investissement sera également catalyseur pour l'émergence de champions nationaux et sous régionaux dans l'économie réelle.
Pour les Petites et moyennes entreprises, poursuit le CREPMF, il est attendu une incitation fiscale forte avec le développement du Capital investissement. Ce qui leur fait dire que ce véhicule de financement est une réponse claire à plusieurs questions que se posent les entreprises notamment les PME car venant en complément au dispositif actuel de financement.
Pour cet organisme communautaire, le développement de cette industrie va aider à l'établissement de places financières fortes dans la zone UMOA capables de compétir avec celle d'Afrique anglophone (Afrique du sud, Kenya, Nigeria, Ghana) et d'attirer des investisseurs et talents étrangers.
L’hypothétique demande d’exonérations fiscales
Pour le développement de l’industrie du capital investissement dans la zone UMOA, les acteurs demandent des exonérations de la TVA de l’activité de gestion pour rendre ce secteur attractif. Une demande qui, selon eux, aura un impact multiplicateur.
Cette option que certains responsables d'organisations communautaires jugent difficilement applicables dans la mesure où le déficit budgétaire au niveau de l'UMOA est estimé à 5%. Ce qui met les États dans une situation inconfortable face au besoin de ressources pour assurer une bonne gestion des finances publiques.
Dans un contexte de transition fiscal ou la TVA est le moteur de la mobilisation de ressource, s’inquiètent-ils, la demande d'exonérations parait inappropriés parce que ça engendre un manque à gagner pour les États.
Ainsi, ce conclave de Dakar devrait aboutir à des propositions concrètes pour convaincre les gouvernements sur la pertinence des exonérations fiscales souhaitées.
Sur cette même lancée, les autorités communautaires sont appelées à s'inspirer des marchés qui ont des similitudes avec celui de l'UMOA pour adopter la meilleure démarche.
Pour eux, l'idée avec le capital investissement est de capter de nouvelles ressources mais il faut tenir compte des préoccupations des politiques économiques des pays.
https://fr.allafrica.com
L’information a été donnée lors de l’atelier de validation des projets de textes sur le cadre réglementaire de l’industrie, tenu les 31 mars et 1er avril 2022 à Dakar. Un état des lieux qui renseigne sur la faiblesse de l'activité dans la sous-région.
Les acteurs ont fait cette révélation pointant du doigt le cadre réglementaire qui, selon eux, ne permet pas l'essor de cette industrie dans la zone. Ce qui sonne comme une aberration dans un contexte marqué par la rareté des ressources.
Le capital investissement se positionne comme un véhicule pourtant utilisé depuis 30 ans en Afrique et qui vient en complément au dispositif de financement existant. Il constitue une source d’alimentation à l'économie réelle sans oublier sa capacité à faire émerger des champions nationaux.
Malgré ce brin d'optimisme qu'inspire cet outil face à la problématique du financement et de l'investissement, les acteurs indiquent la nécessité de faire évoluer le cadre réglementaire.
Une option qui, à leur avis, va permettre aux Etats de bénéficier d'une contribution additionnelle en termes de PIB, de ressources fiscales et de création d'emplois.
A en croire les responsables du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (Crepfm), qui a initié ces assises de Dakar, une industrie de Capital investissement sera également catalyseur pour l'émergence de champions nationaux et sous régionaux dans l'économie réelle.
Pour les Petites et moyennes entreprises, poursuit le CREPMF, il est attendu une incitation fiscale forte avec le développement du Capital investissement. Ce qui leur fait dire que ce véhicule de financement est une réponse claire à plusieurs questions que se posent les entreprises notamment les PME car venant en complément au dispositif actuel de financement.
Pour cet organisme communautaire, le développement de cette industrie va aider à l'établissement de places financières fortes dans la zone UMOA capables de compétir avec celle d'Afrique anglophone (Afrique du sud, Kenya, Nigeria, Ghana) et d'attirer des investisseurs et talents étrangers.
L’hypothétique demande d’exonérations fiscales
Pour le développement de l’industrie du capital investissement dans la zone UMOA, les acteurs demandent des exonérations de la TVA de l’activité de gestion pour rendre ce secteur attractif. Une demande qui, selon eux, aura un impact multiplicateur.
Cette option que certains responsables d'organisations communautaires jugent difficilement applicables dans la mesure où le déficit budgétaire au niveau de l'UMOA est estimé à 5%. Ce qui met les États dans une situation inconfortable face au besoin de ressources pour assurer une bonne gestion des finances publiques.
Dans un contexte de transition fiscal ou la TVA est le moteur de la mobilisation de ressource, s’inquiètent-ils, la demande d'exonérations parait inappropriés parce que ça engendre un manque à gagner pour les États.
Ainsi, ce conclave de Dakar devrait aboutir à des propositions concrètes pour convaincre les gouvernements sur la pertinence des exonérations fiscales souhaitées.
Sur cette même lancée, les autorités communautaires sont appelées à s'inspirer des marchés qui ont des similitudes avec celui de l'UMOA pour adopter la meilleure démarche.
Pour eux, l'idée avec le capital investissement est de capter de nouvelles ressources mais il faut tenir compte des préoccupations des politiques économiques des pays.
https://fr.allafrica.com
Source : https://www.lejecos.com/Afrique-de-l-Ouest-90-des-...