« Très bientôt, nous allons domestiquer tous les paiements intra-africains et l’étendre à la Communauté caribéenne (Caricom) en l’amenant à adopter le Système panafricain de paiement et de règlement (Papps) comme infrastructure de paiement préférée ».
Source : https://www.lejecos.com/Afrique-Le-president-d-Afr...
L’annonce a été faite par le Pr Benedict Oramah, président d'Afreximbank et président du conseil d'administration de cette même institution.
La Banque africaine d'import-export (Afreximbank) est sur le point de mettre en œuvre le plan élaboré par les pères fondateurs de l'OUA pour la transformation socio-économique de l'Afrique. Son président annonce le début prochain des transactions commerciales avec des devises africaines différentes.
Dans son discours d’ouverture dans lequel il a fait le bilan des 30 ans de la banque avant d’annoncer les perspectives, il confié que l’établissement panafricain va domestiquer tous les paiements intra-africains.
Une initiative qui sera étendue à la communauté des Caraïbes devenue membre à part entière de la Banque, suite à la signature de conventions de partenariat avec l'établissement.
C’est dans ce sens que l'Association des banques centrales africaines travaille d’arrache-pied pour une intégration complète des économies africaines et CARICOM.
Le patron d’Afreximbank se réjouit du fait que le système panafricain de paiement et de règlement (Papss) soit opérationnel. Ce qui, à l’en croire, permettra au continent d'économiser cinq milliards de dollars américains en transferts intra-africains. « Cela accélérera et permettra également les paiements pour le commerce intra-africain en devises africaines », a-t-il assuré.
Le Pr Oramah s’est fait le plaisir de rappeler que les pionniers de l’OUA s'étaient fixé des objectifs prioritaires pour établir une zone de libre-échange entre les différents pays africains.
Pour les partisans de Kwame Nkrumah il était question d’établir une Union panafricaine des paiements et de la compensation ; d’établir un tarif extérieur commun pour protéger les industries émergentes et créer un fonds de stabilisation des prix des matières premières.
A cela, ils avaient ajouté la nécessité de développer les échanges entre les pays africains par l'organisation et la participation aux foires et expositions africaines et par l'octroi de facilités de transport et de transit.
Mais aussi de libérer progressivement les monnaies nationales de toutes les attaches extérieures non techniques et de créer une zone monétaire panafricaine.
Pour lui, « pendant soixante ans, cette feuille de route bien articulée est restée une carte et a pris la poussière ».
Avant d’ajouter : « Mais grâce à la vision des dirigeants africains qui ont fondé Afreximbank, il y a 30 ans, un par un, ils sont livrés dans le cadre de "Team Africa", comprenant l'Union africaine et ses agences, le secrétariat de le ZLECAf et Afreximbank en tant que banquier de soutien. »
Dans la même dynamique, M. Oramah y greffe l’organisation et la participation de la banque à des foires commerciales africaine.
D’ailleurs, en 2018, Afreximbank a travaillé en partenariat avec l'Union africaine pour introduire des foires commerciales intra-africaines biennales (Iatf).
Elle a également préfinancé l'organisation des salons, dont deux se sont tenus au Caire, en Egypte et à Durban, en Afrique du Sud, attirant un total d'environ 40 000 visiteurs et environ 75 milliards de dollars de transactions.
Avec l'adhésion du secrétariat de la ZLECAf au partenariat après sa création, affirme M. Oramah, l'Iatf, baptisée le marché de la zone de libre-échange, est devenu le plus grand rassemblement d'entreprises et de commerçants africains, a-t-il poursuivi. Et de confier que la troisième édition se tiendrait au Caire du 9 au 15 novembre 2023.
Pour lui, c'est aussi parce que l'Afrique avait Afreximbank qu'un système régional intégré de garantie de transit pour le continent a vu le jour pour faciliter la circulation des marchandises à travers les 110 frontières qui divisent l'Afrique.
Dans le cadre du programme, a-t-il poursuivi, les marchandises pourraient traverser plusieurs frontières africaines sous une seule obligation de transit, ce qui réduirait considérablement les retards aux frontières et les coûts de transit.
Pluie de contrats aux 30ème Assemblées générales des actionnaires d’Afreximbank
En lus des discours d’engagement, la célébration des 30 ans d’exercice d’Afreximbank a été corroborée par la signature de partenariats dont l’Acte d'adhésion à l'accord de partenariat entre Afreximbank et le gouvernement de la Barbade, le Protocole d'accord entre Grand Bahama et Afreximbank.
A cela s’ajoutent le Protocole d'accord entre le gouvernement du Malawi (ministère des Finances) et Afreximbank, l’Accord de collaboration entre le gouvernement du Malawi et Arise IIP.
Sans oublier la feuille de conditions de la facilité mondiale de 400 millions de dollars entre Arise IIP et la Banque, le 1 million Usd de la Ghana Railway Company Limited PPF Head of Terms & Ghana Railway Company Limited Mandate Letter.
Il a été noté aussi la signature de protocoles d'accords entre le Papss et les principales banques du groupe africain pour accélérer la mise en œuvre du Papss à travers le continent.
https://fr.allafrica.com
La Banque africaine d'import-export (Afreximbank) est sur le point de mettre en œuvre le plan élaboré par les pères fondateurs de l'OUA pour la transformation socio-économique de l'Afrique. Son président annonce le début prochain des transactions commerciales avec des devises africaines différentes.
Dans son discours d’ouverture dans lequel il a fait le bilan des 30 ans de la banque avant d’annoncer les perspectives, il confié que l’établissement panafricain va domestiquer tous les paiements intra-africains.
Une initiative qui sera étendue à la communauté des Caraïbes devenue membre à part entière de la Banque, suite à la signature de conventions de partenariat avec l'établissement.
C’est dans ce sens que l'Association des banques centrales africaines travaille d’arrache-pied pour une intégration complète des économies africaines et CARICOM.
Le patron d’Afreximbank se réjouit du fait que le système panafricain de paiement et de règlement (Papss) soit opérationnel. Ce qui, à l’en croire, permettra au continent d'économiser cinq milliards de dollars américains en transferts intra-africains. « Cela accélérera et permettra également les paiements pour le commerce intra-africain en devises africaines », a-t-il assuré.
Le Pr Oramah s’est fait le plaisir de rappeler que les pionniers de l’OUA s'étaient fixé des objectifs prioritaires pour établir une zone de libre-échange entre les différents pays africains.
Pour les partisans de Kwame Nkrumah il était question d’établir une Union panafricaine des paiements et de la compensation ; d’établir un tarif extérieur commun pour protéger les industries émergentes et créer un fonds de stabilisation des prix des matières premières.
A cela, ils avaient ajouté la nécessité de développer les échanges entre les pays africains par l'organisation et la participation aux foires et expositions africaines et par l'octroi de facilités de transport et de transit.
Mais aussi de libérer progressivement les monnaies nationales de toutes les attaches extérieures non techniques et de créer une zone monétaire panafricaine.
Pour lui, « pendant soixante ans, cette feuille de route bien articulée est restée une carte et a pris la poussière ».
Avant d’ajouter : « Mais grâce à la vision des dirigeants africains qui ont fondé Afreximbank, il y a 30 ans, un par un, ils sont livrés dans le cadre de "Team Africa", comprenant l'Union africaine et ses agences, le secrétariat de le ZLECAf et Afreximbank en tant que banquier de soutien. »
Dans la même dynamique, M. Oramah y greffe l’organisation et la participation de la banque à des foires commerciales africaine.
D’ailleurs, en 2018, Afreximbank a travaillé en partenariat avec l'Union africaine pour introduire des foires commerciales intra-africaines biennales (Iatf).
Elle a également préfinancé l'organisation des salons, dont deux se sont tenus au Caire, en Egypte et à Durban, en Afrique du Sud, attirant un total d'environ 40 000 visiteurs et environ 75 milliards de dollars de transactions.
Avec l'adhésion du secrétariat de la ZLECAf au partenariat après sa création, affirme M. Oramah, l'Iatf, baptisée le marché de la zone de libre-échange, est devenu le plus grand rassemblement d'entreprises et de commerçants africains, a-t-il poursuivi. Et de confier que la troisième édition se tiendrait au Caire du 9 au 15 novembre 2023.
Pour lui, c'est aussi parce que l'Afrique avait Afreximbank qu'un système régional intégré de garantie de transit pour le continent a vu le jour pour faciliter la circulation des marchandises à travers les 110 frontières qui divisent l'Afrique.
Dans le cadre du programme, a-t-il poursuivi, les marchandises pourraient traverser plusieurs frontières africaines sous une seule obligation de transit, ce qui réduirait considérablement les retards aux frontières et les coûts de transit.
Pluie de contrats aux 30ème Assemblées générales des actionnaires d’Afreximbank
En lus des discours d’engagement, la célébration des 30 ans d’exercice d’Afreximbank a été corroborée par la signature de partenariats dont l’Acte d'adhésion à l'accord de partenariat entre Afreximbank et le gouvernement de la Barbade, le Protocole d'accord entre Grand Bahama et Afreximbank.
A cela s’ajoutent le Protocole d'accord entre le gouvernement du Malawi (ministère des Finances) et Afreximbank, l’Accord de collaboration entre le gouvernement du Malawi et Arise IIP.
Sans oublier la feuille de conditions de la facilité mondiale de 400 millions de dollars entre Arise IIP et la Banque, le 1 million Usd de la Ghana Railway Company Limited PPF Head of Terms & Ghana Railway Company Limited Mandate Letter.
Il a été noté aussi la signature de protocoles d'accords entre le Papss et les principales banques du groupe africain pour accélérer la mise en œuvre du Papss à travers le continent.
https://fr.allafrica.com
Source : https://www.lejecos.com/Afrique-Le-president-d-Afr...