Lorsqu’en 2018, sa société de transfert d’argent franchissait la barre des 6 milliards d’euros, Kabirou Mbodj était loin d’imaginer cette descente aux enfers… judiciaires. Ingénieur en télécommunication, l’homme d’affaires, actuellement au cœur d’un scandale sexuel, en France où il est accusé de viol par quatre femmes, vient de loin.
PDG et fondateur du groupe Wari, autrefois implanté dans plus de 50 pays africains, il est sorti de l’anonymat en faisant connaître, en 2008, au grand public l’accès aux systèmes électroniques de transfert d’argent. Un réseau de milliers de boutiques de ce service digital venait de pousser, comme des champignons, dans toute l’étendue du territoire sénégalais, créant ainsi près de 26 mille emplois. Sans compter la trentaine de filiales du groupe qui, en 2015, dégageait la rondelette somme de 4 milliards d’euros.
Alors qu’auparavant, en 2006, Kabirou Mbodj avait trouvé une autre alchimie numérique avec un de ses associés en créant Ngi Afrique de l’Ouest, une entreprise spécialisée dans les systèmes d’informations géographiques. L’ingéniosité du projet est vite enterrée par un contentieux judiciaire entre les deux associés.
Considéré comme un pilier de l’économie numérique dans le continent africain, l’homme d’affaires mettra les bouchées doubles dans le rachat de l’opérateur de téléphonie Tigo par son groupe.
«Le Sénégal et l’Afrique ont un rôle à jouer sur l’économie digitale. Nous avons l’intention de jouer un rôle déterminant avec l’appui des pouvoirs publics. Tout cela devrait apporter plus de richesses pour nos pays, plus d’emplois mais aussi plus de plus-values pour le développement de nos économies», s’était projeté le magnat des finances électroniques après avoir déboursé 129 millions de dollars dans la transaction.
De là , s’enchaîne un autre contentieux entre lui et trois actionnaires qui le traineront en justice pour abus de confiance et détournement de 25 milliards de FCFA dans la gestion de l’entreprise Wari.
Le 24 novembre 2021, Kabirou est condamné pour abus de biens sociaux, par le tribunal correctionnel de Dakar, à deux ans dont six mois ferme assortis de 5 milliards de dommages et intérêts. Rogné par ses déboires judiciaires, et bousculé par une rude concurrence commerciale avec l’émergence de nouveaux ténors du digital, le PDG de Wari a vu ainsi, impuissamment, s’écrouler son empire financier.
Aujourd’hui, à la Une des tabloïds, c’est plutôt son image qui est placée aux enchères du marché à sensation.
Bes Bi
PDG et fondateur du groupe Wari, autrefois implanté dans plus de 50 pays africains, il est sorti de l’anonymat en faisant connaître, en 2008, au grand public l’accès aux systèmes électroniques de transfert d’argent. Un réseau de milliers de boutiques de ce service digital venait de pousser, comme des champignons, dans toute l’étendue du territoire sénégalais, créant ainsi près de 26 mille emplois. Sans compter la trentaine de filiales du groupe qui, en 2015, dégageait la rondelette somme de 4 milliards d’euros.
Alors qu’auparavant, en 2006, Kabirou Mbodj avait trouvé une autre alchimie numérique avec un de ses associés en créant Ngi Afrique de l’Ouest, une entreprise spécialisée dans les systèmes d’informations géographiques. L’ingéniosité du projet est vite enterrée par un contentieux judiciaire entre les deux associés.
Considéré comme un pilier de l’économie numérique dans le continent africain, l’homme d’affaires mettra les bouchées doubles dans le rachat de l’opérateur de téléphonie Tigo par son groupe.
«Le Sénégal et l’Afrique ont un rôle à jouer sur l’économie digitale. Nous avons l’intention de jouer un rôle déterminant avec l’appui des pouvoirs publics. Tout cela devrait apporter plus de richesses pour nos pays, plus d’emplois mais aussi plus de plus-values pour le développement de nos économies», s’était projeté le magnat des finances électroniques après avoir déboursé 129 millions de dollars dans la transaction.
De là , s’enchaîne un autre contentieux entre lui et trois actionnaires qui le traineront en justice pour abus de confiance et détournement de 25 milliards de FCFA dans la gestion de l’entreprise Wari.
Le 24 novembre 2021, Kabirou est condamné pour abus de biens sociaux, par le tribunal correctionnel de Dakar, à deux ans dont six mois ferme assortis de 5 milliards de dommages et intérêts. Rogné par ses déboires judiciaires, et bousculé par une rude concurrence commerciale avec l’émergence de nouveaux ténors du digital, le PDG de Wari a vu ainsi, impuissamment, s’écrouler son empire financier.
Aujourd’hui, à la Une des tabloïds, c’est plutôt son image qui est placée aux enchères du marché à sensation.
Bes Bi