Naturellement, les pénuries d’électricité et les lacunes dans la prise en charge et la satisfaction des Sénégalais ne seront pas en reste dans ce coup de pied dans la fourmilière. Nos sources avancent qu’un « réajustement » du gouvernement de Mohamed Boun Abdallah Dione est plus que nécessaire et Macky Sall semble s’être fait à cette idée. Beaucoup de secteurs et sous-secteurs sont concernés, dans le parapublic comme dans les démembrements des ministères. S’agissant des affaires judicaires en cours, la consigne est d’exclure toute immixtion des politiques et de l’exécutif.
C’est entre l’Asie et l’Europe centrale (avec escale en Sibérie) que le président de la République a sans doute été informé de la teneur de l’entretien que son ministre d’Etat et proche conseiller Amath Dansokho a accordée au quotidien « L’Observateur », et dans lequel ce dernier dénonçait l’inertie du gouvernement sur beaucoup de dossiers en présentant le Sénégal comme « un pays en danger ». Avec de graves conséquences car ces déclarations ont produit une levée de boucliers.
Plusieurs ministres membres de l’Apr ont tenu à dénoncer les déclarations du président d’honneur du Pit. Le porte-parole du gouvernement, Me Oumar Youm, avait dénoncé au cours du week-end ce qu’il qualifie d’entreprise de destruction, en promettant que « le président de la République prendra ses responsabilités ».
Mais le sabre présidentiel risque de ne pas s’abattre là où beaucoup le pensent. A ce sujet, un conseiller du chef de l’Etat explique que « le ministre d’Etat Dansokho est dans son rôle. C’est justement son discours de vérité qui fait qu’il est à la place où il est ». Alors que le fossé avec le Ps se creuse de jour en jour et que l’opposition se refait malgré ses divergences, d’influents conseillers du président estiment que jusqu’au bout « les conflits inutiles seront écartés ». Par contre, ils sont tous unanimes à reconnaitre l’imminence d’un chamboulement.
Lignedirecte.sn
C’est entre l’Asie et l’Europe centrale (avec escale en Sibérie) que le président de la République a sans doute été informé de la teneur de l’entretien que son ministre d’Etat et proche conseiller Amath Dansokho a accordée au quotidien « L’Observateur », et dans lequel ce dernier dénonçait l’inertie du gouvernement sur beaucoup de dossiers en présentant le Sénégal comme « un pays en danger ». Avec de graves conséquences car ces déclarations ont produit une levée de boucliers.
Plusieurs ministres membres de l’Apr ont tenu à dénoncer les déclarations du président d’honneur du Pit. Le porte-parole du gouvernement, Me Oumar Youm, avait dénoncé au cours du week-end ce qu’il qualifie d’entreprise de destruction, en promettant que « le président de la République prendra ses responsabilités ».
Mais le sabre présidentiel risque de ne pas s’abattre là où beaucoup le pensent. A ce sujet, un conseiller du chef de l’Etat explique que « le ministre d’Etat Dansokho est dans son rôle. C’est justement son discours de vérité qui fait qu’il est à la place où il est ». Alors que le fossé avec le Ps se creuse de jour en jour et que l’opposition se refait malgré ses divergences, d’influents conseillers du président estiment que jusqu’au bout « les conflits inutiles seront écartés ». Par contre, ils sont tous unanimes à reconnaitre l’imminence d’un chamboulement.
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