Les relations entre certains responsables de Matam et le camp du député Farba Ngom sont plus que tendues. Ces "apéristes" qui se battaient jusque-là par presse interposée veulent maintenant transposer leur différend sur la table du président de la République. En effet, les cadres politiques de la commune de Matam se sont réunis, hier, pour faire haro sur Farba Ngom. Une rencontre peu tendue qui a duré plus de 4 tours d'horloge. Dans une déclaration lue à la sortie de ces travaux, Abou Lô et ses camarades ont rappelé que cette rencontre s'est tenue pour poser "l'ensemble des problèmes qui gangrènent le fonctionnement du parti dans la région de Matam". Selon lui, "considérant que l'ingérence de leaders politiques dans des zones qui ne relèvent pas de leurs champs d'action est une source de discorde au sein du parti, que les querelles non productives des acteurs, et le malaise politique qui affecte profondément les populations, les religieux et la société civile locale sont sources de discordes, ils se sont engagés à faire de nouveaux rapports entre les acteurs, basés sur le respect mutuel, l’acceptation et la reconnaissance du rôle de chaque acteur dans sa localité".
"Nous n'avons rien de crypto personnel contre le député Farba Ngom"
Mieux, il ajoute : "Considérant le climat de suspicion qui sévit entre responsables politiques n'est pas favorable à la massification et la mobilisation du parti autour des enjeux majeurs". "Considérant le mécontentement général exprimé par l'ensemble des cadres et acteurs politiques, constitue une menace réelle pour les échanges à venir, nous engageons à faire nôtre, les valeurs de respect, de dignité, de pudeur, de courtoisie, de tolérance et surtout de retenue, dans notre engagement politique conformément à notre culture et nos traditions", a indiqué l'assemblée. Interpellé au sortir de cette rencontre, l'ancien directeur de l'Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) a dénoncé le fait que les responsables de premières heures sont marginalisés. "Aujourd'hui, regrette-t-il, il y a un responsable. Je ne sais pas quel légitimé il s'est donnée pour mettre beaucoup de ces responsables à l'écart. Tenter de substituer ces responsables à des nouveaux venus qui ne représentent pas mieux que ceux qui étaient là , c’est inacceptable". Pour lui, "ces responsables doivent avoir le respect qu'il mérite de la part de tous les autres responsables". "C'est pourquoi, explique M. Lo, nous interpellons le président de la République qui est aussi le chef du parti, qui est notre leader, de mettre fin à cette récréation qui n'a trop que duré". "Nous voulons qu'il y ait un respect de tous les leaders, qu'on reconnaît leur travail, qu'on leur donne les prérogatives partisanes qui siéent à leurs statuts. Nous n'avons rien de crypto personnel contre le député Farba Ngom. Il est responsable dans sa commune, comme Abou Lo est responsable dans sa commune, comme d'autres le sont dans leurs communes", a conclu M. Lo. A signaler que cette rencontre a mobilisé plus de 80 participants issus de toutes les communes de Matam, dont les députés Daouda Dia, Seydou Diallo, Marème Kane, Mamadou Sadio Diallo, le maire de Kanel, Al Ouseynou Kane, Bocar Daff, entre autres, responsables.
"Nous n'avons rien de crypto personnel contre le député Farba Ngom"
Mieux, il ajoute : "Considérant le climat de suspicion qui sévit entre responsables politiques n'est pas favorable à la massification et la mobilisation du parti autour des enjeux majeurs". "Considérant le mécontentement général exprimé par l'ensemble des cadres et acteurs politiques, constitue une menace réelle pour les échanges à venir, nous engageons à faire nôtre, les valeurs de respect, de dignité, de pudeur, de courtoisie, de tolérance et surtout de retenue, dans notre engagement politique conformément à notre culture et nos traditions", a indiqué l'assemblée. Interpellé au sortir de cette rencontre, l'ancien directeur de l'Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) a dénoncé le fait que les responsables de premières heures sont marginalisés. "Aujourd'hui, regrette-t-il, il y a un responsable. Je ne sais pas quel légitimé il s'est donnée pour mettre beaucoup de ces responsables à l'écart. Tenter de substituer ces responsables à des nouveaux venus qui ne représentent pas mieux que ceux qui étaient là , c’est inacceptable". Pour lui, "ces responsables doivent avoir le respect qu'il mérite de la part de tous les autres responsables". "C'est pourquoi, explique M. Lo, nous interpellons le président de la République qui est aussi le chef du parti, qui est notre leader, de mettre fin à cette récréation qui n'a trop que duré". "Nous voulons qu'il y ait un respect de tous les leaders, qu'on reconnaît leur travail, qu'on leur donne les prérogatives partisanes qui siéent à leurs statuts. Nous n'avons rien de crypto personnel contre le député Farba Ngom. Il est responsable dans sa commune, comme Abou Lo est responsable dans sa commune, comme d'autres le sont dans leurs communes", a conclu M. Lo. A signaler que cette rencontre a mobilisé plus de 80 participants issus de toutes les communes de Matam, dont les députés Daouda Dia, Seydou Diallo, Marème Kane, Mamadou Sadio Diallo, le maire de Kanel, Al Ouseynou Kane, Bocar Daff, entre autres, responsables.