La balle est désormais dans le camp du parquet de Dakar. La Division des investigations criminelles a transmis ses conclusions au parquet de Dakar après les enquêtes menées par ses services sur le litige qui oppose le promoteur immobilier Babacar Fall au collectif des habitants de Gadaye extension. Les limiers, qui ont audité toutes les parties, ont transmis les conclusions de l’enquête au procureur de la République afin d’élucider cette affaire. M. Fall avait brandi une copie de documents qui lui donnent droit de propriété sur le site. Ainsi, 253 villas ont été rasées au mois de décembre par le promoteur Fall. « Le promoteur a agi en violation de la loi pour démolir les maisons », a soutenu le représentant des vendeurs de terrains litigieux, Papa Malick et Ousmane Thiam.
Le promoteur s’est basé sur les documents officiels pour saisir la justice avant la démolition de ses villas. Par exemple, la copie collationnée des bordereaux analytiques du titre foncier N°9952/Dp lui a été délivré par le conservateur de la propriété foncière de Pikine, d’un droit de bail relatif au même titre foncier titré au nom de l’Etat du Sénégal sous le numéro 00417 du 09 juin 1999.
Les membres du collectif des victimes sont en colère contre le Dscos qu’ils accusent d’avoir détruit leur bien sans préavis. Mais, avec le bouclage de l’enquête, confiée à la Dic, les deux parties, qui s’opposent déjà au civil devant le juge du troisième cabinet, vont se retrouver en procès.
Le promoteur s’est basé sur les documents officiels pour saisir la justice avant la démolition de ses villas. Par exemple, la copie collationnée des bordereaux analytiques du titre foncier N°9952/Dp lui a été délivré par le conservateur de la propriété foncière de Pikine, d’un droit de bail relatif au même titre foncier titré au nom de l’Etat du Sénégal sous le numéro 00417 du 09 juin 1999.
Les membres du collectif des victimes sont en colère contre le Dscos qu’ils accusent d’avoir détruit leur bien sans préavis. Mais, avec le bouclage de l’enquête, confiée à la Dic, les deux parties, qui s’opposent déjà au civil devant le juge du troisième cabinet, vont se retrouver en procès.